Un 30 juin dans le boisé du Tremblay

Entre deux gros orages, nous nous sommes glissés jusque dans le boisé du Tremblay, juste pour ramener quelques témoignages de sa biodiversité. Il faisait chaud et humide, et malgré tout, nous n'avons pas vu l'ombre d'un moustique; étrange.  

Liseron des champs
Ronce odorante
Lotier corniculé... et légèrement narcotique
Valériane officinale...et sédative

Roses à gogo

Potentille droite

Grande famille que celle des rosacées. Avec plus de 3000 espèces, il y en a forcément pour tous les goûts.
Les poètes préfèrent la rose, qui ce matin avait déclose. Les gourmands ont l'embarras du choix: abricot, amande, amélanche, cerise, coing, fraise, framboise, mûre, nèfle, pêche, plaquebière, poire, pomme ou prune.
De la rampante à l'arbre, il y en a à tous les étages et dans tous les quartiers, du  jardin royal au terrain vague. Il y en a même qui soignent, comme l'aubépine réputée contre l'insuffisance cardiaque légère, l'ansérine, la tormentille, la sanguisorbe qui arrête les hémorragies (tout est dans le nom), sans oublier la reine-des-prés, de laquelle on a extrait l'aspirine quand le saule ne suffisait pas.

Potentille ansérine: une rose des terrains vagues, qui soigne

Un 23 juin à Longueuil

Une crécerelle d'Amérique est venue se percher dans le jardin. Ce petit rapace diurne, à peine plus gros qu'un merle, aime les espaces ouverts. Jusque dans les années 70, il régnait en maître dans les campagnes québécoises où il était fréquent d'observer le vol stationnaire de la crécerelle en chasse. Aujourd'hui, les doigts d'une seule main suffisent à compter mes observations de la crécerelle au cours d'une année. Une autre victime de l'agriculture industrielle.