Réglé comme du papier à musique

Comme tous les ans, la séquence du mois de novembre se déroule inexorablement: (1) quelques jours de vents forts pour chasser les dernières feuilles des arbres (coché), (2) l'arrivée des juncos ardoisés dans le jardin (coché), (3) le ravitaillement des merles de passage dans le pommetier du voisin (coché), (4) le pillage des raisins de notre vigne vierge par une volée d'étourneaux (à cocher)...
Par contre, je ne me souvenais plus trop où se situaient les premiers flocons de neige dans cet ordre naturel. Il faut croire que c'était ce matin.

Un 3 novembre dans le boisé du Tremblay



Les premiers gels approchent, mais tant qu'il y aura de l'eau libre, il y aura des canards. Pour en voir au milieu de l'hiver, les observateurs d'oiseaux de la région de Montréal ont l'habitude de se rendre aux écluses de la Côte-Sainte-Catherine à la hauteur des rapides de Lachine où se rassemblent barboteurs et plongeurs. 
En attendant, dans le boisé inondé par les dernières pluies, nous avons trouvé ce couple de colvert. Il y avait aussi quelques bruants chanteurs, une sittelle à poitrine blanche, un pic mineur et des volées de Bernache du Canada.



À fond dedent !



"Dedans" la réduction de notre empreinte écologique, évidemment.
Et justement, en parlant de dents, ma blonde vient de trouver à la pharmacie cette brosse en bambou qui, si elle ne sert pas à autre chose quand viendra le temps de la changer, pourra toujours être enfouie et disparaître dans le jardin, une fois débarrassée de ses soies en nylon.
D'accord, tout n'est pas vert, ni rose. Il reste les soies et le fait que c'est un produit sino-québécois (sino dans le sens d'exploitation d'une main d’œuvre bon marché et dans le sens de produit qui vient de loin par des moyens de transport polluants).