Rose avant d'être brune

Hier (ou juste sous cet article), je ne me rappelais plus le nom de cette plante qu'il me semblait pourtant avoir déjà rencontré au temps de sa splendeur.

Sur Twitter, Roger Latour, l'auteur naturaliste que l'on ne présente plus (voir Flora Urbana) et avec qui j'ai le privilège de correspondre, me suggérait une épilobe ou au moins une plante de la famille des onagracées.

Finalement, en cherchant dans mes photos du boisé du Tremblay, je l'ai retrouvée une cinquantaine de mètres plus loin et deux ans auparavant. Il s'agissait bien d'une épilobe, la colorée (Epilobium coloratum). Enfin, il me semble. Merci Roger.

Cinquante nuances de brun

Cela faisait longtemps que je n'étais pas allé me promener dans la secteur "Nature Action Québec" du boisé du Tremblay. Depuis que les gestionnaires de la réserve naturelle ont décidé de la gérer en coupant la frênaie agonisante pour protéger le promeneur malgré lui, je m'étais dit que je n'y remettrais plus les pieds. 

Aster peut-être éricoïde 

Malgré tout le bien que je pense de ces organismes de conservation (il n'y a aucune ironie dans ces mots) et de leur indispensable mission, gérer pour gérer ou pour se vanter de le faire auprès des généreux donateurs (qui détruisent ailleurs) n'est pas ma tasse de thé. J'ai toujours pensé que la nature se gérait très très bien toute seule et plutôt que de payer des bûcherons à dégager le terrain pour le nerprun, on aurait pu donner cet argent à un guide naturaliste qui aurait non seulement dissuader par sa simple présence les jeteurs de déchets, les cultivateurs de pot et autres nuisances, mais qui aurait pu surtout sensibiliser les visiteurs à leur environnement en leur expliquant la raison de l'existence de ce boisé humide, des frênes, de leur maladie, du cycle de vie de l'agrile, de la vie d'une friche et pleins d'autres choses naturelles; toutes ces histoires qui ont un effet moins visible, mais probablement plus durable sur l'environnement qu'une coupe d'arbres.

Bardane, probablement la grande 

Bref, j'y suis donc retourné ce matin et mis à part le constat que le projet de sécurisation des lieux par l’abattage préventif des arbres morts avait été mis sur la glace ou peut-être abandonné, il n'y avait pas grand chose à se mettre dans l’œil. Si, une buse pattue très active pour l'heure matinale chassait au-dessus des champs en nous faisant une démonstration de vol surplace qui n'avait rien à envier à celui de la crécerelle d'Amérique. Comme mon appareil photo est nul pour les prises en plein vol (ça ne peut pas être moi), il n'en restera que des souvenirs qui s'effaceront avec le temps. D'ailleurs, je vous aurais bien dit que la buse pattue est le seul rapace diurne de cette envergure à faire du vol stationnaire dans le nord de l'Amérique, mais je n'en suis plus très sûr. À vérifier, donc !

Concombre grimpant ou sauvage
Je l'ai sur le bout de langue, mais ça ne me revient pas
Verge d'or,  probablement du Canada
Aster inconnu
Asclépiade commune
Roseau
Une viorne, trilobée ?
La mouche parasite (Eurosta solidaginis) de la verge d'or a quitté le nid
Érable, à giguère peut-être ?

Le génie des arbres

Je viens de découvrir ce très intéressant documentaire sur les arbres, visible sur YouTube depuis novembre 2020. Il est produit par EcoTechs Entreprise dont je ne sais rien de plus que le nom, à moins que ce soit par l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement).