Escapade en Estrie (1/2)

C'était noté dans l'agenda: "retourner à la tourbière de Johnville dans la première quinzaine de juin pour voir les orchidées". Quand la nature vous donne rendez-vous, il faut être à l'heure, mais ne pas s'offusquer si elle décide de ne pas y être. 

Nous nous sommes donc dirigés vers le parc écoforestier de Johnville pour la première étape de notre escapade de deux jours dans les Cantons de l'Est. La tourbière était en fleurs, mais à part les éricacées habituelles, nous n'avons trouvé aucune autre orchidée que les sabots de la Vierge; ce qui n'était déjà pas si mal.

En parcourant la passerelle, nous avons eu l'impression que la tourbière souffrait de la déshydratation générale de ce début d'année, au moins en surface. La sphaigne habituellement verte ou pourpre était jaunie et s'effritait entre les doigts. Les sarracénies pourpres manquaient à l'appel et nous n'avons perçu aucun signe de la paruline à couronne rousse dont c'est pourtant l'habitat.

Calla des marais
Médéole de Virginie
Lycopode dendroïde

Première récolte

Sureau du Canada
Sureau du Canada
Grande camomille
Grande Camomille

Le sureau (Sambucus canadensis) et la camomille (Tanacetum parthenium) sont en fleurs; c'est le temps d'en récolter une partie. On en laissera au sureau pour avoir des fruits et faire de la gelée, et à la camomille pour avoir des graines à resemer au cas où.

Grosse journée au Beach club

Paruline du Canada

Cette semaine, c'était le lancement officiel de la saison 2021 du Beach club de Longueuil, que l'on ne présente plus (ici et ). Côté vedettes, la production avait invité du "lourd" cette année avec nulle autre que la paruline du Canada.

C'est la deuxième fois que nous la voyons au jardin en 18 ans, et presque aussi souvent en nature. Le Cosepac (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada) lui a donné le statut d'espèce préoccupante en 2020 en raison d'une remontée lente mais constante de ses effectifs depuis 2012.