Un 24 juillet sur le Mont Saint-Bruno


Nous allions y vérifier la présence d'un plan de Ginseng à cinq folioles vu deux ans auparavant. Pas vu; la mémoire ou la nature nous a fait défaut.

Dans le sous-bois, l'ombre des vieux érables, bien qu'éclaircie par la spongieuse, est trop dense pour permettre à une autre végétation de s'établir, à l'exception d'un tapis de jeunes érables à sucre qui attendent que les vieux leur laissent la place.

De la place, il n'y en aura pas pour tout le monde.
Et puis, il faut bien nourrir ce faon.

Un 22 juillet dans le boisé du Tremblay

Fin juillet, c'est l'âge d'or des plantes. Il y a du du vert de toutes les couleurs et des couleurs de toutes les espèces, sans parler des parfums. Et quand il n'y a personne, on dirait le paradis.

Une cuscute étend sa toile
Verveine hastée
C'est la première fois que je vois du millepertuis ponctué; on fait connaissance.
Des cynorhodons bientôt prêts à faire de la confiture, mais je les laisse pour que d'autres profitent du spectacle. 
La salicaire peut bien être envahissante tant qu'elle fleurit. 
C'est la bonne nouvelle. Mais je ne peux m'empêcher de remarquer que couper les arbres est un gagne-pain (avec un "g" comme dans gagner de l'argent) alors que les planter reste du bénévolat (avec un "b" comme "dans bonne volonté").

Alors, amis ?

Les nourrir et les laisser penser que les êtres humains sont sympathiques n'est pas leur rendre service, mais considérons cela comme une démonstration de leur témérité.