Raifort

Photo de Hugo.arg 
 [GFDL, CC-BY-SA-3.0 or CC BY-SA 2.5-2.0-1.0]
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Armoracia rusticana syn. Cochlearia armoracia, Armoracia lapathifolia (Brassicacées) est aussi appelée Grand Raifort, Raifort sauvage, Cranson, Moutarde des Allemands, Moutarde des capucins, Cran de Bretagne, Cran des Anglais, Radis de cheval, Herbe aux cuillères, Herbe au scorbut, ou Armoracie rustique.
Originaire d’Eurasie et naturalisée ailleurs, notamment en Amérique du Nord, le raifort est cultivé pour sa racine qui est utilisée comme condiment. C’est une grande plante vivace (60 cm de haut) à grandes feuilles et à petites fleurs blanches qui préfère les terrains humides.
On utilise la racine, qui est antibiotique, digestive, diurétique, stimulante et sudorifique.
Parmi les principes actifs, on trouve :
  • Des coumarines : l’esculétine et la scopolétine.
  • Des peroxydases.
  • Une huile essentielle contenant des glucosinolates, la sinigrine et la gluconasturtiine qui sont des hétérosides soufrés, ainsi que des isothyocyantes, leurs dérivés.
Contre les infections respiratoires (rhume), la congestion des voies respiratoires, la sinusite, l'asthme, l'enrouement, les infections urinaires, la lithiase urinaire, l'œdème, l'inflammation des articulations (arthrite), l'allergie, la fatigue et l'anémie.
  • Racine fraîche à raison de 2 à 5 g, 2 à 3 fois par jour ; on peut aussi la trancher et la sucer (sinusite, allergie ou rhume).
  • Suc extrait de 20 g de racine, par jour.
  • Infusion de 2 à 5 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
  • Sirop (100 %) obtenu à partir d’une infusion (2 heures) de 15 g de racine par litre d’eau; prendre 5 ml, 3 fois par jour, avant les repas, pendant 10 à 20 jours.
Contre les douleurs musculaires et articulaires, la congestion des voies respiratoires et la bronchite.
  • Cataplasme de racine fraîche râpée (appliqué dans le dos en cas de bronchite).
Le raifort est irritant pour les muqueuses et la peau et il peut provoquer des vomissements à forte dose. Son usage est contre-indiqué aux personnes souffrant d'ulcère gastroduodénal ou d’hypothyroïdie, aux femmes enceintes et à celles qui allaitent.
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Radis noir

Photo de Limesle at fr.wikipedia 
[CC-BY-SA-2.5], from Wikimedia Commons
Raphanus sativus var. niger (Brassicacées) est aussi appelée Radis d'Espagne, Radis d'hiver, Raifort des Parisiens ou Raifort cultivé.
Le radis noir est une variété de radis comestible, cultivée partout dans le monde. Il se distingue par sa racine à peau noire et à chair blanche, qui peut mesurer une vingtaine de centimètres.
On utilise la racine, qui est antibactérienne, apéritive, cholagogue, cholérétique, diurétique, hépatoprotectrice et mucolytique.
Parmi les principes actifs du radis noir, on trouve :
  • Des glucosinolates, des hétérosides sulfurés auxquels on attribue des propriétés hépatoprotectrices et anticancéreuses.
  • Une huile essentielle contenant des isothiocyanates, dont le sulphoraphène qui a des propriétés antibactériennes.
  • La raphanine qui aurait la propriété de stimuler la détoxification par le foie.
Contre l’insuffisance biliaire, l’insuffisance hépatique, les troubles digestifs (ballonnements, constipation, digestion difficile, excès de table), la dyspepsie, le manque d’appétit, l’hypercholestérolémie, la congestion bronchique, la toux grasse, la lithiase urinaire, l’acné, l’eczéma et l’alopécie.
  • Jus de la racine à raison de 15 ml jusqu’à 6 fois par jour.
  • Sirop de radis noir obtenu en alternant des tranches de radis noir et de sucre dans un contenant hermétique et en récupérant le jus produit après 24 heures, à raison de 2 à 4 ml par jour.
Contre les brûlures légères (coups de soleil) et l’érythème.
  • Cataplasme avec la racine fraîche
  • Compresse avec le jus de la racine
L’usage du radis noir est contre-indiqué en cas de maladie de la thyroïde, d’obstruction des voies biliaires, de gastrite ou d’ulcère gastroduodénal. Il n’est pas conseillé de l’utiliser plus de 4 à 6 semaines consécutives.



Psyllium

Photo de Le.Loup.Gris
[GFDL 1.3 or CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons
Plantago arenaria (Plantaginacées), syn. P. indica, est aussi appelée Plantain des Indes, Plantain des sables ou Plantain scabre. Plantago ovata (Isphagul, Psyllium blond ou Plantain des Indes), Plantago afra (Plantain psyllium, Herbe aux puces, Plantain psyllion, Plantain pucier ou Pucier) et Plantago asiatica ont des propriétés similaires.
Psyllium est le nom donné à différentes espèces de plantain cultivées pour leur graines et utilisées depuis des siècles comme laxatif. Le plantain des sables est la seule espèce indigène en Europe de l'Ouest. Elle pousse dans les terrains sableux comme les rives ou les lits de rivière asséchés.
On utilise les graines qui sont laxatives, antidiarrhéiques et hypocholestérolémiantes.
Parmi les principes actifs du psyllium, on trouve :
  • Des mucilages (10 à 30 % de la graine) qui agissent comme régulateurs du transit intestinal.
Contre la constipation, la diarrhée, les maladies inflammatoires intestinales, le syndrome de l’intestin irritable, l'ulcère gastroduodénal et l'infection urinaire.
  • Graines pulvérisées à raison de 7,5 g dans 250 ml d’eau ou de jus de fruit, jusqu’à 3 fois par jour.
Les effets peuvent n’être ressentis qu’après 2 à 3 jours de traitement. Le psyllium est contre-indiqué en cas d’occlusion intestinale, d’allergie à la plante ou de diabète difficile à contrôler. Il doit être pris avec une bonne quantité d’eau sous peine d'un blocage des voies digestives et au moins une demi-heure après toute prise de médicament.