C'était il y a trois semaines. Le tamia rayé s'activait à rassembler tout ce qui lui permettra de survivre à une hibernation souterraine de quelques mois. Confortablement installé dans sa chambre tapissée d'herbes séchées, il se réveillera tous les 6 jours pour faire un brin de toilette et grignoter deux, trois bricoles, histoire de tenir jusqu'au printemps.
Ça n'a pas de sens
"Mais qu'est ce qui n'a pas de sens ?" se demandait un dieu aussi hypothétique que désespéré en contemplant ses créations. Cette chenille d'Halisodote maculée (Lophocampa maculata) ou ces hommes qui s'entretuent en mon nom ? La chenille soucieuse de ne pas laisser son créateur dans l'embarras reprit alors son chemin.
Viorne
Viburnum opulus (Caprifoliacées) appelée Viorne obier, Viburnum prunifolium appelée Viorne à feuilles de prunier et Viburnum trilobum appelée Viorne trilobée ou Pimbina.
La viorne est un arbuste à floraison blanche des régions tempérées d’Europe et d’Amérique du Nord. La viorne à feuille de prunier est originaire du centre-est des États-Unis et a été introduite en Europe comme arbuste ornemental tandis que la viorne obier a fait le chemin inverse pour les mêmes raisons. La viorne trilobée, quant à elle, pousse dans l’est du Canada et des États-Unis.
On utilise l'écorce, qui est antispasmodique, astringente et hémostatique.
Parmi les principes actifs de la viorne, on trouve :
- Des iridoïdes dont le patrinoside.
- Des coumarines telles que l’aesculétine, la scopolétine et la scopoline.
- Des triterpènes dont l’acide ursolique.
- Des flavonoïdes dont l’amentoflavone.
Contre la dysménorrhée (crampes menstruelles), les contractures musculaires, l'asthme et les coliques.
- Décoction (10 minutes) de 1 à 5 g d'écorce, 3 fois par jour.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 70 %) à raison de 4 à 8 ml, 3 fois par jour.
- Teinture (1:5 éthanol à 70 %) à raison de 5 à 10 ml, 3 fois par jour.
En l’absence de données cliniques et toxicologiques, la prudence est de mise. Les femmes enceintes et celles qui allaitent ne devraient pas l’utiliser.
Vigne
![]() |
Photo de Wolfgang Lendl [GFDL or CC-BY-SA-3.0] via Wikimedia Commons |
La vigne est une liane originaire du sud-ouest de l’Asie, d’Europe centrale et du bassin méditerranéen. Ses nombreuses variétés sont aujourd’hui cultivées dans le monde entier.
On utilise les feuilles, les raisins rouges et les pépins, qui sont anti-inflammatoires, astringents et veinotoniques.
Parmi les principes actifs de la vigne, on trouve :
- Des anthocyanosides (0,3 % des feuilles) qui ont des effets veinotoniques.
- Des acides phénoliques dans les feuilles et dans les fruits : l’acide caféique, l’acide gallique, l’acide ellagique et l’acide férulique entre autres.
- Des flavonoïdes (antioxydants) dans les feuilles et dans les fruits.
- Des tanins hydrolysables dans les feuilles et condensés dans les fruits.
- Des proanthocyanidines et des anthocyanidines (antioxydantes et veinotoniques) dans les fruits.
- Le resvératrol dans les fruits.
- Feuilles séchées à raison de 270 à 350 mg, 3 à 5 fois par jour.
- Infusion de 6 g de feuilles dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Extrait de pépin à raison de 150 à 300 mg par jour.
- Extrait de feuilles à raison de 360 à 720 mg par jour.
- Décoction de 15 g de feuilles de vigne, 15 g de fleur de sureau et 15 g d'aubier de tilleul dans un litre d'eau, à boire dans la journée entre les repas pendant 10 à 30 jours (rétention d'eau).
- Sève appliquée sur les plaies ou diluée de moitié dans l'eau bouillie (conjonctivite).
- Cataplasme de feuilles.
Verveine officinale
Photo de H. Zell [GFDL or CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons |
La verveine est une plante herbacée et vivace des régions tempérées d’Europe. Les tiges dressées et très ramifiée peuvent s’élever jusqu’à un mètre de haut et produisent à leur extrémité des épis de petites fleurs roses ou mauves.
On utilise les parties aériennes, qui sont antalgiques, anti-inflammatoires, digestives, expectorantes, sédatives et vulnéraires.
Parmi les principes actifs de la verveine, on trouve :
- Des flavonoïdes dont l’apigénine et l’artémétine.
- Des iridoïdes : la verbénaline (expectorante), l’invertine, la mulsine, la verbénine et l’hastatoside.
- Une huile essentielle à verbénone.
- Infusion de 2 à 4 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Décoction (10 secondes) de 7 g dans 150 ml d’eau (après avoir laissé macérer à froid pendant 10 minutes), 4 fois par jour, en dehors des repas.
- Teinture (1:1 éthanol à 40 %) à raison de 5 à10 ml, 3 fois par jour.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 2 à 4 ml, 3 fois par jour.
- Compresse avec une décoction de 50 g par litre d’eau.
- Bain de bouche et gargarisme avec la décoction.
- Cataplasme chaud de feuilles bouillies contre la cellulite.
- Bain en ajoutant 2 litres d’une décoction de 100 g par litre d’eau.
Véronique
Photo de H. Brisse [GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons |
Veronica officinalis (Scrophulariacées) est aussi appelée Véronique officinale, Herbe aux ladres, Véronique mâle ou Thé d'Europe.
La véronique est une petite plante rampante et vivace originaire des régions tempérées froides d’Eurasie et naturalisée en Amérique du Nord, notamment au Québec. Elle forme des tapis dans les endroits ensoleillés. Les feuilles sont duveteuses.
On utilise toute la plante, qui est digestive, expectorante, stomachique et vulnéraire.
Parmi les principes actifs de la véronique, on trouve :
La véronique est une petite plante rampante et vivace originaire des régions tempérées froides d’Eurasie et naturalisée en Amérique du Nord, notamment au Québec. Elle forme des tapis dans les endroits ensoleillés. Les feuilles sont duveteuses.
On utilise toute la plante, qui est digestive, expectorante, stomachique et vulnéraire.
Parmi les principes actifs de la véronique, on trouve :
- Des iridoïdes : l’aucubine, le catalpol, le véronicoside, le verproside et le ladroside.
- Des flavonoïdes dont l’apigénine et la scutellarine.
- Des tanins.
- Infusion de 1 à 2 g dans 150 ml d’eau, 1 à 3 fois par jour.
- Teinture de plante hachée fraîche (1:5 vin blanc) à raison de 5 ml avant chaque repas.
- Compresse ou bain de bouche avec une décoction (5 minutes) de 80 g de plante entière par litre d’eau ; on peut ajouter 20 g de pensée sauvage.
Vergerette du Canada
![]() |
Photo de Michael Becker [GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons |
La vergerette est une plante herbacée annuelle très commune, qui pousse de l’Amérique du Sud jusqu'au Canada. Introduite en Europe au XVIIème siècle, elle est aujourd’hui répandue dans tout le continent eurasiatique.
On utilise les parties aériennes, qui sont anti-inflammatoires, antirhumatismales, astringentes, diurétiques et hémostatiques.
Parmi les principes actifs de la vergerette, on trouve :
- Une huile essentielle à limonène, terpinéol et linalol.
- Des flavonoïdes dont l’apigénine, le quercitroside, et la rutine.
- Des tanins.
- Infusion de 2 à 4 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
Valériane
Valeriana officinalis (Valerianacées) est aussi appelée Valériane officinale, Valériane des collines, Valériane à petites feuilles, Guérit-tout, Herbe aux chats, Herbe à la femme meurtrie ou Herbe à la menstrue.
La valériane est une plante vivace originaire d’Europe et naturalisée en Amérique du Nord, notamment au Québec. Elle est commune dans les prés humides et au bord des ruisseaux. Sa longue tige (1 à 1,5 mètres) cannelée et creuse porte à son extrémité des fleurs rosâtres ou blanchâtres groupées en une inflorescence compacte qui ressemble aux ombelles des apiacées (carotte), mais qui est en réalité un corymbe. Sa racine a une odeur caractéristique qui s'intensifie en séchant.
On utilise le rhizome et les racines, qui sont anticonvulsifs, antispasmodiques, hypnotiques, hypotensifs et sédatifs.
Parmi les principes actifs de la valériane, on trouve :- Les valépotriates, un mélange d’iridoïdes instables qui se dégradent au séchage en baldrinal et ses dérivés dont l’acide valérianique et l’acide isovalérianique. L’odeur particulière de la racine séchée est en partie due à l’acide isovalérianique.
- Des alcaloïdes dont l’actinidine, la valérianine et la valérine.
- Une huile essentielle (0,5 à 2 % de la racine) contenant plusieurs monoterpènes et sesquiterpènes, dont l’acide valérénique.
Il semble que l’effet sédatif de la valériane ne puisse être attribué à un composé unique, car il a été observé aussi bien avec les valépotriates ou leurs produits de dégradation qu’avec l’huile essentielle.
Contre l'hystérie, les convulsions (épilepsie), l'anxiété, la nervosité, le stress, les palpitations, l'insomnie, les douleurs (douleurs gastro-intestinales, céphalée, douleurs menstruelles, douleurs rhumatismales), les spasmes nerveux et musculaires (hoquet, crampes nocturnes dans les jambes), l'asthme et la neurasthénie.
- Racine pulvérisée à raison de 1 à 3 g, une heure avant de se coucher.
- Infusion de 1 à 3 g de racine dans 150 ml d’eau, 1 à 3 fois par jour; prendre 150 ml, 30 à 60 minutes avant de le coucher (insomnie).
- Décoction (3 minutes) de 1 à 3 g de racine dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Teinture (1:5 éthanol à 70 %) à raison de 3 à 5 ml, 1 à 3 fois par jour ou 1 fois, 30 à 60 minutes avant le coucher (insomnie).
Contre les douleurs musculaires et la tension nerveuse.
- Bain calmant avec une infusion de 100 g de racines dans 2 litres d’eau ajoutée à l'eau du bain bien chaude.
- Compresse avec une décoction de 100 g de racine par litre d’eau ou avec une infusion (12 heures) de 100 g par litre d’eau.
- Cataplasme de 25 g de feuilles hachées rapidement bouillies dans 250 ml d'eau.
La valériane pourrait être confondue avec des espèces d’apiacées (ombellifères) toxiques qui peuvent pousser dans le même environnement ; faire attention à la cueillette. Son usage peut entraîner une accoutumance et il vaut mieux l’utiliser sur des périodes courtes (10 jours) entrecoupées de périodes d’abstinence. Il vaut mieux éviter les activités nécessitant une attention soutenue en raison de son effet sédatif (effet qui peut s'ajouter à ceux d'autres plantes ou médicaments calmants). La valériane peut provoquer des maux de tête et des troubles digestifs mineurs. Elle ne doit pas être utilisée en même temps que des médicaments ayant des effets dépresseurs sur le système nerveux central (anxiolytiques, benzodiazépines, etc.).
Trèfle rouge
Trifolium pratense (Fabacées) est aussi appelée Trèfle commun, Trèfle des prés ou Trèfle violet.
Le trèfle rouge est une plante vivace originaire d’Eurasie. Cultivé comme plante fourragère, il s’est naturalisé sur d’autres continents, notamment en Amérique du Nord.
On utilise les fleurs, qui sont astringentes, dépuratives et oestrogéniques
Parmi les principes actifs du trèfle rouge, on trouve :
Le trèfle rouge est une plante vivace originaire d’Eurasie. Cultivé comme plante fourragère, il s’est naturalisé sur d’autres continents, notamment en Amérique du Nord.
On utilise les fleurs, qui sont astringentes, dépuratives et oestrogéniques
Parmi les principes actifs du trèfle rouge, on trouve :
- Des coumarines dont la coumarine et le médicagol.
- Des isoflavonoides parmi lesquels la biochanine A, la daïdzéine, la formononétine, la génistéïne qui sont aussi appelés phytoestrogènes en raison de leurs propriétés oestrogéniques
- Des flavonoides : l’isorhamnétine, la kaempférol, la quercétine et leur dérivés glycosylés.
- Des saponines : les soyasapogénols B à F.
- Une huile essentielle à furfural.
- L’acide salicylique.
- Infusion de 4 g de fleurs dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Teinture (1:10 éthanol à 45 %) à raison de 1 à 2 ml, 3 fois par jour.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 1,5 à 3 ml, 3 fois par jour.
- Extrait normalisé à raison de 40 à 80 mg d’isoflavones par jour.
- Compresse avec une décoction de 40 g par litre d’eau.
Tormentille
![]() |
Photo de Tigerente [GFDL, CC-BY-SA-3.0 or CC BY 2.5], via Wikimedia Commons |
La tormentille est une plante rampante des régions tempérées d’Eurasie qui pousse dans les terrains herbeux et secs. Naturalisée en Amérique du Nord, la potentille ansérine se distingue de sa congénère par ses feuilles à nombreuses folioles dentées (9 à 11) et tomenteuses.
On utilise le rhizome et les parties aériennes, qui sont anti-inflammatoires, astringents, hémostatiques et hypotenseurs.
Parmi les principes actifs de la tormentille, on trouve :
- Des tanins (15 à 22 %) : des procyanidines, l'agrimoniine, la pédonculagine et les lévigatines B et F.
- Des flavonoïdes : le kaempférol, des catéchines.
- Des saponines : l'acide quinovique, l'acide tormentillique et le tormentoside.
- Infusion de 2 à 4 g de parties aériennes séchées dans 150 ml d’eau, 2 à 3 fois par jour.
- Décoction (10 minutes) de 2 à 3 g de rhizome séché dans 150 ml d’eau (après avoir fait macérer 15 minutes dans l'eau), 2 à 3 fois par jour.
- Extrait liquide de rhizome (1 :1 éthanol à 25 %) à raison de 2 à 4 ml, 3 fois par jour.
- Teinture de rhizome (1:5 éthanol à 45-70 %) à raison de 2 à 4 ml par jour, 3 fois par jour.
- Gargarisme, bain de bouche, compresse avec une décoction de 100 g par litre d’eau.
Tilleul
Photo de Hendrik Falk [CC-BY-SA-2.5], via Wikimedia Commons |
Tilia cordata (Tiliacées) est aussi appelée Tilleul des bois, Tilleul à petites feuilles ou Tilleul à feuilles en cœur. Tilia platyphyllos appelée Tilleul à grandes feuilles, Tilia tomentosa appelée Tilleul argenté, Tilia x europaea appelée Tilleul commun ou Tilleul d’Europe et Tilia americana appelée Tilleul d’Amérique ont les mêmes propriétés.
Le tilleul est un arbre à feuilles caduques des régions tempérées de l’hémisphère nord. T. cordata et T. europaea sont des espèces européennes cultivées ailleurs, notamment en Amérique du Nord comme arbres ornementaux. T. americana est une espèce de l’est de l’Amérique du Nord, présente au Québec.
On utilise les fleurs, qui sont antispasmodiques, astringentes, diurétiques, hypotensives, sédatives et sudorifiques, ainsi que l’aubier, qui est antispasmodique, cholérétique, hypocholestérolémiant et hypotenseur.
Parmi les principes actifs du tilleul, on trouve :
- Des flavonoïdes dans la fleur parmi lesquels la myricétine, le kaempférol et la quercétine.
- Une huile essentielle (0,02 à 0,1 % de la fleur) composée de linalol, géraniol, cinéole, carvone, camphre, thymol, carvacrol, citral, citronellal, citronellol, eugénol, limonène, nérol, pinène, terpinéol et farnésol. On lui attribue un effet sédatif.
- Des proanthocyanidines.
- Des tanins dans la fleur et l’écorce.
- Des mucilages (3 à 10 % de la fleur).
- Des coumarines dans l’écorce parmi lesquelles le fraxoside (analgésique et anti-inflammatoire) et l’esculoside (cholérétique et veinotonique).
- L’acide chlorogénique et l’acide caféique.
- Le phloroglucinol (antispasmodique) dans l’écorce.
Contre le rhume, l'angoisse, la nervosité, le stress, l'insomnie, l'hystérie, les palpitations, les vertiges, la céphalée, les spasmes musculaires, l'albuminurie, la rétention d'eau, la lithiase rénale, la colique néphrétique, la colique hépatique, l'hypertension associée à la tension nerveuse et à l'athérosclérose.
Pour prévenir l'athérosclérose.
- Infusion de 2 à 4 g de fleurs dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Décoction (10 min) de 3 à 6 g d'écorce dans 150 ml d’eau, avant chaque repas pendant 10 à 30 jours; laisser infuser 1 après avoir retiré du feu (diurétique et drainage de la vésicule).
- Extrait liquide de fleurs (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 2 à 4 ml, 1 à 2 fois par jour.
- Teinture (1:5 éthanol à 45 %) de fleurs à raison de 1 à 2 ml, 1 à 2 fois par jour.
Contre les spasmes musculaires, les infections oculaires, la peau sèche, les taches brunes sur la peau, les hémorragies, les plaies infectées, les abcès, les ulcères et les brûlures.
- Cataplasme de feuilles bouillies.
- Bain dans lequel on ajoute 2 litres d'une décoction de 15 g de fleurs par litre d’eau.
- Compresse avec une décoction de 20 g de fleurs par litre d’eau.
Théier
![]() |
Image: zirconicusso - FreeDigitalPhotos.net |
Le théier est un arbre à feuilles persistantes qui peut atteindre 10 à 15 m de hauteur quand on ne le taille pas pour faciliter la récolte des feuilles. Originaire des montagnes du sud-est de la Chine, il a été introduit en Afrique, en Inde et en Amérique du Sud.
La couleur du thé (blanc, vert, ou noir) correspond au degré de fermentation qu'il subit au cours de son conditionnement. Sa composition chimique et ses propriétés en sont affectées; le thé blanc est moins fermenté et plus anti-oxydant alors que le thé noir est plus fermenté et plus relaxant.On utilise les feuilles, auxquelles on ajoute parfois les bourgeons, qui sont anti-inflammatoires, antibiotiques, antioxydantes, anticancéreuses, neuroprotectrices, ostéogéniques et stimulantes.
Parmi les principes actifs du thé, on trouve:
- Des méthylxanthines dont la caféine (une feuille de thé vert séchée en contient de 0,5 % à 10 %), la théobromine (0,15 à 0,2 %) et la théophylline (0,02 à 0,04 %).
- Des flavonoïdes dont l'épigallocatéchine (EGC), l'épigallocatéchine-3-gallate (EGCg), l’apigénine, l’isoschaftoside, la vicénine-3 et le quercétol, auxquel on attribue les effets a plupart des effets du thé: une feuille de thé vert séchée contient de 15 à 30 % de catéchines, dont 50 à 75 % d’EGCg.
- Des acides aminés dont la théanine (3 %) à laquelle on attribue l’effet neuroprotecteur et un effet relaxant.
- Des proanthocyanidines.
- Des acides phénoliques dont l’acide gallique et l’acide chlorogénique.
- Une huile essentielle.
Contre la somnolence, l'obésité, l'hypercholestérolémie, la nervosité, le diabète, l'ostéoporose et la diarrhée.
- Infusion à raison de 3 à 10 tasses de thé par jour.
- Cataplasme avec des feuilles de thé.
Symplocarpe
Symplocarpus foetidus (Aracées) est aussi appelée Symplocarpe fétide, Tabac du diable ou Chou puant.
Le symplocarpe est une plante vivace herbacée des marais et des sous-bois humides de l’est de l’Amérique du Nord. L’inflorescence apparait tôt au printemps, avant les feuilles.
On utilise la racine et le rhizome qui sont antispasmodiques et expectorants.
Parmi les principes actifs du symplocarpe, on trouve :
- Une huile essentielle de composition indéterminée, dans la racine.
- La sérotonine dans les feuilles.
Contre la bronchite, la toux et l'asthme.
- Infusion ou décoction de 0,5 à 1 g de racine dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Teinture (1:10 éthanol à 45 %) à raison de 2 à 4 ml, 3 fois par jour.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 0,5 à 1 ml, 3 fois par jour.
Aucune étude ne permet de valider les usages traditionnels et en l’absence de données toxicologiques, il convient de l’utiliser avec précaution. Les femmes enceintes et celles qui allaitent ne devraient pas l’utiliser. Par ailleurs, le symplocarpe peut provoquer des nausées, des vomissements et des maux de tête.
Souci
![]() |
Photo de Ernst Schütte [GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons |
Le souci est probablement originaire du sud de l’Europe, mais il est cultivé et a été propagé depuis tellement longtemps qu’il est difficile d’en situer l’origine exacte. On le fait pousser aujourd’hui dans toutes les régions tempérées du monde. Plante vivace à courte durée de vie, il est généralement cultivé comme une annuelle.
On utilise les fleurs récoltées dès leur éclosion, qui sont anti-inflammatoires, antibiotiques, antifongiques, antispasmodiques, antivirales, cicatrisantes, emménagogues, hémostatiques, immunostimulantes et sudorifiques.
Parmi les principes actifs du souci, on trouve :
- Des flavonoïdes (0,8 %) parmi lesquels l’isorhamnétine, la quercétine et leurs glucosides.
- Les polysaccharides PS-I, PS-II et PS–III (15 %).
- Des terpènes incluant des alcools libres ou estérifiés (α-amyrine, β-amyrine, lupéol, longispinogénine, arnidiol, bréïne, calenduladiol, érythrodiol, faradiol, hélantriol A1, B0, B1 and B2, lupéol, maniladiol, ursadiol) et des saponines (calendulosides C–H).
- Une huile essentielle (0,3 %) composée entre autres de cadinol, de menthone, d’isomenthone, de caryophyllène, d’ α-ionone et de β-ionone.
- Des caroténoïdes (4,7 %).
- La calenduline.
- Infusion de 1 à 4 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Teinture (1:5 éthanol à 90 %) à raison de 0,3 à 1,2 ml, 3 fois par jour.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 40 %) à raison de 0,5 à 1 ml, 3 fois par jour.
- Compresse avec une infusion de 25 g par litre d’eau ou avec la teinture diluée dans l'eau (1:3).
- Cataplasme de feuilles fraîches.
- Lotion avec une décoction (5 minutes) de 100 g par litre d’eau.
- Bain de bouche ou gargarisme avec l'infusion ou avec 2 à 4 ml de teinture dilués dans 250 ml d'eau.
- Huile, crème ou onguent avec 2 à 5 % de souci.
Sisymbre
![]() |
photo de Olivier Pichard [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons |
D’origine européenne, le sisymbre est une plante très commune en Amérique du Nord. Elle pousse dans les terrains vagues, les décombres, les bordures de chemin. Sa tige velue et rêche au toucher porte des petites fleurs jaunes à l’extrémité de ses ramifications. La plante peut facilement être confondue avec d’autres plantes de la même espèce.
On utilise les parties aériennes, qui sont antitussives, expectorantes et mucolytiques.
Parmi les principes actifs du sisymbre, on trouve :
- Des glucosinolates (0,6 à 1 % des parties aériennes) dont la sinigrine et les isothiocyanates qui en dérivent.
- Des mucilages (environ 10 %).
- Des glucosides cardiaques.
- Infusion de 2 g dans 150 ml d’eau, 3 à 4 fois par jour.
- Sirop (100 %) obtenu à partir d’une décoction de sisymbre (3 %) et de réglisse (1 %) ; prendre 45 à 60 ml par jour.
Scutellaire latériflore
Photo de Rolf Engstrand [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons |
Scutellaria lateriflora (Lamiacées) est aussi appelée Scutellaire à petites fleurs ou Scutellaire à fleurs latérales.
Présente au Québec, la scutellaire latériflore est une espèce d’Amérique du Nord qui pousse dans les lieux ensoleillés et humides. C’est une plante vivace à tiges dressées et ramifiées qui peuvent atteindre 60 à 80 cm de haut. Elle produit en été des grappes de petites fleurs roses à mauves alignées d’un seul côté de la hampe florale.
On utilise les parties aériennes récoltées sur des plants de deux ou trois ans, qui sont anticonvulsivantes, antispasmodiques, anxiolytiques et sédatives.
Parmi les principes actifs de la scutellaire, on trouve :
- Des flavonoïdes dont la scutellarine, la scutellaréïne, l’apigénine, l’hispiduline et la lutéoline.
- Des iridoïdes dont le catalpol.
- Une huile essentielle à limonène, terpinéol, cadinène, caryophyllène, farnesène et humulène.
Contre l'agitation, la nervosité, l’anxiété, l'insomnie, les contractures musculaires, les spasmes, les douleurs névralgiques et les douleurs prémenstruelles.
- Infusion de 1 à 2 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Teinture (1:5 éthanol à 45 %) à raison de 1 à 2 ml, 3 fois par jour.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 2 à 4 ml, 3 fois par jour.
En l’absence de données toxicologiques, l’usage de la scutellaire latériflore n’est pas recommandé aux femmes enceintes ou à celles qui allaitent. Des cas d’hépatites ont été rapportés à la suite de l’utilisation de préparations commerciales adultérées avec la germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys).
Scutellaire du Baïkal
Photo de Dalgial [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons |
La scutellaire du Baïkal est une plante vivace d’Asie (Russie, Chine, Corée et Japon) où elle pousse sur les terrains ouverts et ensoleillés C’est une plante arbustive qui peut atteindre 1,20 m et produit des grappes de fleurs mauves.
On utilise la racine récoltée sur des plants de 3 à 4 ans, qui est antiallergique, anti-inflammatoire, antivirale, hépatoprotectrice et sédative.
Parmi les principes actifs de la scutellaire, on trouve :
- Des flavonoïdes dont la baïcaline (14 %), la baïcaleïne (5 %), la wogonine (0,7 %) et le wogonoside (4 %), auxquels on attribue les effets anti-inflammatoires.
- Infusion de 1 à 3 g de racine séchée dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Décoction de 1 à 3 g de racine séchée dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Compresse avec l’infusion
- Cataplasme avec la racine.
Scrofulaire
Photo de Luc Viatour [GFDL, CC-BY-SA-3.0 or CC BY-SA 2.5-2.0-1.0] via Wikimedia Commons |
Scrophularia nodosa (Scrophulariacées) est aussi appelée Scrofulaire des bois, Herbe aux écrouelles ou Scrophulaire noueuse. Scrofularia auriculata appelée Scrofulaire à oreillettes ou Scrofulaire aquatique a des propriétés identiques.
La scrofulaire noueuse est une plante vivace des régions tempérées d’Eurasie qui a été introduite en Amérique du Nord ; on la trouve au Québec. Elle pousse dans les lieux humides, en bordure des fossés ou des rivières.
On utilise les parties aériennes, qui sont anti-inflammatoires, cardiotoniques, laxatives et vulnéraires.
Parmi les principes actifs de la scrofulaire, on trouve :
- Des flavonoïdes parmi lesquels la diosmétine, la diosmine et l’acacétine.
- Des iridoïdes dont l’aucubine, l’harpagide, l’harpagoside et le procumboside auxquels on attribue les effets purgatifs et cardiotoniques.
Contre l'arthrite, la constipation et le diabète.
- Infusion de 2 à 8 g dans 150 ml d’eau, une fois par jour.
- Teinture (1:10 éthanol à 45 %) à raison de 2 à 4 ml par jour.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 2 à 8 ml par jour.
Contre les dermatoses (eczéma, psoriasis, mycose), le prurit, les kystes, les nodules, les indurations, les ulcères, les plaies et l'adénite.
- Cataplasme de plante fraîche.
- Onguent obtenu en ajoutant 10 g de poudre de feuilles à 10 g de suif et 20 g de saindoux fondu.
La scrofulaire est contre-indiquée en cas de tachycardie ou de problèmes cardiaques.
Saule
![]() |
Photo de MPF [GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons |
Salix alba (Salicacées), appelée aussi Saule blanc, Saule vivier, Saule argenté, Saule commun ou Osier blanc, ainsi que S. daphnoides appelée Saule à feuilles de Laurier, Saule à bois glauque, Saule précoce, Saule noir ou Saule faux Daphné, S. fragilis appelée Saule fragile ou Saule cassant, S. pentandra appelée Saule-laurier ou Saule odorant et S. purpurea appelée Saule pourpre, Osier rouge ou Osier pourpre.
Il existe plus de 300 espèces de saules qui peuplent les régions tempérées ou froides de l’hémisphère nord. Certains sont des arbrisseaux nains, d’autres des arbustes ou des arbres. Le saule blanc pousse en Europe, mais il a été introduit ailleurs, notamment en Amérique du Nord.
On utilise l'écorce des branches de 2 ou 3 ans récoltées au printemps, qui est analgésique, anti-inflammatoire, antipyrétique, antirhumastimale et astringente.
Parmi les principes actifs du saule, on trouve:
- Des salicylates comprenant la salicine (entre 0,5 à 10 % selon les espèces), la salicortine, la trémulacine, le saliréposide, la picéïne, la triandrine et leurs dérivés.
- Des flavonoides.
- Des tanins.
Contre l'inflammation et la douleur (dorsalgie, myalgie, mal de tête), les rhumatismes (arthrite), la dyspepsie, les règles douloureuses, la goutte, la diarrhée, la grippe, la congestion des voies respiratoires et la fièvre.
- Poudre d’écorce à raison de 1 à 3 g, 3 fois par jour.
- Décoction (5 minutes) de 1 à 3 g d'écorce dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 1 à 3 ml, 3 fois par jour.
- Vin de saule (1:13, 15 jours) à raison de 30 ml avant les repas, 3 fois par jour (migraine, maux d'estomac ou rhumatisme).
- Teinture d'écorce (1:5 éthanol à 25 %) à raison de 5 à 8 ml, 3 fois par jour.
- Extrait normalisé à raison de 60 à 120 mg de salicyline, 2 fois par jour.
Contre les plaies, les ulcères variqueux, les cors et les durillons.
- Compresse avec une décoction de 100 g par litre d’eau.
- Cataplasme de feuilles macérées pendant 24 heures dans du vinaigre.
Les personnes allergiques ou hypersensibles à l'acide acétylsalicylique pourraient également l'être à l'écorce de saule. Le saule pourrait interagir avec les traitements anticoagulants.
Sarriette
Photo de Isidre blanc [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons |
La sarriette est une petite plante buissonnante originaire du bassin méditerranéen; elle pousse dans les terrains calcaires ensoleillés et secs. S. montana est une plante vivace à tige ligneuse tandis que S. hortensis est une plante annuelle. Elles sont cultivées sur d’autres continents, notamment en Amérique du Nord, comme plantes ornementales et comme plantes aromatiques.
On utilise les parties aériennes (feuilles et fleurs), qui sont antibiotiques, antifongiques, anti-inflammatoires, antiparasitaires, antivirales, carminatives, digestives et stimulantes.
Parmi les principes actifs de la sarriette, on trouve :
- Une huile essentielle (0,7 à 1,6 %) composée entre autres de carvacrol, de cymène, de terpinène, de linalol et de thymol.
- Infusion de 2 à 4 g dans 150 ml d’eau, jusqu’à 3 fois par jour; prendre une tasse le matin à jeun comme vermifuge.
- Compresse avec une infusion de 60 g par litre d’eau.
L’huile essentielle peut causer des irritations de la peau; son usage est déconseillé aux femmes enceintes.
Saponaire
![]() |
Photo de AnRo0002 [CC0], via Wikimedia Commons |
Saponaria officinalis (Caryophyllacées) est aussi appelée Saponaire officinale, Savonnaire, Savonnière, Saponière, Herbe à savon, Herbe à foulon, Savon des fossés ou Savon de fosse.
La saponaire est une plante herbacée originaire des régions tempérées d’Eurasie, qui a été introduite en Amérique du Nord. Elle pousse dans les terrains dégagés et plutôt humides, tels que le bord des chemins, les fossés, les clairières, les prairies et les friches.
La racine de la saponaire, séchée et pulvérisée, a été utilisée comme substitut du savon en raison de sa teneur en saponine, un composé qui a la propriété de mousser au contact de l’eau.
On utilise toute la plante, qui est analgésique, diurétique et expectorante.
Parmi les principes actifs de la saponine, on trouve :
- Des saponines (5 %), dont la gypsogénine et l’acide quillayique.
Contre la toux, la bronchite et les douleurs articulaires.
- Décoction (8 minutes) de 1 à 2 g de racine dans 150 ml d’eau, 2 fois par jour.
Contre les dermatoses (eczéma).
- Compresse avec une décoction de 13 g par litre d’eau.
La saponaire est potentiellement toxique et ne doit pas être utilisée sans supervision médicale, ni de façon prolongée.
Sapin
![]() |
Photo de Cephas [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons |
Abies alba (Pinacées) est appelée Sapin pectiné, Sapin blanc, Sapin de Normandie, Sapin de croix, Sapin argenté, Sapin des Vosges, Sapin commun, Sapin noir ou Sapin à feuilles d’if. Abies balsamea, appelée Sapin baumier a les mêmes propriétés.
L’espèce A. alba est un conifère qui pousse dans les régions montagneuses d’Europe. L’espèce A. balsamea est originaire du nord-est de l’Amérique et été introduite ailleurs.
On extrait des sapins, différentes oléorésines (ou térébenthines), à partir desquelles on produit par distillation l’essence de térébenthine (fraction liquide) et la colophane (fraction solide). Le baume du Canada, qui servait en biologie à la préparation des lames de microscope, est l’oléorésine extraite du sapin baumier. Le sapin blanc fournit la térébenthine des Vosges (ou térébenthine d’Alsace).
On utilise la résine qui exsude du tronc (gomme de sapin), les aiguilles et les bourgeons, qui sont antibiotiques, antimycosiques, antiviraux, expectorants, mucolytiques et rubéfiants.
Parmi les principes actifs du sapin, on trouve :
- Des terpènes tels que le pinène, l’humulène, le carène, le limonène, le camphène, le myrcène et le phellandrène.
Contre les infections des voies respiratoires, la congestion des voies respiratoires, les infections urinaires, les douleurs gastriques ou intestinales, l'inflammation gastro-intestinale, la constipation, l'aérophagie et les douleurs rhumatismales.
- Capsule de gomme de sapin à raison de 1 à 2 capsules de 600 mg chacune, 2 à 3 fois par jour.
- Infusion de 1 à 2 g de bourgeons dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Décoction de 3 g d'écorce interne dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Sirop (100 %) obtenu à partir d’une décoction (5 minutes) de 50 g de pousses de sapin par litre d’eau ; prendre 15 ml par jour, avant chaque repas.
Contre la congestion nasale et pulmonaire, les douleurs dentaires, les douleurs articulaires et musculaires, les spasmes musculaires, les blessures, les ulcères cutanés, les abcès, les verrues, les infections de la peau et les hémorroïdes.
- Inhalation des vapeurs d’un bol d’eau bouillante contenant 30 gouttes d’huile essentielle, plusieurs fois par jour.
- Huile de gomme de sapin (1:5 à chaud) appliquée sur la partie à traiter.
- Bain avec 1,5 ml d'huile essentielle ou en ajoutant 1 litre d’une infusion de 200 à 300 g de bourgeons.
- Cataplasme de gomme de sapin, 2 fois par jour pendant une semaine.
- Lotion, huile ou onguent à la gomme de sapin avec une émulsion contenant 50 % d'huile végétale et 50 % de gomme de sapin.
Le sapin est contre-indiqué aux femmes enceintes et à celles qui allaitent. Il l'est également en cas d'asthme ou de toux sèche. La gomme de sapin peut provoquer de la diarrhée et des éructations. L'huile essentielle peut irriter la peau et les muqueuses.
Sanguisorbe
Photo de Jean-Marc PLANCHON [Public domain], via Wikimedia Commons |
Sanguisorba officinalis (Rosacées) est aussi appelée Sanguisorbe officinale, Pimprenelle officinale, ou grande Pimprenelle.
La sanguisorbe est une plante vivace herbacée originaire des régions tempérées d’Eurasie. Elle pousse dans les prairies humides, en altitude.
On utilise la racine et les parties aériennes, qui sont astringentes, hémostatiques et vulnéraires.
- Des tanins dont l’acide sanguisorbique.
- Des flavonoïdes.
- Une huile essentielle.
Contre la diarrhée, les colites, les hémorroïdes, les règles abondantes et le manque de lait.
- Infusion de 2 à 6 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour, en dehors des repas.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 2 à 6 ml, 3 fois par jour.
- Teinture (1:5 éthanol à 45 %) à raison de 2 à 8 ml, 3 fois par jour.
Contre les brûlures, les plaies, les hémorragies, l’eczéma et les hémorroïdes.
- Cataplasme de feuilles fraîches.
- Compresse ou lotion avec une décoction (3 minutes) de 50 g par litre d’eau.
Salicaire
Lythrum salicaria (Lythracées) est aussi appelée Salicaire officinale, Lythrum salicaire, Salicaire commune, Lysimaque rouge ou Herbe aux coliques.
Originaire d’Europe, la salicaire est naturalisée en Amérique du Nord. Cette grande plante vivace aux longs épis de fleurs violacées pousse dans les sols humides, voire submergés pendant une partie de l’année, tels que les marais et les rives de cours d’eau.
On utilise les parties aériennes, qui sont antidiarrhéiques, anti-inflammatoires, antiseptiques, astringentes, hémostatiques et vulnéraires.
Parmi les principes actifs de la salicaire, on trouve :
- Des tanins galliques, dont l’œnothéine B, et des tanins ellagiques, parmi lesquels la vescalagine, la castalagine et les salicarinines A à C. On leur atribue l’effet astringent, antidiarrhéïque et hémostatique.
- Des flavonoïdes parmi lesquels l’orientine et la vitexine, responsables de l’effet anti-inflammatoire.
Un extrait liquide de salicaire appelé Salicairine est vendu librement en France pour le traitement de la diarrhée.
Contre la diarrhée (dysenterie), l'inflammation gastro-intestinale (colite, gastroentérite), la fièvre, la catarrhe, la leucorrhée, l'hématurie et la ménorragie.
- Infusion de 4 à 5 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour entre les repas.
- Teinture (1:2 éthanol à 45 %) à raison de 0,75 ml, 3 fois par jour.
Contre les infections oculaires, les hémorragies, les plaies suppurantes, la leucorrhée, la vaginite, les ulcères variqueux et les dermatoses (impétigo, eczéma).
- Lotion , lavement ou compresse avec une infusion de 40 g par litre d’eau.
- Poudre appliquée sur la plaie ou l'hémorragie.
- Onguent contenant 8 % de salicaire.
Romarin
![]() |
Photo de Petar43 [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons |
Originaire des pays méditerranéens, le romarin a été introduit dans des pays à climats chauds et plutôt secs où il est cultivé comme plante condimentaire. Cet arbrisseau à floraison mauve peut atteindre 1,50 mètres de haut.
On utilise les feuilles (si possible au moment de la floraison), qui sont anti-inflammatoires, antirhumatismales, antiseptiques, carminatives, cholagogues, cholérétiques, digestives, hépatoprotectrices et spasmolytiques.
Parmi les principes actifs du romarin, on trouve :
- Une huile essentielle (1 à 2,5 %) composée entre autres de pinène, de limonème, de bornéol, de camphène, de camphre, de linalool, de verbinol et de cinéol. La composition varie selon les chémotypes.
- Des flavonoïdes dont l’apigénine, la diosmine, la diosmétine, l’hispiduline et la népétine.
- Des tanins.
- L’acide rosmarinique auquel on attribue un effet anti-inflammatoire.
- La rosmaricine.
On distingue 3 chémotypes de romarin : le chémotype à camphre, le chémotype à verbénone et le chémotype à cinéol.Contre les troubles hépatiques et gastro-intestinaux (dyspepsie, flatulences, spasmes), les troubles de la circulation sanguine, le mal de tête, les troubles de mémoire et de concentration, le stress, la fatigue, l'épilepsie et les infections respiratoires.
- Infusion de 1 à 2 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Teinture (1:5 éthanol à 70 %) à raison de 1 à 2 ml, 3 fois par jour.
- Huile essentielle à raison de 0,1 ml (2 gouttes) par jour.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 45 %) à raison de 2 à 4 ml, 3 fois par jour.
- Extrait liquide (1:10-15 éthanol à 15-25 %) à raison de 20 m, 2 à 3 fois par jour
- Compresse avec une décoction (10 minutes) d'une poignée de romarin par litre d'eau.
- Bain (20 min) avec 50 g de plante séchée ou avec 1 litre de décoction (1:20) ajoutés à l’eau du bain, ou encore avec 10 à 27 mg d'huile essentielle par litre d’eau (rhumatismes, fatigue ou troubles de la circulation); prendre ce bain stimulant le matin pour ne pas nuire au sommeil et pas plus de 2 fois par semaine.
- Onguent ou crème contenant 6 à 10 % d’huile essentielle à appliquer 2 à 3 fois par jour.
Les geais bleus aussi ...
...sont gourmands, mais eux, ils préfèrent les arachides. Ils viennent vers 10 heures, l'heure de mon thé et nous faisons une petite pause ensemble. Si je ne suis pas au rendez-vous, ils ont tôt fait de me rapeller à l'ordre. Qui a entendu un geai bleu sait de quoi je parle !
Comme les autres corvidés, ils ne sont pas dénués d'intelligence. Avant de partir décortiquer leur cacahuète dans l'arbre voisin, ils soupèsent chacune d'entre elles et arrêtent leur premier choix sur la plus lourde. Il faudra que je vous montre ça un jour.
Rhubarbe
![]() |
Photo de Wouter Hagens [Public domain], via Wikimedia Commons |
Rheum palmatum (Polygonacées) est appelée Rhubarbe de Chine, Rhubarbe palmée ou Rhubarbe décorative. Rheum officinale appelée Rhubarbe officinale a des propriétés identiques. Rheum rhabarbarum appelée Rhubarbe des jardins et Rheum rhaponticum appelée Rhubarbe sauvage sont utilisées en cuisine et sont moins actives.
La rhubarbe est une grande plante vivace originaire de Chine et du Tibet. Elle est cultivée et naturalisée ailleurs, notamment en Europe et en Amérique du Nord.
La rhubarbe est une grande plante vivace originaire de Chine et du Tibet. Elle est cultivée et naturalisée ailleurs, notamment en Europe et en Amérique du Nord.
En cuisine, on utilise uniquement le pétiole (partie qui relie la tige à la feuille). Toutes les autres parties aériennes contiennent des concentrations d’acide oxalique suffisamment élevées pour être toxiques.
On utilise la racine et le rhizome, qui sont antibactériens, laxatifs à forte dose, antidiarrhéiques à faible dose et astringents.
Parmi les principes actifs de la rhubarbe, on trouve :
Parmi les principes actifs de la rhubarbe, on trouve :
- Des anthraquinones (2 à 12 % du poids sec de la racine) telles que la rhéine, l’aloe-émodine, l’émodine, le chrysophanol et la physcione, ainsi que leurs dérivés : les sennosides A et B, les palmidines A, B et C, la sennidine C, les rhéidines B et C, responsables de l’effet laxatif.
- Des flavonoïdes catéchiques.
- Des tanins (5 à 10 %) galliques et catéchiques, responsables de l’effet astringent.
- L’acide oxalique.
Contre la constipation et la dyspepsie.
- Racine séchée à raison de 0,2 à 1 g, 3 fois par jour.
- Infusion (20 minutes) de 1 à 2 g de racine dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Extrait normalisé à raison de 10 à 30 mg d’anthraquinones par jour.
Contre l’herpès labial.
- Crème contenant 2,3 % (m/m) de rhubarbe et 2,3 % (m/m) de sauge, appliquée toutes les 4 heures pendant la journée, dès l’apparition des lésions et pendant 14 jours
La rhubarbe peut provoquer des spasmes intestinaux douloureux. Elle est contre-indiquée en cas d'occlusion intestinale, de maladies inflammatoires des intestins et de déshydratation. Elle interagit avec les glycosides cardiaques, les antiarythmiques et les médicaments hypokaliémiques (corticostéroïdes, diurétiques). Son utilisation avec le réglisse peut entraîner une hypokaliémie. Les femmes enceintes ou qui allaitent ne doivent pas l’utiliser. Dans tous les autres cas, il ne faut pas en consommer plus de deux semaines de suite. La dose ne doit pas dépasser 30 mg de rhéine (ou d’autres dérivés anthraquinoniques) par jour.
Rhodiole
Photo d'Olaf Leillinge [CC-BY-SA-2.5 ou GFDL], via Wikimedia Commons |
Rhodiola rosea (Crassulacées) est aussi appelée Rhodiole rose, Orpin rose ou Orpin odorant.
La rhodiole est une plante succulente des régions subarctiques et montagneuses de l’hémisphère nord.
On utilise le rhizome et les racines, qui sont adaptogènes, antidépressifs, antioxydants et stimulants.
Parmi les principes actifs de la rhodiole, on trouve:
Pour améliorer les performances cognitives et physiques, pour accélérer la convalescence et pour accroître la résistance au stress.
La rhodiole est une plante succulente des régions subarctiques et montagneuses de l’hémisphère nord.
On utilise le rhizome et les racines, qui sont adaptogènes, antidépressifs, antioxydants et stimulants.
Parmi les principes actifs de la rhodiole, on trouve:
- Des phényléthanoïdes dont le tyrosol et le rhodioloside (ou salidroside).
- Des phénylpropanoïdes parmi lesquels la rosine, la rosarine et la rosavine.
- Des flavonoïdes parmi lesquels l’herbacétine, la gossypétine, le kaempférol, la rhodionine, la rhodionidine, la rhodiolgine, la rhodiolgidine, la rhodaline la rhodalidine et la rhodiosine.
- Des acides phénoliques: l'acide gallique et l'acide chlorogénique.
- Une huile essentielle (0,05 à 1 %) composée entre autre de géraniol, menthadiène, limonène, pinène, décanol, dodécanol, rosiridol et rosiridine.
Pour améliorer les performances cognitives et physiques, pour accélérer la convalescence et pour accroître la résistance au stress.
- Extrait normalisé jusqu'à 5 mg de salidroside (ou rhodioloside) ou 15 mg de rosavine par jour.
- Extrait sec (1,5-5:1 éthanol à 70 %) à raison de 50 à 250 mg, 1 à 2 fois par jour.
Renouée des oiseaux
![]() |
Photo de Anneli Salo [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons |
Polygonum aviculare (Polygonacées) est aussi appelée Traînasse, Centinode, Herbe à cochons, Herbe des Saints-Innocents ou Herbe aux cent nœuds.
La renouée des oiseaux est une plante rampante à petites fleurs blanches ou roses, originaire d’Eurasie et naturalisée ailleurs, notamment en Amérique du Nord. Elle est répandue dans les friches, les terrains vagues, les bords de route et les lieux habités où elle peut pousser dans les interstices des sols artificiels.
Parmi les principes actifs de la renouée, on trouve :
La renouée des oiseaux est une plante rampante à petites fleurs blanches ou roses, originaire d’Eurasie et naturalisée ailleurs, notamment en Amérique du Nord. Elle est répandue dans les friches, les terrains vagues, les bords de route et les lieux habités où elle peut pousser dans les interstices des sols artificiels.
Parmi les principes actifs de la renouée, on trouve :
- Des tanins.
- Des flavonoïdes (0,2 à 1 %) parmi lesquels le kaempférol, la quercétine, la myricétine et l’avicularine.
- Des mucilages.
- L’acide silicique (1 %) et des silicates.
- Des coumarines.
On utilise toute la plante, qui est astringente, diurétique, expectorante, hémostatique, hypoglycémiante et reminéralisante.
Contre l'hémoptysie, la rétention d'eau, la cystite, la lithiase rénale, la goutte, les rhumatismes (arthrite), la fibromyalgie, la spasmophilie, l'hyperglycémie, la diarrhée (dysenterie), l'entérite, l'ulcère gastroduodénal, l'inflammation et l'hypersécrétion des voies respiratoires, la toux, les règles abondantes ou longues, les varices, la phlébite et les hémorroïdes.
Contre l'hémoptysie, la rétention d'eau, la cystite, la lithiase rénale, la goutte, les rhumatismes (arthrite), la fibromyalgie, la spasmophilie, l'hyperglycémie, la diarrhée (dysenterie), l'entérite, l'ulcère gastroduodénal, l'inflammation et l'hypersécrétion des voies respiratoires, la toux, les règles abondantes ou longues, les varices, la phlébite et les hémorroïdes.
- Plante séchée à raison de 4 à 6 g par jour.
- Infusion de 1 à 2 g dans 150 ml d’eau, 3 à 4 fois par jour; on peut y ajouter de la menthe ou de la mauve.
- Teinture (1:10 éthanol 45 %) à raison de 1 ml, 3 fois par jour.
Contre les plaies, les hémorragies et les dermatoses.
- Cataplasme de feuilles fraîches, rincées et broyées.
- Compresse avec une décoction de 40 g par litre d’eau, plusieurs fois par jour.
La renouée des oiseaux est contre-indiquée en cas de traitement anticoagulant.
Reine-des-prés
![]() |
Photo de Rasbak [GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons |
Filipendula ulmaria (Rosacées) est aussi appelée Ulmaire, Spirée ulmaire ou Fausse Spirée.
La Reine-des-prés est une plante vivace originaire d’Europe qui pousse dans les sols humides. Elle est cultivée en Amérique du Nord et s’échappe parfois des jardins.
On utilise les parties aériennes et les fleurs, qui sont analgésiques, antidiarrhéique, anti-inflammatoires, antipyrétique, antirhumatismales, astringentes et diurétiques.
Parmi les principes actifs de la Reine-des-prés, on trouve :
La Reine-des-prés est une plante vivace originaire d’Europe qui pousse dans les sols humides. Elle est cultivée en Amérique du Nord et s’échappe parfois des jardins.
On utilise les parties aériennes et les fleurs, qui sont analgésiques, antidiarrhéique, anti-inflammatoires, antipyrétique, antirhumatismales, astringentes et diurétiques.
Parmi les principes actifs de la Reine-des-prés, on trouve :
- Des flavonoides incluant des flavonols, des flavones, des flavanones et des dérivés, notamment l’hyperoside, le spiréoside, le kaempférol-glucoside et l’avicularine.
- Une huile essentielle dont les principaux composants sont des salicylates, notamment le salicylaldéhyde (jusqu’à 70%), la gaulthérine, l’isosalicine, le méthylsalicylate, la monotropitine, la salicine, l’acide salicylique et la spiréine.
- Des tanins.
Contre la migraine, la fièvre, le rhume, la névralgie, les douleurs musculaires et articulaires (arthrite), l'urémie, la goutte, l'anémie, la gastrite, l'ulcère gastroduodénal, la dyspepsie, la diarrhée, la cystite, la cellulite et l'obésité.
- Infusion de 4 à 6 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Teinture (1:5 éthanol à 45 %) à raison de 2 à 4 ml, 3 fois par jour.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 2 à 6 ml, 3 fois par jour.
Contre les douleurs articulaires et les plaies infectées.
- Compresse avec une décoction de 40 g par litre d’eau.
- Cataplasme de feuilles ou de fleurs bouillies rapidement, appliqué pendant 15 à 20 minutes.
La reine-des-prés est contre-indiquée en cas d'allergie à l'aspirine.
Réglisse
Photo de3 Jeansef at fr.wikipedia [CC-BY-SA-2.5], de Wikimedia Commons |
La réglisse est une plante vivace et herbacée qui pousse sous les climats chauds. Originaire de l’ouest de l’Asie et des Balkans, elle est cultivée sur d’autres continents, notamment dans le sud des États-Unis.
On utilise la racine, qui est adoucissante, antiacide, antibiotique, anti-inflammatoire, antispasmodique, antitussive, expectorante, hypertensive, mucolytique, sécrétagogue de la muqueuse gastrique et vulnéraire.
Parmi les principes actifs de la réglisse, on trouve:
- Des terpénoïdes dont la glycyrrhizine (jusqu’à 24 % de la racine) et son aglycone l’acide glycyrrhétinique.
- Des coumarines : la glycyrine, la héniarine, la liqcoumarine et l’ombélliferone.
- Des flavonoides.
- Une huile essentielle (0,047 %) contenant plus de 80 composés.
Le carbenoloxone est un dérivé hémisynthétique de l’acide glycyrrhétinique, qui est utilisé en médecine pour traiter les ulcérations et les inflammations du tube digestif.
Contre la congestion des voies respiratoires, le rhume, la bronchite, la toux, l'asthme, le mal de gorge (laryngite), la dyspepsie (les brûlures d'estomac), la gastrite, l'ulcère gastroduodénal, la colique et l'insuffisance surrénalienne.
- Racine séchée à raison de 2 à 4 g, 3 fois par jour.
- Jus extrait de la racine à raison de 0,5 à 1 ml par jour (congestion des voies respiratoires) ou de 1,5 à 3 ml par jour (ulcère gastroduodénal).
- Infusion de 1 à 5 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Décoction (15 minutes) de 1 à 5 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Extrait liquide (1:1) à raison de 2 à 4 ml, 3 fois par jour, après les repas.
- Extrait de réglisse déglycyrrhizinée (DGL) à raison de 2 à 4 comprimés de 380 mg, 3 à 4 fois par jour.
- Bain de bouche avec une décoction concentrée de 200 g par litre d’eau.
- Compresse avec la décoction.
- Crème ou gel contenant 2 % de réglisse.
Raifort
Photo de Hugo.arg [GFDL, CC-BY-SA-3.0 or CC BY-SA 2.5-2.0-1.0] via Wikimedia Commons |
Armoracia rusticana syn. Cochlearia armoracia, Armoracia lapathifolia (Brassicacées) est aussi appelée Grand Raifort, Raifort sauvage, Cranson, Moutarde des Allemands, Moutarde des capucins, Cran de Bretagne, Cran des Anglais, Radis de cheval, Herbe aux cuillères, Herbe au scorbut, ou Armoracie rustique.
Originaire d’Eurasie et naturalisée ailleurs, notamment en Amérique du Nord, le raifort est cultivé pour sa racine qui est utilisée comme condiment. C’est une grande plante vivace (60 cm de haut) à grandes feuilles et à petites fleurs blanches qui préfère les terrains humides.
On utilise la racine, qui est antibiotique, digestive, diurétique, stimulante et sudorifique.
Parmi les principes actifs, on trouve :
Originaire d’Eurasie et naturalisée ailleurs, notamment en Amérique du Nord, le raifort est cultivé pour sa racine qui est utilisée comme condiment. C’est une grande plante vivace (60 cm de haut) à grandes feuilles et à petites fleurs blanches qui préfère les terrains humides.
On utilise la racine, qui est antibiotique, digestive, diurétique, stimulante et sudorifique.
Parmi les principes actifs, on trouve :
- Des coumarines : l’esculétine et la scopolétine.
- Des peroxydases.
- Une huile essentielle contenant des glucosinolates, la sinigrine et la gluconasturtiine qui sont des hétérosides soufrés, ainsi que des isothyocyantes, leurs dérivés.
Contre les infections respiratoires (rhume), la congestion des voies respiratoires, la sinusite, l'asthme, l'enrouement, les infections urinaires, la lithiase urinaire, l'œdème, l'inflammation des articulations (arthrite), l'allergie, la fatigue et l'anémie.
- Racine fraîche à raison de 2 à 5 g, 2 à 3 fois par jour ; on peut aussi la trancher et la sucer (sinusite, allergie ou rhume).
- Suc extrait de 20 g de racine, par jour.
- Infusion de 2 à 5 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Sirop (100 %) obtenu à partir d’une infusion (2 heures) de 15 g de racine par litre d’eau; prendre 5 ml, 3 fois par jour, avant les repas, pendant 10 à 20 jours.
Contre les douleurs musculaires et articulaires, la congestion des voies respiratoires et la bronchite.
- Cataplasme de racine fraîche râpée (appliqué dans le dos en cas de bronchite).
Le raifort est irritant pour les muqueuses et la peau et il peut provoquer des vomissements à forte dose. Son usage est contre-indiqué aux personnes souffrant d'ulcère gastroduodénal ou d’hypothyroïdie, aux femmes enceintes et à celles qui allaitent.
https://qc-simples.blogspot.ca/2015/11/raifort.html
Inscription à :
Articles (Atom)