Comme ce tapis de lierre terrestre au bord du chemin dans le boisé du Tremblay, hier soir.
Avant que le vent du nord les emporte...
...j'en ai ramassé quelques unes pour me souvenir de ces jours où le soleil était plus brûlant qu'aujourd'hui. C'était ce matin au mont Saint-Bruno et j'espère que Jacques Prévert ne m'en voudra pas.
De gauche à droite: Chêne rouge, Érable à sucre, Bouleau gris, Tilleul d'Amérique, Peuplier à grandes dents, Peuplier faux-tremble, Érable argenté et Hêtre à grandes feuilles
Pruine ou poils ?
Dans un coin de la chambre, près de la fenêtre, un Platycerium bifurcatum cohabite dans un vieux dessous de pot avec un petit Phalaenopsis je-ne-sais-quoi.
Bien que les deux plantes soient très éloignées l'une de l'autre dans l'arbre phyogénétique (les fougères étant bien plus anciennes que les orchidées), elles ont en commun d'être originaires d'Asie du Sud-Est et d'être des plantes épiphytes, ce qui expliquent pourquoi elles se contentent pour l'hébergement d'un dessous de pot rempli de sphaigne.
Je dois avouer que j'aime beaucoup ce platycerium que nous avons adopté très très jeune. Il faut dire qu'il n'est pas banal avec ses deux types de frondes: les stériles, rondes et plates, qui lui permettent de s'ancrer en se moulant sur leur support, et les fertiles, élancées et lobées, qui lui valent son nom de corne d'élan.
Sur ces dernières, on lit partout qu'elles sont pruineuses. Et effectivement, les "feuilles" du platycerium, surtout les plus jeunes, sont recouvertes d'une matière duveteuse suffisamment dense pour leur donner une coloration blanchâtre. Comme je ne suis pas du genre "ostineux", j'avais admis et je répétais à qui voulait l'entendre que c'était de la pruine, c'est-à-dire une sécrétion cireuse produite par l'épiderme (comme sur les prunes). Mais ce matin, en y regardant de plus près avec ma loupe, je me suis aperçu qu'il s'agissait en fait de petites touffes de poils en forme d'étoiles, rien à voir donc avec de la pruine bien que la fonction de protection contre les intempéries et l'évaporation soit similaire.
Bientôt la couleur
Un 2 décembre sur le mont Saint-Bruno
Le poil dans les excréments désigne un carnivore; la forme, la taille et l'emplacement au milieu du chemin font penser à notre renard roux. |
L'anthrisque n'attend plus que le printemps |
Un automne dans les règles
La petite bête qui monte, qui monte
Gratte moi (l'herbe à) la puce que j'ai dans le dos
Si tu l'avais grattée plus tôt
Elle ne s'rait pas montée si haut
Côte de bette rouge 2015
Parmi les plus présentes-à-table, citons la betterave, l'épinard, la salicorne et la nouvelle vedette des sociétés aisées qui ont le temps de se préoccuper de leur bien-être, le Quinoa (Chenopodium quinoa). Dans certaines sociétés d'Amérique du Sud décimées par les précédentes, on la cultive depuis au moins 5000 ans et on n'en fait pas tout un plat; on en fait probablement plusieurs.
Mais revenons à la bette. Toutes les parties aériennes de la plante se mangent. les cardes (pétioles) de la bette et les nervures se déclinent aussi en jaune, en orange et en blanc. C'est beau sur une table.
Alléluia
Espèces d'épiphytes
Les larmes du Dieffenbachia
Anthrisque des bois, Anthriscus sylvestris, Wild Parsley
Que décidera la nouvelle ?
Je me demande bien si la nouvelle feuille prendra la place d'une ancienne, devenue moins productive, ou si elle commencera une nouvelle rangée ?
Ambroisie à feuilles d'Armoise, Ambrosia artemisiifolia, Small Ragweed
Comme toutes les stars, elle a ses légendes et une autre version de l'histoire suggère qu'elle serait une arme développée par la nature pour nous inciter à moins utiliser nos automobiles. Des scientifiques australiens ont ainsi montré que la production de pollen augmente en fonction du taux de gaz carbonique dans l'air: Rising CO2 and pollen production of common ragweed (Ambrosia artemisiifolia L.), a known allergy-inducing species: implications for public health., L.H .Ziska and F.A. Caulfield, Australian Journal of Plant Physiology 27(10) 893 - 898. 2000.
Ça fait presque peur.
Vérâtre vert, Veratrum viride, Indian Poke
Le vérâtre mérite son surnom car il contient de la vératrine, un alcaloïde hypotenseur et bradycardisant (qui ralentit le rythme cardiaque). Il a déjà été utilisé par les médecins d'antan, mais comme il entraînait autant de décès que de guérisons, l'usage a été abandonné.