Exuvie

Exuvie de libellule

L'exuvie est l'enveloppe chitineuse abandonnée par un animal (arthropode ou vertébré) après sa mue. Dans le cas de la libellule, la transformation est radicale puisque le changement de forme s'accompagne d'une rupture complète avec son milieu d'origine; la larve étant aquatique.
Elle échappe à sa condition par le dos en s'extrayant péniblement de sa vieille cuticule et en abandonnant les trachées qui lui permettaient de respirer (les filaments blancs).

Exuvie de libellule
Exuvie de libellule

Parc des Étangs-Antoine-Charlebois


Entre Sainte-Julie et Saint-Amable, on peut voir du ciel (ou de Google earth), une série de plans d'eau dont l'alignement et la géométrie n'ont pas l'air très naturel. Il s'agit d'une friche industrielle déjà ancienne et devenue un parc à vocation éco-récréative depuis l'année dernière.
Ces étangs sont les traces laissées par le passage des sablières. Moraine, esker ou autre souvenir laissé par le glacier qui recouvrait le Québec pendant le Wisconsin, il faudrait être géologue pour le dire. En tout cas, c'est une question que ne se sont pas posés les industriels qui ont su transmuter en argent ces dépôts de sable vieux de plus de 15000 ans. Puis, l'exploitation a été abandonnée; le sable était-il plus doré ailleurs ?
Toujours est-il que l'eau a vu dans les dépressions du paysage, une ambiance propice à se recueillir après tant de ruissellements.
Et le résultat est beau; on a du plaisir à parcourir les sentiers pour découvrir une flore psammophile, mais pas seulement.

Parc des Étangs-Antoine-Charlebois
Parc des Étangs-Antoine-Charlebois
Parc des Étangs-Antoine-Charlebois
Parc des Étangs-Antoine-Charlebois
Parc des Étangs-Antoine-Charlebois
Tortue peinte
Bleuet des champs
Polygale sanguin
Polygale sanguin
Tabac indien
Pois vivace
Rudbeckie
Verge d'or à feuilles étroites


Quelle erreur !

Au jardin, nous n'utilisons pas de pesticides et préférons miser sur la biodiversité, non pour éradiquer les différents fléaux qui menacent nos plantes, mais pour en contrôler la prolifération. Jusqu'à présent, la méthode s'était avérée efficace et l'équilibre des forces maintenait le jardin à l'abri d'une chimie délétère. Jusqu'à présent, car depuis l'apparition du premier scarabée japonais en juillet 2013, rien ne va plus. 
Jusqu'en 2016, ils étaient si peu nombreux qu'on ne les remarquait même pas et que leurs dégâts restaient invisibles. Puis, en 2016, ils ont commencé à dévorer les roses de l'unique rosier du jardin. Je ne suis pas un fanatique des rosiers, mais celui-là (je ne connais pas la variété), je l'aime bien: il était là avant nous (respect), il fleurit abondamment, il parfume le jardin et il ne demande aucun entretien. 
Donc, cette année, décidé à profiter de ses fleurs et fatigué de retirer les scarabées à la main, j'ai investi dans un de ces pièges olfactifs qui sont apparus dans le commerce peu après l'apparition des insectes (un fléau n'attend pas l'autre). Rien de très chimique, rassurez-vous. Il s'agit d'un appât olfactif collé sur un support en plastique sur lequel les insectes se posent puis glissent dans un sac d'où ils ne peuvent ressortir. 
L'efficacité est redoutable et, après avoir vérifié que seuls les scarabées japonais étaient attirés, je l'ai adopté. Erreur !

Piège à scarabée japonaisPiège à scarabée japonais

Aujourd'hui, je guidais une excursion naturaliste de la Société de biologie de Montréal, et une participante (merci Lilianne, j'espère ne pas écorcher l’orthographe de ton prénom) m'a appris, preuve à l'appui, que Popillia japonica japonais avait trouvé son prédateur naturel sous la forme d'une petite mouche indigène appelée Istocheta aldrichi. Celle-ci pond ses œufs sur la carapace de son hôte et la larve pénètre dans l'insecte pour s'en nourrir. De retour à la maison, j'ai capturé quelques insectes pour vérifier le parasitage et j'ai pu constaté qu'un scarabée sur trois était infecté. Je vais donc retirer le piège pour favoriser la mouche et me fier au cycle naturel des choses.

Scarabée japonais
Popillia japonica sain (à gauche) et infecté par des oaufs d'Istocheta aldrichi (à droite).

Plantes médicinales. Tradition, science et santé

Si vous vous intéressez aux vertus thérapeutiques des plantes, si vous vous interrogez sur leur capacité à nous soigner ou si vous voulez joindre l'utile à la contemplation des fleurs, vous aurez probablement envie de lire ce nouveau magazine de la Guilde des herboristes du Québec.
Dans ce deuxième numéro fraîchement publié, je vous raconte comment le saule est devenu l'aspirine. C'est l'histoire de l'élaboration des trois quarts de nos médicaments et de la naissance d'une science, la pharmacologie. C'est aussi une tentative de renouer le lien entre la tradition et la modernité.

Figuier des pagodes

L'espèce est sacrée dans les pays bouddhistes et hindouistes, car c'est en méditant à l'ombre de son feuillage que Bouddha a atteint l'Éveil et c'est à son pied qu'est né Vishnu.
Un morceau de Peaux

Figuier des pagodes
Figuier des pagodes