Un 25 septembre vers le lac des Quinze

En ce 25 septembre de l'an de grâce 2021, nous décidâmes de remonter la rivière des Outaouais jusqu'à sa source. Nous fîmes un arrêt à Notre-Dame-du-Nord, là où la rivière devient le lac Témiscamingue, dans le but d'obtenir la bénédiction de notre expédition, puis remontâmes le cours de la rivière vers le lac des Quinze.

La rivière des Outaouais au lac Kakake: à partir de là, nous empruntons "l'explorateur", un des chemins de randonnée balisés par l'organisme Récré-eau des Quinze.

Au lac Kakake, au bout du chemin du Pouvoir, nous fûmes contraints d'abandonner notre monture pour continuer à pied. Après 4 heures de marche dans une jungle froide et hostile, peuplée d'arbres vertigineux et de créatures toutes plus étranges les unes que les autres, nous dûmes nous avouer vaincus et rebrousser chemin.

Polystic faux-acrostic
Pin blanc

De retour à notre camp de base, nous réalisâmes la vanité de notre tentative en consultant Wikipedia qui nous apprit que la rivière des outaouais est le plus long cours d'eau du Québec (1271 km) et que sa source, parfaitement identifiée, est le lac des Outaouais situé bien au-delà de nos capacités.

Un monstre inconnu, capturé et confié aux experts de iNaturalist.com
Un autre trop rapide pour la pellicule numérique, mais connu sous le nom de Grand Pic

Un 24 septembre sur les hauts d'Obadjiwan-Fort Témiscamingue

En jouant à poser son doigt au hasard sur une carte pour connaitre sa prochaine destination, on peut se retrouver au bord du lac Témiscamingue. Frontière naturelle entre le Québec et l'Ontario, le nom vient de l'Algonquin "temi kami" qui se traduit par "eaux profondes", et avec ses 120 mètres de profondeur, on peut dire que les algonquins avaient vu juste.

En 1685, les Français établissent un premier poste de traite avec la nation Timiskaming dans un détroit du lac permettant la surveillance des allers et venues des autochtones, mais surtout des anglais, sur cette voie de communication essentielle vers le Nord et la baie d'Hudson qu'était la rivière des outaouais.
Chêne à gros fruits
Et son client, l'écureuil roux

Un 19 septembre dans le boisé du Tremblay

Ah, qu'on était bien, hier, dans le boisé du Tremblay ! 

Les dernières belles journées de l'été ont quelque chose de spécial que j'ai du mal à définir, mais qui ressemble au bonheur. Une espèce de douceur dans l'air, de quiétude et de silence aussi, ou peut-être la lumière, je ne sais pas.

Le pimbina est en fruits, mais il est préférable d'attendre la première gelée pour cueillir.
Les raisins de la vigne des rivages (Vitis riparia) sont comestibles comme ceux de de la vigne eurasienne (Vitis vinifera). C'est cette vigne qui a sauvé l'eurasienne du phylloxéra. Et pour cause, elle a grandi avec l'insecte, lui aussi, américain et a eu le temps de l'apprivoiser.
Gentiane d'Andrews
Aster à ombelles
La paruline à croupion jaune affiche son identité, même en plumage d'automne
Une aubépine parmi tant d'autres