Le deuxième oiseau de l'année

C'était hier, après avoir annoncé que mon premier oiseau de l'année était la tourterelle triste, que ce pic flamboyant est venu nous visiter. Si l'année dernière finissait bien, la nouvelle commence de la même façon. 

Commun en été au Québec, il est plutôt rare de le voir en hiver qu'il passe plus au sud. Cela peut se comprendre, car contrairement aux autres membres de sa famille qui creusent le bois à la recherche d'invertébrés, lui préfère se nourrir en fouillant le sol. Celui-là est un mâle, à cause des moustaches.

Le premier oiseau de l'année

La tradition chez les observateurs d'oiseaux veut que l'on proclame le premier oiseau observé au départ de la nouvelle année. Même si la tradition confine parfois au concours et en pousse certains à se fermer les yeux jusqu'à ce qu'ils trouvent l'oiseau "extraordinaire", je la suis et vous annonce que mon premier oiseau de l'année est, sans grande surprise, une tourterelle triste. 

Une année qui finit bien

Pendant que les imprudents et les brandisseurs de liberté individuelle faisaient la file d'attente devant les centres de test pour la COVID 21, ma blonde et moi nous promenions dans un parc des Îles de Boucherville déserté où nous fûmes accueillis par un renard roux tenant en sa gueule un lapin de réveillon. 

Harle couronné et Canard colvert

Sur l'eau encore libre du chenal principal de l'archipel, plongeurs et barboteurs se tenaient compagnie. Un peu plus loin, nous avons croisé un vison d'Amérique qui s'en allait les rejoindre, puis quelques cerfs de Virginie en tenue de gala. Finalement, l'heure avançant et les visiteurs affluant, nous avons pris le chemin du retour.