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Les liens qui nous unissent

Érable rouge

Sur le mont Saint-Bruno, l'eau ruisselle à l'ombre des érables. Une branche morte la retient, juste assez pour qu'une salamandre cendrée ajoute à mon bonheur d'être là.

Salamandre cendrée

M'en allant promener au Mont Saint-Bruno...

J'ai trouvé les lieux bien calmes; un calme et une lumière qui annoncent l'automne en dépit du feuillage obstinément vert et de la température exceptionnellement clémente des derniers jours. Même le chant des grillons automnaux commence à être estompé par la fraîcheur des nuits. Aux étangs, des canards branchus profitaient des derniers rayons de soleil.


Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages

Ni les grenouilles des bois, même si c'est à s'y méprendre parfois.



Et puis, maintenant que son ménage est fait, la sittelle peut chanter elle aussi.


Entre hiver et printemps...

...le mont Saint-Bruno renaît sous le signe de l'eau. Les dernières feuilles pleurent leur déchéance avant de disparaître. Dans l'écorce d'un bouleau gris, un pic maculé a gravé un message pour les générations futures. Dans une vieille souche, une salamandre a dissimulé son collier de perles tandis qu'une armée de mousses est prête à conquérir le monde.   







Retour au Mont Saint-Bruno

J'aime bien me promener entre les cabanes des gens riches et célèbres. En longeant le lac seigneurial, j'ai pu constater que la gondole de Venise ou de Guy -c'est selon- a été remisée pour l'hiver; intéressant n'est-ce-pas ? Je me demande si elle se voit de l'espace.
La fin de semaine dernière, la petite neige qui tombait (ou peut-être est-ce l'effet du magasinage de Noël) semble avoir refroidi les promeneurs. Nous en avons profité pour chercher la Chouette rayée, aperçue quelques semaines auparavant. Elle nous a probablement vus, mais a décidé de se faire discrète.
En revanche, le grand-pic était au rendez-vous, ainsi que trois cerfs de Virginie. Il y en a peu au mont Saint-Bruno, leurs traces sont rares. Sont-ils "gérés" ? Nous y avons vu aussi des mésanges, les deux espèces de sittelles et une centaine de sizerins avec lesquels nous n'avons pas pratiqué le jeu favori des observateurs d'oiseaux, celui qui consiste à chercher le sizerin blanchâtre au milieu des flammés. Pour ceux que cela intéresse, c'est une année à sizerins. Leur abondance dans le sud du Québec en hiver suit en effet un cycle de deux ans.