Mieux vaut tard que jamais


Hier, nous avons reçu cette jolie carte du Ministère de l'environnement du Canada. Au verso, on peut y lire qu'en tant que voisins de la Rainette faux-grillon de l'ouest (une toute petite grenouille en danger au Québec, une de plus), nous pouvons donner notre avis sur le plan de conservation de ladite grenouille.
Excellent ! Je vais aller le lire (http://www.registrelep.gc.ca/virtual_sara/files/plans/rs_rainette-fx-grillon-ouest-w-chorus-frog-prop-0614_f.pdf) et probablement le commenter. Je me demande combien de résidents du quartier vont le faire et surtout, si cela va les inciter à enlever les pneus, les vieux seaux, les pots de plastique vestiges des générations d'annuelles sacrifiées à l'autel d'un esthétisme parfois douteux, les sacs plastiques de terreau, et autre cochonneries indégradables qui jonchent les arrière-cours jouxtant le boisé.
Évidemment, j'ai été ravi de constater que le combat entrepris par Tommy Montpetit, et récupéré au passage par les élus municipaux, remporte quelques victoires. Malheureusement, j'ai bien peur que le plan de conservation arrive un peu tard dans notre portion du territoire de la rainette. Cela fait en effet 3 ans que je ne l'entend plus chanter au printemps. "Presbyacousie" diront certains; moi je reste persuadé que l'épandage régulier de BT dans les mares du bois pour tenter vainement d'éliminer les moustiques n'est pas étranger à cette disparition (en tout cas, ça coïncide); moins de larves de moustiques et autres diptères, moins de nourriture. Que voulez-vous ? On rêve de nature et de tranquillité en regardant les beaux paysages à la télé, on dénonce tous ces étrangers qui l'abîment, mais dès qu'on habite à proximité, on s'empresse de couper les arbres, de planter du gazon, d'arroser de pesticides et de faire tourner la tondeuse, le coupe-bordure, la pompe de la piscine, le climatiseur, et autres "trouble-paix".    

Paruline jaune, Dendroica petechia, Yellow warbler


C'est peut-être la paruline la plus abondante dans la région de Montréal. Si vous ne l'avez pas encore vue, vous l'avez sûrement entendue: swee swee swee ti ti ti swee pour s'en rappeler en anglais, huit huit huit pantalon huit, en français. Elle fréquente les milieux arbustifs, de préférence à proximité d'un point d'eau.      

La-guêpe-qui-vit-toute-seule-sur-son-nid

Bon d'accord, ce n'est pas son vrai nom. Son vrai nom, c'est: "la-guêpe-jaune-et-noire-qui-vit-toute-seule-sur-son-nid-la-tête-en-bas". Mais avouez que c'est plus difficile à retenir.
Souvenez-vous bien de son nom, au cas-où vous en trouviez chez vous et sachez que, malgré leur air antipathique, elles sont plutôt placides. Selon mon expérience, la distance de fuite (distance qui provoque la fuite de l'animal) est d'une vingtaine de centimètres. Je n'ai pas mesuré la distance critique, celle qui oblige l'animal à adopter d'autres mesures que la fuite pour assurer sa survie, comme probablement une piqûre dans ce cas-ci.