Lièvre ou lapin ?


Dans le sud du Québec, nous n'avons pas trop le choix. La famille des léporidés ne compte que le lapin à queue blanche (Sylvilagus floridanus) et le lièvre d'Amérique (Lepus americanus).
Et bien qu'on ait tendance à crier au lièvre quand on les croise dans la nature,  j'ai rencontré beaucoup plus de lapins que de lièvres. Pour être franc, j'ai réalisé récemment que je n'avais jamais observé de lièvres et que tous ceux qui m'avaient fait douter n'étaient en fait que des lapins.
J'ai tout entendu sur la façon de les distinguer: les oreilles (plus longues chez le lièvre), la forme de la tête (plus anguleuse), la taille (plus grande), la couleur, les pattes (plus longues). Pour la couleur, c'est surtout vrai l'hiver quand le pelage du lièvre vire au blanc alors que celui du lapin reste brun. Mais l'été...
Il y a deux choses à regarder: les pattes arrière et la queue. Celles du lièvre sont vraiment plus grandes. On peut même avoir l'impression qu'elles le gênent pour marcher. Quant à la queue, c'est comme s'il n'en n'avait pas. Elle est très courte, de la même couleur que le pelage et il s’assoit dessus au repos. Chez le lapin, elle est comme son nom l'indique, blanche, et visible même au repos.

M'en allant promener au Mont Saint-Bruno...

J'ai trouvé les lieux bien calmes; un calme et une lumière qui annoncent l'automne en dépit du feuillage obstinément vert et de la température exceptionnellement clémente des derniers jours. Même le chant des grillons automnaux commence à être estompé par la fraîcheur des nuits. Aux étangs, des canards branchus profitaient des derniers rayons de soleil.


Arnica

photo de Thommybe
 [GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons
Arnica montana (Astéracées) est aussi appelée Arnica de montagne, Arnica des montagnes, Arnique, Bétoine des montagnes, Doronic des Vosges, Herbe aux prêcheurs, Panacée des chutes, Quinquina des pauvres, Souci des Alpes, Tabac des Savoyards ou Tabac des Vosges.
Cette espèce européenne ne pousse pas en Amérique du Nord. Toutefois, on trouve dans l’ouest du continent américain l'Arnica chamissonis que les amérindiens utilisaient pour les même raisons.
On utilise les fleurs qui sont antiphlogistiques, anti-inflammatoires, analgésiques, antibiotiques, antifongiques et immunostimulantes.
Parmi les principes actifs de l’arnica, on trouve :
  • L’hélénaline et la dihydro-hélénaline, des lactones sesquiterpéniques responsables des effets analgésiques, anti-inflammatoires et antiplaquettaires.
Contre les conséquences d'un traumatisme, (ecchymose, contusion, hématome, œdème), les troubles musculaires et articulaires (dislocation, rhumatisme), les inflammations de la bouche (gingivite, aphte) et de la gorge (amygdalite), les furoncles, les piqûres d'insectes, la phlébite superficielle.
  • Compresse avec une infusion ou une décoction (1 minute) de 20 g par litre d’eau ou avec une teinture (1:10 éthanol à 70 %) diluée dans 10 parties d’eau, plusieurs fois par jour sur la partie atteinte.
  • Gargarisme ou rince-bouche avec une partie de teinture dans 10 parties d'eau, plusieurs fois par jour; ne pas avaler.
  • Onguent contenant 20 à 25 % de teinture ou 15 % d'huile d'arnica (1:5), plusieurs fois par jour sur la partie atteinte.
La plante ne doit pas être ingérée et il faut éviter de l’appliquer sur les plaies ouvertes. En rince-bouche ou en gargarisme, ne pas avaler la solution. L'arnica peut causer des réactions allergiques (dermatite, eczéma) et une utilisation trop fréquente peut provoquer des lésions de la peau.