Anémone pulsatille

Pulsatilla vulgaris (Renonculacées) est aussi appelée Pulsatille commune, Pulsatille vulgaire, Coquelourde, Fleur de Pâques et Herbe au vent.
La pulsatille est une plante vivace qui pousse dans les prairies calcaires d'Europe. Les feuilles très divisées sont couvertes de poils soyeux. Ses fleurs violettes ou rouges en forme de cloche apparaissent au printemps. Elle est vendue en Amérique du Nord comme plante ornementale.  
On utilise uniquement les parties aériennes fleuries et séchées, qui sont antibiotiques, antispasmodiques et sédatives (les parties aériennes fraîches sont toxiques).
Parmi les principes actifs de la pulsatille, on trouve:
  • Des flavonoïdes sous forme de glucosides de delphinidine et de pélargonidine, responsables de la coloration des fleurs.
  • Une huile essentielle contenant le ranunculoside, qui donne la protoanémonine (toxique
) par hydrolyse enzymatique, puis l'anémonine. On attribue les propriétés de la plante à ces deux alcaloïdes. 
Contre les spasmes, les maux d'oreille, les migraines, les troubles cardiaques dus à la nervosité, l'hyperactivité, l'insomnie, la toux, l'asthme, les troubles de l'appareil génital masculin et féminin (dysménorrhée, orchite, épididymite, ovarialgie), les éruptions cutanées d'origine bactérienne.
Contre les spasmes, les douleurs musculaires et les névralgies.
  • Cataplasme de plante fraiche ou séchée.
    L'anémone est une plante toxique; l'usage interne de la plante fraîche est mortel. Elle contient un composé extrêmement toxique, la protoanémonine qui se dégrade en anémonine en séchant. L'anémone ne doit jamais être ingérée, même en très petite quantité.



    Ni été, ni automne...

    ...et un printemps de 3 semaines avant de revenir à l'hiver.


    Mais avec un flash, des plantes d'intérieur et beaucoup d'imagination, on pourra peut-être attraper un coup de chaleur sous les tropiques.

    Le dernier des mohicans

    Hier, nous avons eu la visite d'autochtones de plus en plus rares: un roselin pourpré mâle et cinq femelles (Haemorhous purpureus). Longtemps seul représentant des roselins dans le nord-est de l'Amérique, il y a été supplanté par le roselin familier, son cousin du sud-ouest introduit à New York dans les années 40. 

    Monsieur à gauche et madame à droite en vol
    Mesdames

    Un samedi chez Marguerite d'Youville

    Le refuge faunique Marguerite-d'Youville fait partie de mes endroits préférés à proximité de Montréal. Je me demande si ce n'est pas là que l'on voit le plus d'espèces de tout, y compris des milices de photographes arpentant bruyamment les chemins en tenue de camouflage (c'est un comble), arme à l'épaule. De quoi me donner des complexes au concours de la plus grande...focale, moi qui me promène juste avec un petit compact autofocus.
    Bref, nous allons rendre visite à Marguerite, au moins une fois par an et avant 9 heures, pour ne pas payer les droits d'entrée élitistes de 5 dollars; tout droit d'accès à la nature étant inique. Marguerite ne change pas; on y voit toujours des choses extraordinaires comme la mésange bicolore ou le pic à ventre roux. Bon d'accord, nous ne les avons pas vus cette fois-ci, mais une photographe, à qui je demandais:  "avez-vous vu la mésange bicolore ? " puis "titmouse ?" après avoir constaté son changement de couleur et son air paniqué, me confirma qu'elle y était.
    Rassurés et un peu déçus d'avoir manqué le rendez-vous, nous avons continué notre chemin, espérant cette fois trouver les dindons sauvages. Encore raté ! Nous avons quand même pu observer une grande duchesse d'Amérique sur son nid et plein d'autres indices que nous n'étions pas les seuls à nous impatienter du retour du printemps.

    Grand-duc d'Amérique
    Liquéfaction du marais
    La pointe nord de l'île Saint-Bernard
    Montréal au loin
    Un couple de Petits garrots 
    Bruant chanteur

    Campagnol sp
    Bernaches du Canada