Les flocons de neige sont lumineux, mais il faut attendre la nuit pour le découvrir.
Bassin de Chambly
Hier quinze heures trente, la journée s'achève en dépit des jours qui rallongent. Au pied du Fort Chambly, les eaux résistent en un dernier sursaut avant d'aller rejoindre la masse résignée et figée du bassin. À le voir, on pourrait croire que tout espoir de changement a été emporté par la froide détermination de l'hiver. Mais attention, cette passivité n'est qu'apparente. Ici, on ne fait pas de vagues, mais les choses bougent, en profondeur. Et on se prépare tranquillement à une nouvelle révolution...un autre printemps.
Les pêcheurs l'ont d'ailleurs bien compris. On n'empêchera jamais les opportunistes de profiter du mouvement. En cela, rien ne nous distingue de l'animal.
La faute à qui ?
Juncos et moineaux
Dans la série des oiseaux de Noël, c'est au tour des juncos de nous parler de l'hiver. Ceux-là, rien ne les arrête, ni les 15 centimètres de nouvelle neige d'hier, ni les bourrasques à décorner un orignal d'aujourd'hui. Quant au moineau, il songe à cette contrée sans hiver dont parlent les anciens de la tribu, le soir au coin du feu.
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