Un 11 mars dans le boisé du Tremblay

Ce saule et moi partageons le même état d'esprit: "ce ne sont pas les 20 centimètres de neige reçus la fin de semaine dernière qui nous empêcheront de nous préparer au printemps".

L'impatience du jardinier

J'suis plus capable. Malgré les 50 cm de neige et de glace qui recouvrent le jardin et les 5 cm de neige fraîche annoncée pour cette fin de semaine, il y a aujourd'hui quelque chose de printanier dans l'air ou dans la lumière, qui a déclenché une envie irrépressible de semer et de planter.
Déjà la semaine dernière, j'ai eu une attaque de jardinage. Comme il est prévu d'ajouter trois carottes cultivées dans le jardin des simples, à côté des carottes sauvages pour pouvoir les comparer, plutôt que d'acheter des graines, j'ai eu envie d'essayer de les partir par "bouturage" de têtes de carottes. Quel adon ! Il y en avait justement dans leur dernier arrivage de panier bio. Après avoir coupé trois têtes un peu plus large, les avoir placées dans une boite à biscuit transformée en serre pour maintenir une bonne humidité ambiante, trois ébauches de tiges ont commencé à se former après une semaine . On verra bien jusqu'où ça va aller.


Aujourd'hui, sur la lancée de ce succès, je me suis parti un premier semis d'essai de Verge d'or d'Europe. Je sais que c'est trop tôt, mais je ne peux plus attendre. L'année dernière, les graines en pleine terre n'avaient rien donné, une demi-surprise puisque le fournisseur prévient que leur pouvoir germinatif est médiocre. Cette année, je les pars à l'intérieur dans un substrat plus propice à la germination; je croise les doigts.

Il y a une faute dans l'étiquette, c'est Solidago virgaurea.

You talkin' to me ?

C'était l'été dernier, au centre d'interprétation de la nature du lac Boivin. Manifestement, les écureuils roux prenaient à cœur leur rôle de représentants de la faune.