Des nouvelles de nos canards

Canards colverts

Dans un message précédent - je crois que c'était dimanche dernier - j'annonçais le retour de nos colverts. Aujourd'hui, je confirme. Cela fait une semaine qu'ils ont repris leurs habitudes: arrivée vers midi pour le lunch, baignade au bassin, toilette et sieste au soleil avant de repartir dans l'après-midi.

Notre seule certitude est qu'il s'agit de la même cane que les années précédentes, puisque ce sont les femelles qui entrainent leur partenaire vers les lieux qu'elles connaissent. D'ailleurs, elle nous reconnait et vient manger dans notre main sans difficulté.

Nous avons pu constater aussi aujourd'hui que c'est elle qui donne le signal de l'accouplement. Cela se passe sur l'eau, elle dresse la tête puis la rentre dans ses "épaules" deux ou trois fois dans un mouvement de pompe avant d'allonger le cou à l'horizontal, au ras de l'eau. Le mâle comprend tout de suite.

Cette année, nous pensons qu'il s'agit d'un autre, ou alors, le couple est suffisamment vieux pour qu'il soit moins attentif à elle. Cette année, par exemple, ils mangent en même temps, bec contre bec, alors que l'année dernière il attendait, en retrait, qu'elle ait fini avant de prendre sa part. Aussi, il peut arriver qu'elle vienne seule dans le jardin pendant que lui traîne dans le bois, de l'autre côté de la clôture, ce qui n'arrivait jamais l'année dernière.

Canards colverts

Développement immobilier: phase 2

Condos pour abeilles sauvages

La phase 1 du projet de condos pour abeilles sauvages date déjà de 10 ans. Les appartements rénovés depuis attirent toujours autant de monde et hier, les futures locataires manifestement victimes d'une crise du logement se bousculaient pour les visites libres.

Pour faire face à cette demande, j'ai donc décidé d'ajouter une phase 2 au projet en remettant sur le marché quelques vieux logements qui avaient été forcés par des pics. La réaction ne se fit pas attendre et tandis que j'installais la nouvelle tour à condos, les abeilles charpentières prenaient possession des lieux.

Ceux qui savent

Et ce n'est qu'un début.

Dans un billet antérieur, je signalais que la coupe des frênes morts avait commencé dans le boisé du Tremblay.

Je comprends que tous ces arbres morts représentent un risque pour les promeneurs. D'un autre côté, en regardant de plus près le diamètre des arbres coupés, leur hauteur et leur distance par rapport au chemin, je me suis demandé quel risque fait courir la chute d'un arbre dont le tronc tient dans ma main, une petite main d'un homme qui ne dépasse le mètre que de 70 cm. Comme je n'ai pas fait d'études en gestion des risques ou en sécurité civile, je ne peux opposer d'arguments solides et je respecterai la décision de ceux qui savent.

Ce matin, en repassant par là, mon attention a été attiré par les copeaux qui recouvraient le sol. J'ai alors compris que les arbres abattus avaient été déchiquetés et transformés en paillis.

C'est alors que je me suis demandé si cet épais tapis de paillis ne risquait pas d'étouffer tout espoir de germination ou de repousse de la strate herbacée du sous-bois. Mais comme je n'ai pas fait d'études en foresterie, que je ne suis pas agriculteur, juste un modeste jardinier qui, lorsqu'il veut étouffer ses mauvaises herbes, recouvre le sol de copeaux de bois en prenant soin de ne ne pas recouvrir les plantes qu'il a choisi de garder, je me contente de respecter la décision de ceux qui savent.

D'un autre côté, j'ai quand même fait quelques études en biologie, suffisamment en tout cas pour savoir qu'un arbre, même mort, peut être utile à son environnement. Par exemple, il peut nourrir des xylophages, qu'il soient bactériens, fongiques ou situés plus haut dans l'échelle de l'évolution. Si son diamètre est suffisant, il pourra servir à des espèces arboricoles qui s'y abriteront et se nourriront des xylophages. Et s'il tombe, ce qui finira fatalement par arriver, il continuera quand même à alimenter la vie autour et à protéger les petits mammifères, les reptiles et les amphibiens, entre autres, et ce, jusqu'à ce qu'il ne reste rien de lui.

Le cycle normal de la vie