Ne rien faire, c'est encore mieux

Dans le jardin, il y a quelques bouquets d'asters plantés de-ci de-là pour fleurir le début de l'automne. La plupart sont indigènes, mais il y a aussi quelques variétés horticoles (une erreur d'amateur d'aster). Habituellement, je rabats les tiges ligneuses après les premiers gels à une dizaine de centimètres du sol en prenant soin de les couper en biseau acéré pour "emm.." les écureuils (façon Macron avec les antivax) qui viennent enterrer des glands ou déterrer des bulbes. Ça ne sert à rien, mais ça me fait du bien de les imaginer se piquer le museau.

Cette année, poursuivant mon chemin sur la voie du non-interventionnisme en nature et aussi parce que je trouve un certain charme à ces tiges mortes balayées par le vent, j'ai laissé un bouquet intact. J'ai très bien fait; les oiseaux se bousculent pour venir manger les graines, pourtant minuscules, qui tombent sur la neige et pour y trouver refuge contre le vent et l'épervier qui passe. C'est décidé, l'année prochaine, je généralise.  

Un 3 janvier dans le boisé du Tremblay

Petite ballade matinale pour se mettre les idées en place avant de se mettre au travail: quand tes narines se collent entre elles à la première inspiration et que ta respiration se condense dans tes cils, c'est qu'il fait -20°C.

Le deuxième oiseau de l'année

C'était hier, après avoir annoncé que mon premier oiseau de l'année était la tourterelle triste, que ce pic flamboyant est venu nous visiter. Si l'année dernière finissait bien, la nouvelle commence de la même façon. 

Commun en été au Québec, il est plutôt rare de le voir en hiver qu'il passe plus au sud. Cela peut se comprendre, car contrairement aux autres membres de sa famille qui creusent le bois à la recherche d'invertébrés, lui préfère se nourrir en fouillant le sol. Celui-là est un mâle, à cause des moustaches.