Urubu noir, Coragyps atratus, American Black Vulture


Cet oiseau échappe à toute classification. Compte-tenu de sa physionomie, on aurait tendance à le ranger dans la famille des vautours, les accipitridae. Mais, en Amérique du Nord. tout ce qui ressemble à un vautour, de l'urubu au condor, appartient à la famille des cathardidae.
Jusque là, tout va bien. C'est en amont que cela se gâte. Les accipitridae font partie de l'ordre des falconiformes mais on ne sait pas encore où mettre les cathartidae. Certains prétendent qu'ils sont une branche des falconiformes, d'autres qu'il sont une branche des ciconiiformes. Si c'est le cas, les urubus seraient plus proches de la cigogne que des vautours.
Est-ce possible ? Oui, c'est ce qu'on appelle la convergence évolutive qui fait en sorte que deux espèces parfois très éloignées peuvent se ressembler lorsqu'elles subissent les mêmes contraintes de leur environnement. En d'autres mots, si elles veulent survivre, elles n'ont pas le choix de s'adapter et cela peut conduire à avoir la même forme. Par exemple, dans le cas qui nous préoccupe, les vautours et les urubus se nourrissent tous de cadavres. Ils plongent leur tête dans les carcasses et, au fil du temps, la sélection naturelle a favorisé les oiseaux qui avaient moins de plumes sur la tête; on peut imaginer pourquoi. Sur le vieux continent, ce sont les vautours qui ont profité de cette évolution; sur le nouveau, ce sont les urubus et les autres oiseaux de la même famille.  

Des nouvellles de la chenille, suite et fin

Résumé des épisodes précédents
Une ballade automnale quelque part dans le sud du Québec, une chenille spectaculaire ressemblant à une espèce européenne, une identification problématique selon le Ministère des ressources naturelles et de la faune.

L'épilogue
Selon le même Ministère, il ne s'agit pas de l'espèce européenne Melanchra (Ceramica) pisi, mais bien de l'espèce nord-américaine Melanchra assimilis. Quant à son nom français, je vous laisse le plaisir de le chercher.

Chicorée

Cichorium intybus (Astéracées) est aussi appelée Chicorée sauvage, Chicorée amère, Escourbette, Cheveux de paysan, Barbe de capucin ou Herbe à café.
La chicorée est une plante commune des prés, des friches, des terrains vagues et des bords de chemin, originaire d’Eurasie et naturalisée en Amérique du Nord. Certaines variétés sont cultivées pour fournir l’endive (ou chicon) et un succédané de café.
La scarole et la frisée sont des variétés cultivées d’une autre espèce de chicorée : Cichorium endivia.
On utilise principalement la racine, parfois les parties aériennes, qui sont amères, cholagogues, cholérétiques, dépuratives, diurétiques et toniques.
Parmi les principes actifs de la chicorée, on trouve :
  • L’inuline (50 à 60 % de la racine), un polysaccharide qui aurait l’effet d’un probiotique.
  • La lactucopicrine, la lactucine, la cichoriolide A, les cichoriosides A, B et C : des lactones sequiterpéniques.
  • Le kaempférol, un flavonoïde auquel on attribue un effet oestrogénique.
Contre la dyspepsie, l’ulcère gastrique, la constipation, les intestins sensibles (syndrome de l’intestin irritable), l'insuffisance biliaire, l'insuffisance hépatique et la rétention d'eau.
  • Parties aériennes séchées à raison de 3 g par jour.
  • Racine à raison de 3 à 5 g par jour.
  • Suc de la racine à raison de 15 à 30 ml le matin, à jeun.
  • Infusion de1 à 2 g de feuilles ou de racines dans 150 ml d’eau, 2 fois par jour, avant les repas.
  • Décoction (10 minutes) de 15g de feuilles dans 150 ml d’eau, une fois par jour avant les repas.
  • Décoction de 2 à 4 g de racines broyées dans 150 ml d’eau, une fois par jour.
  • Sirop (100 %) obtenu à partir d’une décoction (5 minutes) de 100 g de feuilles et de racine par litre d’eau, prendre 10 à 40 ml par jour.
La chicorée peut provoquer des allergies chez certaines personnes.