Asaret d'Europe

Asarum europaeum (Aristolochiacées) est aussi appelée Cabaret, Nard sauvage, Oreille d’homme, Oreillette ou Rondelle.
L’asaret d'Europe est une petite plante rampante des forêts décidue d'Europe centrale.
On utilise le rhizome et les feuilles, qui sont émétiques, diurétiques, expectorants, purgatifs et sternutatoires.
En Europe, le rhizome était utilisé autrefois pour dégriser à la sortie des cabarets en provoquant le vomissement; ce qui lui a valu son appellation de cabaret.
Parmi les principes actifs de l’asaret, on trouve :
  • Une huile essentielle composée entre autres d’asarone, qui serait émétique et antispasmodique, et de méthyleugénol, qui serait analgésique.
  • Les acides aristolochiques I et II, qui sont carcinogènes et toxiques pour les reins
Contre la bronchite et la toux.
  • Infusion de 3 feuilles dans 150 ml d'eau, une fois par jour.
  • Décoction de 1 g de rhizome séché dans 150 ml d’eau, une fois par jour.
  • Teinture à raison de 50 à 60 gouttes par jour
L’asaret d’Europe est une plante toxique dont la vente est interdite. Il contient deux substances toxiques à des doses rapidement atteintes : l’asarone et l'acide aristolochique. Par ailleurs, les usages traditionnels ne sont validés par aucune donnée clinique.




    Petite Nyctale, Aegolius acadicus, Northern Saw-whet Owl (2)

    Celle-là, une adulte, n'habitait pas très loin de chez nous dans un boisé tout petit, mais qui accueillait aussi des hiboux moyen-ducs et où nichait le Grand-duc d'Amérique. Pourquoi tant de rapaces nocturnes en si peu d'espace ? Je me plais à imaginer que les oiseaux ont été contraints de se replier dans ce reliquat d'une forêt jadis plus vaste qui s'est amenuisée au fur et à mesure de l'expansion humaine. Non, pas humaine...européenne est plus juste.
    Peu importe, aujourd'hui, le boisé brille par leur absence. Ils ont fini par abandonner la place. C'est que, voyez-vous, il n'y a pas pire ennemi des oiseaux que l'ornithologue amateur, surtout quand il est équipé d'un appareil photo. Le quidam passe sans les voir et sans leur nuire; l'amateur les cherche, s'approche, insiste; le photographe veut provoquer une réaction.
    Leur présence s'est vite propagée dans le réseau des dérangeurs d'oiseaux. Ils sont venus nombreux leur rendre un dernier hommage et les oiseaux, las, sont allés ailleurs.
    J'ai, moi aussi, cédé la place, retournant à l'occasion constater les dégats. Mais, je ne suis pas inquiet. Les oiseaux ont la mémoire plus longue que l'homme et ils reviendront quand le consommateur de nature aura trouvé d'autres sujets de convoitise.