Longueuil et l'environnement

J'habite à Longueuil, au bord du Saint-Laurent, en face de Montréal. À Longueuil, on a une vision de l'environnement qui date encore du XIXᵉ siècle. On détruit les espèces menacées à grands coups de bulldozers pour y faire passer des automobiles; on nettoie encore les rues en les aspergeant d'eau sous pression trois ou quatre fois par an; on veut encore développer un aéroport à proximité de deux voisins  internationaux, Pierre-Elliot-Trudeau pour les passagers et Dorval pour le fret, tout en l'entourant de quartiers résidentiels et on ne considère les arbres que comme des "deux par quatre". À Longueuil comme ailleurs au Québec, on voit toujours plus grand, mais pas encore assez loin.

1. Sécurité publique: on coupe les gros arbres au bord du chemin sous prétexte qu'ils sont vieux ou malades, et représentent un danger pour les promeneurs.
2. Compensation carbone: on plante de nouveaux arbres bien au bord du chemin sans tenir compte de leur développement futur.
 
3. Gestion environnementale: les jeunes arbres ayant grandi, il faut maintenant couper toutes les branches qui empiètent sur le chemin.

4. Développement durable: en plantant un arbre imposant (hauteur moyenne du chêne rouge: 20 à 30 mètres) aussi près du chemin, on s'assure des emplois de bûcherons dans quelques années, mais l'arbre n'atteindra jamais ses 300 ans.

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