Un cri dans la nuit

Dans la banlieue, à l'heure où le barbecue refroidit et la tondeuse s'endort, seul le ronronnement des  climatiseurs et des filtreurs de piscine se fait encore entendre. Quand soudain, un cri retentit dans le crépuscule. On sait bien qu'il s'agit d'un animal sauvage, mais on ne sait plus lequel et on a peur.


Il n'est pourtant pas méchant celui-ci. À cette saison, il s'agit probablement de deux jeunes ratons laveurs qui se chamaillent, car les adultes s'accouplent en janvier ou février.  Parfois, quand la famille patrouillent la nuit à la recherche de nourriture, on peut aussi entendre un ricanement ou un roucoulement feutré, émis peut-être pour garder le contact et se situer mutuellement.
Dans la séquence vidéo suivante, il y en a justement un, installé dans le bassin, qui cherche à tâtons sous les pierres à la recherche de je-ne-sais-pas-quoi. Pour des grenouilles, c'est encore un peu tôt. Elles ne viendront qu'une fois le bois voisin asséché.





Jour d'orage

Puisque le temps entre l'éclair et le tonnerre est d'environ 4 secondes, et que la vitesse du son dans l'air à 15°C est de 341 mètres par seconde, l'éclair s'est produit à environ 1,4 kilomètres. Ce Qu'il Fallait Démontrer.

Salsifis des prés, Tragopogon pratensis, Salsify

Bel exemple d'héliotropisme. Comme le tournesol, le capitule du salsifis suit le soleil. Aussi, quand ce dernier se couche, il se ferme. Quand il se lève, les rayons du salsifis se déploient et ce, tant que toutes ses fleurs ne sont pas fécondées. Après, il continue à suivre le soleil, mais reste fermé.
Le salsifis n'est pas un indigène du Québec. Il  aurait été introduit en Amérique du Nord, il y a bien longtemps.