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Un 26 novembre sur le mont Saint-Bruno

Ce matin, sur l'eau encore libre, il y avait un harle couronné. Sous le bois, nous étions la quatrième espèce animale à laisser nos traces. Des écureuils gris, des cerfs de Virginie et deux renards roux nous avaient précédés.

Mont Saint-Bruno
Harle couronné
Mont Saint-Bruno
Mont Saint-Bruno
Ci-dessus, la piste d'un renard roux au pas de marche (à gauche) et au trot (à droite). Ci-contre, l'empreinte d'une patte montrant le coussinet plantaire de forme triangulaire, les quatre coussinets digitaux et les deux griffes des doigts 3 et 4)
MOnt Saint-Bruno
Cerf de Virginie
Piste de cerf de Virginie 
Cerf de Virginie
Empreinte de cerf de Virginie
Cerf de Virginie



Les nouveaux voisins

Hier, je suis allé rendre visite à mes voisins. C'est le seul moment de l'année où je peux le faire parce que ce sont des vrais mordus de la piscine. Et quand ils n'en construisent pas de nouvelles, ils agrandissent les anciennes et finissent par se retrouver couper du monde.
Heureusement, l'hiver change la donne (c'est bien là son seul avantage). Je me laisse pousser la barbe, j'enfile mes raquettes et je me mets à marcher sur l'eau. Oh attention, je ne fais pas de miracles, juste quelques kilomètres de randonnée. Jusqu'à l'année dernière, il fallait que je marche un bon kilomètre pour les atteindre. Cette année, ils m'ont facilité la tâche. Au bout de 300 mètres, j'ai commencé à trouver les premiers signes de construction; des arbres abattus, certains abandonnés sur place. J'ai alors jeté un coup d’œil en direction du marais un peu plus loin et je l'ai aperçu à travers les branches. La nouvelle hutte des castors trônait là, en plein milieu du marais, à deux pas des lignes humaines et de l'armée de tondeuses à gazon, nous signalant la limite à ne pas franchir.
Voilà une année qui commence très bien !



   
 

Écureuil gris

Pas grand chose au mont Saint-Bruno cet après-midi à part des traces d'écureuil gris, une pensée de plus en plus présente pour le Texas, bientôt, et un coyote, trop loin.

Loup, y es-tu ?

21 août, mont Winslow, parc national de Frontenac (Québec). Il commence à faire chaud sur le chemin du retour et la collation prise sur la rive du lac Maskinongé se révèle plus pesante dans l'estomac que dans le sac. À cette saison et à cette heure, les oiseaux sont plus discrets et nous, moins attentifs. Sur le bord du sentier, des traces de chevaux nous font comprendre pourquoi il a été taillé si large. Un peu plus loin, un excrément donne un regain d'intérêt à l'excursion. Il en faut peu; une quinzaine de centimètres de long, deux de large, effilé aux extrémités et assez frais pour intéresser des mouches. Nous en savons assez pour dire ce que ce n'est pas, mais trop peu pour identifier l'animal.
En poursuivant notre route, nous trouvons, dans une plaque de boue encore tendre, ce qui restera de cette promenade dans notre mémoire : quatre belles séries d'empreintes bien rangées de bas en haut, de la plus petite à la plus grande.


Les traces les plus petites sont à peine visibles, elles forment un trait qui souligne l'empreinte du coin inférieur droit de la photo ci-dessus. Elles ont probablement été laissées par un crapaud d'Amérique; ils nous ont accompagnés tout au long de notre marche.

Crapaud d'Amérique

Au-dessus des empreintes de crapaud, une trace de patte d'environ 5 cm de long. La forme, les quatre doigts et l'absence de griffes suggèrent qu'elles ont été laissées par un félin. Lynx du Canada, lynx roux ou chat ? La taille (trop petite) et la forme du coussinet principal (trop irrégulière) disqualifient le lynx du Canada.  Je ne parle même pas du cougar, beaucoup plus grand et très peu représenté au Québec. Les trois lobes de la face postérieure du coussinet principal, bien visibles dans l'empreinte de droite, pourraient être la signature d'un chat, mais 5 cm cela fait beaucoup. Et puis, la face antérieure de ce même coussinet serait plus pointue, alors que les deux lobes qui semblent se dessiner et la taille correspondent mieux à une patte de lynx roux.

Lynx roux

Au-dessus encore, on peut voir une patte plus grosse, avec des griffes. La forme générale, les quatre doigts et les griffes font penser à un canidé. Elle fait 8 à 9 cm; le iPod 4G en fait 11 (j'en profite pour faire une demande de commandite à Apple). C'est trop gros pour un renard ou un coyote, reste le loup ou le chien.
     
Canidé et lynx roux

Incapable de trancher, c'est le moment de faire appel à un expert, en l’occurrence Pierre Vaillancourt, un naturaliste de la forêt Montmorency au nord de Québec. Son surnom, Pierre le loup, vaut toutes les cartes de visite. Sa réponse tombe quelques minutes après avoir reçu les photos. Il s'agit probablement d'un chien. La raison: contrairement au chien, il est exceptionnel qu'un loup se méjuge, c'est-à-dire que la patte postérieure ne recouvre pas exactement l'empreinte de la patte antérieure.  
Traces de chien

Nous avons été un peu déçu que les traces aient été laissées par chien et non par un loup. Mais nous aurions dû nous en douter. Après tout, la dernière série de d'empreintes n'était-elle pas celle d'une semelle.

Bruants des neiges et Alouettes hausse-col



Nous avons manqué les hiboux des marais. À la place, nous avons trouvé une bande de bruants des neiges accompagnés de quelques bruants lapons et d'alouettes hausse-col. La preuve demain...peut-être.

Drave










Le temps d'un orage, le paillis se prend pour une pitoune et laisse admirer ses lignes dessinées par le courant.
Des draveurs, il ne reste rien.   


Hermine ou Belette ?

Petite promenade au parc du Mont-Saint-Bruno (Québec) par une belle matinée ensoleillée (-6°C) sans vent. La neige est fraîche de cette nuit et nous sommes les premiers humains à passer par là; ce qui nous donne l'opportunité d'en savoir un peu plus sur la faune locale: Écureuil gris, Renard roux, Souris sylvestre ou à pattes blanches. Nous trouvons aussi deux pistes intéressantes parce que nouvelles pour nous. Les traces de pattes groupées à intervalle régulier indique que l'animal progresse par bond. La traînée entre les pattes est laissée par sa queue. Il s'agit probablement d'une hermine ou d'une belette. L'autre piste que nous avons croisée pourrait être celle d'un coyote ou d'un gros chien errant, difficile à dire. 

Que le grand Pic me croque !

Cet arbre-là ne cachera bientôt plus la forêt. Le grand Pic a gravé son épitaphe: ci-gît le dernier repas des fourmis charpentières.

Un pas pour l'Homme...

...un bond pour l'Écureuil gris.

Ça sent...la fin de l'hiver.

À partir de la mi-février, les Mouffettes commencent à sortir de leur torpeur pour chercher de la nourriture. Celle-ci est à l'heure, voire en avance, à en juger par la couverture de neige.

Renard roux, Vulpes vulpes, Red fox

Après l'averse de neige de cette nuit, un Renard roux a décidé de signaler sa présence et de marquer les frontières de son territoire. Un petit conifère fera office de borne et quelques gouttes d'urine serviront d'avertissement.