Et toujours des rayées.
Peintures de guerre
Longueuil (Québec) s'occupe de ses arbres. Les frênes plantés dans l'asphalte seront traités contre l'agrile, tandis que les natifs du boisé du Tremblay seront massacrés pour construire des lotissements pour les nouveaux arrivants. Pour les autres, les quelques sauvages qui survivent dans des réserves comme le parc Michel Chartrand, leur sort dépendra du bon vouloir des autorités.
Le nez dans l'herbe à poux
Il y a deux espèces d'herbe à poux au Québec, la petite et la grande. Pour les reconnaître, il faut se fier au nom commun français, qui est Ambroisie à feuilles d'Armoise pour la petite (Ambrosia artemisiifolia) et Ambroisie (à feuilles) trifide pour la grande (A. trifida). Évidemment, si on ne sait pas comment sont faites les feuilles d'Armoise, il ne reste plus qu'à procéder par élimination.
Sur la photo, c'est la petite. Elle a été introduite en Europe vers 1865 (selon la flore laurentienne) et là aussi, elle fait des malheureux. Il parait que les campagnes d'arrachage ou de fauche sont efficaces; je me permets d'émettre un doute et de citer la conclusion d'un rapport de l'Institut national de santé publique du Québec intitulé "Mobiliser une communauté du sud du Québec pour contrer l’herbe à poux: analyse des coûts de l’intervention et de ses effets sur la distribution spatiale des plants, du pollen et des symptômes d’allergie chez des adultes." :
"Il est peu probable que l’herbe à poux disparaisse du territoire québécois compte tenu de son caractère indigène. Les changements du climat ont déjà un effet mesuré sur l’allongement de la période de pollinisation de la plante, les manifestations allergiques sont de plus longue durée et risquent d’être de plus grande intensité en raison d’interactions potentielles avec d’autres allergènes, tels les polluants atmosphériques. Devant ce constat, la gestion de l’herbe à poux doit viser essentiellement à réduire les concentrations de pollen dans l’air. Une politique publique à l’échelle municipale est une clé importante permettant la pérennité de l’intervention pour un contrôle constant de l’herbe à poux. Les recherches réalisées au Québec soutiennent la nécessité d’une action intégratrice, tant au provincial, au régional qu’au local."
Sur la photo, c'est la petite. Elle a été introduite en Europe vers 1865 (selon la flore laurentienne) et là aussi, elle fait des malheureux. Il parait que les campagnes d'arrachage ou de fauche sont efficaces; je me permets d'émettre un doute et de citer la conclusion d'un rapport de l'Institut national de santé publique du Québec intitulé "Mobiliser une communauté du sud du Québec pour contrer l’herbe à poux: analyse des coûts de l’intervention et de ses effets sur la distribution spatiale des plants, du pollen et des symptômes d’allergie chez des adultes." :
"Il est peu probable que l’herbe à poux disparaisse du territoire québécois compte tenu de son caractère indigène. Les changements du climat ont déjà un effet mesuré sur l’allongement de la période de pollinisation de la plante, les manifestations allergiques sont de plus longue durée et risquent d’être de plus grande intensité en raison d’interactions potentielles avec d’autres allergènes, tels les polluants atmosphériques. Devant ce constat, la gestion de l’herbe à poux doit viser essentiellement à réduire les concentrations de pollen dans l’air. Une politique publique à l’échelle municipale est une clé importante permettant la pérennité de l’intervention pour un contrôle constant de l’herbe à poux. Les recherches réalisées au Québec soutiennent la nécessité d’une action intégratrice, tant au provincial, au régional qu’au local."
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