Et de 142

J'étais en train de faire un petit nettoyage d'automne au jardin quand je suis tombé sur un nouvel habitant. Il s'agit de la cent quarante-deuxième espèce photographiée et répertoriée dans iNaturalist jusqu'à présent. Il y en a, bien sûr, beaucoup plus, mais toutes ne sont pas encore photographiées.

Cette fois-ci, c'est un champignon de un à trois centimètres de diamètre qui ressemble à une fleur et projette un nuage de spores brunes quand on appuie dessus. Son nom est le Géastre en sac (Geastrum saccatum)


Tout ce qu'il reste

Les colibris qui avaient élu domicile dans le jardin sont partis; le mâle d'abord, la femelle et les jeunes quelques jours après. Il ne nous reste que cette photo prise un jour de pluie pour attendre leur retour l'année prochaine, au début de mai. 

La mangeoire va encore rester en place quelque temps pour ceux qui sont partis de plus haut, au nord, mais le décor commence inéluctablement à changer.

Pour allumer la gorge d'un colibri, tout est question d'incidence de la lumière et c'est un art que l'oiseau maitrise parfaitement. 

Le prunier noir

Le 7 mai 2024

Ce printemps, j'ai eu le plaisir de trouver un prunier noir (Prunus nigra) en me promenant dans le boisé du Tremblay. Seul prunier indigène au Québec, il n'est pas rare, mais n'est pas non plus très abondant. On le trouve autour des Grands Lacs, jusqu'au sud du Manitoba vers l'ouest et jusqu'à la côte atlantique vers l'est.

Comme je voulais goûter à ces prunes, je l'ai visité régulièrement. Ce fut long, très long, mais ça en valait la peine. Le fruit de couleur orange, presque rouge, est juteux et sucré à condition de le cueillir bien mûr.   

Le 11 août 2024 et pas encore assez mûre

Fini les vacances

Je m'aperçois que je n'ai rien écrit depuis le mois de juin. C'est probablement une conséquence des grandes vacances dont j'ai profité, entre autres, pour rénover, approfondir mes connaissances des fougères, découvrir la Nouvelle-Écosse et accumuler du matériel photo pour alimenter ce blog.

Mais le temps passe et, hier, deux signes m'ont été envoyés pour me rappeler que la rentrée et l'automne étaient arrivés : (1) les colchiques commencent à fleurir et (2) j'ai attrapé une souris dans la maison. 

S'il y a une chose sur laquelle on peut se fier pour annoncer l'automne, ce sont bien les souris ; aussi fiables que les fourmis pour le printemps. Malheureusement, elles ne survivent pas à leur présage. Attirées par les raisins de la vigne vierge qui grimpe le long des murs, je suppose qu'elles apprécient la chaleur qui se dégage des briques et se disent qu'il serait bon de passer l'hiver en dedans. Comme les souris sont d'excellentes grimpeuses, elles finissent toujours par trouver un chemin pour s'introduire. Avant, nous avions des chats qui se chargeaient de réguler la population, mais ils ont fait disparaitre les tamias. Maintenant, c'est moi qui me charge de rétablir l'ordre : quelques pièges à des endroits stratégiques à l'extérieur que je pose le soir et désamorce le matin jusqu'à ce que je n'en attrape plus. Ça dure environ un mois et le problème est réglé jusqu'à l'année suivante.