Ce dimanche matin, il nous fallait sortir avant que la chaleur accablante des derniers et des prochains jours ne nous retienne dans un intérieur nettement plus supportable malgré l'absence de climatisation .
Pour accéder à une nature gratuite avant que le soleil ne cogne, les étangs de Sainte-Julie étaient notre meilleure solution. Et puis, à chacune de nos visites, nous y avons découvert quelque chose de nouveau.
Curieusement, c'est déjà l'automne aux étangs. Comme on ne peut pas accuser la sécheresse dans ce genre de milieu, la chaleur, ou un autre dérèglement, y est peut-être pour quelque chose. Tiens, à propos de réchauffement global, je constate dans les médias que le problème est réglé. Fini la limite fatidique des 1,5° C, on vogue maintenant allègrement vers les 2,5. Fini aussi la lutte contre la hausse des températures, on peut maintenant se laisser aller et se concentrer sur l'adaptation à la chaleur qui, comme chacun le sait, n'a pour limite que le génie humain.
Mais revenons aux étangs. Comme je le disais en préambule, on y fait toujours des découvertes. Aujourd'hui, deux nouvelles fleurs pour moi : la mimule à fleurs entrouvertes (Mimulus ringens) et l'utriculaire à longues racines (Utricularia vulgaris subsp. macrorhiza), une plante aquatique carnivore.
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L' empreinte mesure 15 cm de longueur |
Dans le chemin, nous avons aussi trouvé une trace qui pourrait avoir été laissée par un orignal. Dorénavant, nous prendrons avec un peu plus de sérieux le panneau d'interprétation placé au bord du chemin pour nous sensibiliser à la faune des étangs et sur lequel figure l'animal en compagnie d'une loutre.
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