Hier, je n'étais pas seul à explorer le jardin. Il y avait aussi un crapaud d'Amérique qui, dès qu'il m'a aperçu, s'est enfui ventre à terre pour s'immobiliser et reprendre son souffle sous les premières pousses. Dans le cas des crapauds, l'expression ventre à terre n'est ni une figure de style, ni un synonyme de vitesse. Bedonnants et courts sur pattes, les pauvres font ce qu'ils peuvent pour échapper à ceux qui leur voudraient du mal et misent plus sur leur mimétisme et les glandes à venin qui les recouvrent que sur leur vitesse.
Au jardin, les observations de crapaud sont régulières, mais occasionnelles, peut-être une fois par année et généralement à cette époque ; cela doit correspondre à quelque chose. Mon hypothèse est que la dispersion post-nuptiale des crapauds, la couverture végétale encore incomplète du jardin et mes visites printanières plus assidues concourent à la rencontre.
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