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Un 11 mai à Longueuil

Aujourd'hui, ménage du cabanon de jardin sous la supervision attentive du tamia rayé au cas où les souris auraient laissé traîner une graine.

Au jardin, si ce n'était les sanguinaires défleuries, on pourrait presque se croire en France, avec un mois de retard tout de même.

La rencontre de 2021

C'était le 30 juin, notre dernier jour sur l'île aux Basques, dans le bas du fleuve. C'était un jour de brume, de celle qui mouille comme de la pluie et qui incite à attendre le bateau au chaud, au coin du poêle. Mais voilà, il fallait que j'aille récupérer le piège photographique que j'avais sanglé à un arbre en bordure de ce que j'avais pris pour une piste d'orignal.

Pourtant, chaque matin, l'indicateur de prise de vue me signifiait que je m'étais trompé. Et encore, ce matin, je repartirai bredouille. L'île a beau être toute petite et les orignaux imposants, nous n'en aurons vu que des traces: le broutage des buissons, les empreintes de sabots, quelques excréments, un bruit de galop dans le bois lors d'une marche sur la rive et un flanc dans une trouée de la végétation. 

Dernier retour vers le refuge, je regarde par terre au cas où j'aurais manqué une plante et j'entends ma blonde derrière moi chuchoter d'un ton stressé: "Jean-François, à droite". M..., il est là, À une quinzaine de mètres. Il broute et relève à peine la tête pour évaluer le danger. Trop près pour le fixer, je baisse les yeux pour ne pas l'inquiéter et je recule tranquillement, histoire de nous laisser à tous les trois une marge de manœuvre. Nous avons pu constater à Terre-Neuve, la patrie des orignaux, que malgré leur taille, ces animaux peuvent détaler comme des lapins quand ils sont surpris. Aussi, prudence.

Il avance, nous reculons. Nous comprenons que nous sommes sur son chemin. Alors, avant qu'il soit complètement sur le nôtre et que nous nous empêchions mutuellement de passer, nous décidons de le croiser pour lui laisser le champ libre en avançant d'un pas décidé, mais pas précipité, et en le surveillant du coin de l'œil. Voilà, c'est fait. On peut maintenant profiter du spectacle.

L'île de la Visitation humaine

À droite de la retenue: le niveau plus ou moins originel de la rivière des Prairies où viennent frayer les dernières aloses savoureuses qui remontent de l'océan et le lépisosté osseux. Au fond à gauche: le barrage hydroélectrique 

Il ne reste rien des rapides parsemés d'îlots de la Rivière-aux-Prairies. Juste une croix rappelant la mort de Nicolas Viel, missionnaire récollet, et de Ahuntsic, son compagnon d'aventure, qui s'y sont noyés le 6 juin 1625 en revenant de leur séjour chez les Hurons des Grands-Lacs. Tout a été englouti par la construction du barrage hydroélectrique, en 1925. 

Il ne reste pas grand-chose, non plus, de Sault-au-Récollet, un de ces villages qui ont fait le commencement du Québec; tout juste un nom de quartier de Montréal, une digue et quelques ruines de moulins.

Les ponts abritent parfois d'intéressantes galeries d'art.   

L'île de la Visitation animale

Bihoreau gris

Lorsque nous habitions à Montréal et que nous voulions voir des bihoreaux gris, nous nous rendions en fin de journée sur le petit pont qui mène à l'Île-de-la-Visitation. 

L'année dernière, les circonstances m'y ont ramené et ils sont toujours là. Peut-être y sont-ils depuis toujours, rêvant des temps meilleurs dépeints dans les vieilles histoires transmises de génération en génération. 

Marmotte commune
Grand héron
Hirondelle bicolore
Canards noirs
Bernaches du Canada
Pigeon biset

L'île de la Visitation végétale

Érable de l'Amour

L'année dernière, j'ai redécouvert le parc nature de l'Île-de-la-Visitation sur la rive nord de Montréal, au bord de la rivière des Prairies disparues. J'ai trouvé qu'il avait bien vieilli et que la végétation exotique n'y était pas étrangère.

Érable de l'Amour toujours
Toit vert de mousse
Herbe à puce
Luzerne
Alliaire officinale et Syndrome de Stockholm
Consoude officinale
Coronille bigarrée
Herbe aux écus: une autre officinale

Un 16 janvier au parc des étangs Antoine-Charlebois

-23°C ce matin au thermomètre. 30 cm de neige demain soir. Quand on n'aime pas, on compte. Mais même s'il faut parfois se donner un bon coup de pied au c... pour sortir, cela en vaut toujours la peine... ne serait-ce que pour apprécier la chaleur de son foyer, au retour. Et puis la lumière était belle sur les étangs. Des étangs, où ça ?



Un 9 janvier au parc de Dieppe

Drôle de journée brumeuse et froide pour profiter d'une vue sur le fleuve et Montréal, mais cette tache verte au milieu du fleuve que google earth appelle Parc de Dieppe m'intriguait. 

Alors, nous y sommes allés avec l'idée que nous trouverions peut-être des canards d'hiver sur le fleuve et, pourquoi pas des hareldes kakawis; j'en avais déjà vu sous le pont Jacques Cartier, il y a longtemps.

Drôle de parc avec une belle vue sur Montréal dans la brume et quelques goélands marins sur la banquise. 

Alors, nous nous sommes promenés sous les pins rouges à la recherche de hiboux et de chouettes. Sait-on jamais, ils aiment se reposer à l'abri des conifères et il en a été trouvé récemment sur l'île Sainte-Hélène voisine.

Drôle d'idée dans un si petit parc.

Alors, nous sommes rentrés en nous promettant de revenir profiter de la vue par beau temps. Ce doit être chouette la nuit, toutes les lumières de la ville.