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Tyran à longue queue, Tyrannus forficatus, Scissor-tailed Flycatcher


Cet oiseau spectaculaire niche du nord du Mexique jusqu'au Kansas et va passer l'hiver en Amérique Centrale. Relativement commun dans son habitat, on le trouve dans les milieux ouverts, perché sur un arbre au milieu d'un champ ou sur un fil électrique au bord d'un chemin. De temps en temps, un individu s'égare au Québec; inutile de vous dire qu'il déplace les foules.

Le fauve n'est pas féroce


Au Québec, l'identification des écureuils est facile. Gros et gris, c'est un écureuil gris. Gros et noir, c'est encore un écureuil gris. Moyen et roux, c'est un écureuil roux. Petit et rayé, c'est un tamia rayé, sauf dans l'ouest de la province où ce pourrait être un tamia mineur (plus petit que le rayé).
Les choses se compliquent quand on se déplace vers le sud. Premièrement, il y a les files d'attente pour le passage de la frontière. Puis, à partir du sud des grands lacs, il y a l'écureuil fauve (Sciurus niger, Fox Squirrel) qui cohabite avec l'écureuil gris et peut lui ressembler comme deux gouttes d'eau. Le "fauve" se distingue du "gris" par sa plus grande taille et par son ventre de couleur fauve alors que celui du "gris" est gris pâle tirant vers le blanc (sauf quand il est complètement noir). Ne vous fiez pas trop aux autres parties du corps car l'écureuil fauve présente de nombreuses nuances de couleur (du fauve au noir) et peut parfois avoir l'air aussi gris que son congénère.

Caracara du Nord, Caracara cheriway, Northern Crested Caracara

Le Caracara du Nord ne s'est pas toujours appelé ainsi. D'ailleurs, je ne suis pas sûr que ce soit son nom français officiel, car dans les guides, on trouve encore Caracara huppé. 
Auparavant, on le considérait comme une sous-espèce de Caracara plancus; on appelait donc Caracara plancus cheriway les oiseaux qui vivaient du sud de l'Amérique du Nord au nord de l'Amérique du Sud et Caracara plancus les oiseaux qui vivaient du nord de l'Amérique du Sud au sud de l'Amérique du Sud. En français, ils s'appelaient tous des Caracaras huppés. Aujourd'hui, il semble que celui du Nord soit considéré comme une espèce à part entière, d'où son nom scientifique Caracara cheriway (Quelqu'un sait-il commet se prononce "cheriway" en latin ?).



Mais il n'y a pas que la taxonomie de cet oiseau qui soit floue. Son régime alimentaire l'est aussi, car il est à la fois charognard (comme sa tête en partie déplumée peut le laisser penser) et prédateur de petits animaux blessés. En bref, c'est un opportuniste et cela lui réussit plutôt bien car il est fréquent d'en observer dans le sud des États-Unis. 

Buse de Harris, Parabuteo unicinctus, Harris's Hawk


À l'état sauvage, la buse de Harris se rencontre dans les milieux ouverts agrémentés de quelques arbres ou autres perchoirs, de l'extrême sud des États-Unis jusqu'en Amérique Latine. Elle est l'un des rares oiseaux de proie à chasser en groupe constitué de la femelle dominante, du mâle, et des jeunes de l'année précédentes qui participent à l'élevage de la nouvelle couvée.
Ses qualités de chasseuse, son comportement social et sa relative facilité à se reproduire en captivité en font un oiseau apprécié des fauconniers du monde entier; ce qui lui permet  d'étendre son aire quand elle réussit à échapper à son dresseur.
En regardant attentivement le vidéo et en jouant avec l'arrêt sur image, on remarque, que la buse tient une proie entre ses serres. La qualité de l'image ne permet pas de préciser l'espèce dont il s'agit, mais la couleur uniformément grise du pelage, la queue longue et fine, le corps trapu, l'absence de cou et de museau font penser à un rat brun, ou surmulot (Rattus norvegicus). Par contre, les proportions du corps ne semblent pas correspondre tout à fait (trop large pour un rat), les incisives sont très apparentes et le museau est moins pointu que chez un rat. Peut-être un ragondin (Myocastor coypus) alors ? La scène est filmée dans le sud du Texas dans une zone marécageuse et agricole en bordure du Golfe du Mexique. 

   




Ortalide chacamel, Ortalis vetula, Chachalaca

L'ortalide chacamel est une autre spécialité de l'extrême sud du Texas. C'est un habitant des forêts qui bordent les derniers kilomètres du Rio Grande, dans la partie où il n'en finit plus de serpenter jusqu'au Golfe du Mexique.
L'oiseau est probablement le résultat du croisement entre un dindon, auquel il doit l'allure, et un écureuil, auquel il doit l'aisance à sauter de branches en branches. Les ortalides vivent en bande d'une dizaine d'individus, souvent perchés dans les arbres ou cherchant de la nourriture au sol. Ils sont discrets et presque invisibles malgré leur taille...jusqu'à ce qu'il chantent (c'est le nom que l'on donne au bruit qu'ils font). Les premières fois, on sursaute et on rentre la tête dans les épaules. Je ne sais pas combien de temps cela prend pour s'habituer; nous ne sommes restés qu'une quinzaine de jours.

Le Collège cardinalice texan


Dans le sud du Texas, on peut observer deux des trois espèces du genre Cardinalis: le Cardinal rouge (Cardinalis cardinalis)  et le Pyrrhuloxia (Cardinalis sinuatus). Le premier vidéo montre le mâle puis la femelle du Cardinal rouge; le second, le mâle (poitrine rose) puis la femelle (poitrine grise) du Pyrrhuloxia. Pour voir le troisième représentant du genre, le Cardinal vermillon (Cardinalis phoeniceus), il faut aller plus au sud, en Colombie ou au Venezuela. Par ailleurs, il existe d'autres espèces de Cardinaux, parmi lesquels le Cardinal à poitrine rose, observable au Québec, mais ils appartiennent à un autre genre; celui des Pheucticus.

Geai vert, Cyanocorax yncas, Green Jay

Un ornithologue, même amateur, ne part pas en voyage sans s'informer sur les nouvelles espèces d'oiseaux qu'il peut rencontrer. Et ça, c'est quand il ne planifie pas son voyage en fonction de celles-ci.
Il établit sa liste avec, d'une part les espèces communes localement - mais qu'il n'a aucune chance de voir chez lui - et d'autre part, les espèces plus difficiles à trouver, soit parce qu'elles sont endémiques à un type d'habitat bien particulier, limité ou difficile d'accès, soit parce qu'elles sont devenues rares, soit parce qu'elles ne peuvent être observées qu'au moment des migrations, soit encore parce qu'elles sont à la limite de leur aire de distribution.
Le geai vert fait partie de la liste des oiseaux improbables du Texas pour l'observateur qui vient du Québec. Improbable car dans l'extrême sud du Texas, il est à la limite nord de son aire. Et c'est bien la seule raison car si vous vous promenez dans les sous-bois et les parcs urbains boisés (surtout s'ils sont équipés de mangeoires) le long du Rio Grande entre Brownsville et McAllen, vous avez de fortes chances d'en croiser.
L'oiseau est spectaculaire et fait partie avec le tyran à longue queue (à venir), le grand géocoucou (le bip-bip du dessin animé) et l'ortalide chacamel (à venir) des espèces du Texas dont je me souviendrai longtemps.

Le lézard sans nom


En tout cas en français, parce qu'en latin c'est Holbrookia propinqua et Keeled Earless Lizard en anglais Pourtant les plages du Mexique et du Texas où il vit sont aussi éloignées de Rome que de Paris, je ne comprends pas.
Avec ce petit lézard d'une dizaine de centimètres, le seul danger est de s'asseoir dessus quand on va se faire bronzer à la plage. Heureusement, il est vif comme l'éclair. S'il vous fait un clin d’œil en guise de salut, ne lui renvoyez pas car il risque de profiter du vôtre pour disparaître.
Allez, souris, t'es filmé !      

Aujourd'hui, je vous montre mon tatoo

Si je ne l'avais pas encore fait, ce n'est pas par pudeur, mais parce qu'il n'est pas très réussi; on le devine plus qu'autre chose. C'est ce qui arrive quand on voyage léger et qu'on se fie au hasard pour faire des rencontres. Pas de cache, pas d'appât, pas d'embuscade, rien de provoquer, que du naturel !
On pose un pied devant l'autre sans faire trop de bruit, les sens aux aguets; on se laisse guider par un rocher, un vieil arbre tordu un peu plus loin, une fleur plus colorée que les autres, un chant d'oiseau qu'on ne connait pas. Les prétextes ne manquent pas. Parfois, ça se passe à deux pas de chez vous. Cette fois-ci, c'était au bord d'une route du Texas.



Le tatou à 9 bandes (Dasypus novemcinctus) est vraiment un animal étrange. À première vue, on peut avoir du mal à le situer dans le règne animal. C'est pourtant bien un mammifère. Il est de la famille des dasypodidés, qui compte 21 espèces réparties en 9 genres.

Photo de Jerry Segraves
Sous licence CC BY 2.0 via Wikimedia Commons.


Photo de Cliff
Sous licence CC BY 2.0 via Wikimedia Commons
Tous les membres de cette famille habitent l'Amérique du Sud, parfois dans des zones très restreintes; certaines espèces s'aventurent un peu plus au nord; c'est le cas du tatou à neuf bandes dont l'aire de distribution s'étend jusqu'au centre des États-Unis.
Toutes les espèces ont en commun d'être protégées par une carapace constituée de plaques osseuses recouvertes d'une couche cornée. Le nombre et l'organisation des plaques varient d'une espèce à l'autre; ce peut être des écailles contiguës ou, comme dans le cas du tatou, des bandes imbriquées les unes dans les autres et liées entre elles par des replis de peau.   
Cette armure n'est pas la seule originalité du tatou. Le mode de reproduction est lui aussi assez particulier. Chez le tatou à neuf bandes, 1+1 donne toujours 4. C'est une véritable usine à clones.
En effet,  l'ovule, une fois fécondé, se scinde en quatre œufs qui donneront quatre embryons génétiquement identiques. Ce phénomène, qui s'appelle la polyembryonie, est assez rare chez les mammifères. Chez l'humain, elle conduit à la formation de jumeaux identiques, mais elle est accidentelle et ne produit pas plus de deux individus.

Champignonnistes


Enfant, je les regardais à la fois fasciné et un peu inquiet dans les documentaires animaliers à la télé. Je ne pensais pas alors que j'aurais le plaisir d'observer des fourmis champignonnistes sur leur terrain. La première fois, c'était dans les ruines mayas de Chichen Itza au Mexique, dans un décor spectaculaire. La deuxième, c'était il n'y a pas très longtemps au Texas; la surprise fut moins grande mais le spectacle tout aussi impressionnant.



La première chose que l'on remarque, ce sont des feuilles bien vertes qui se déplacent à une vitesse inhabituelle pour des feuilles et selon une trajectoire trop rectiligne pour n'avoir que le vent comme seul moteur. Alors inévitablement, on s'incline intrigué par ce défilé végétal et, en se rapprochant, on découvre que les feuilles sont portées par des fourmis. Le trafic est si intense qu'à l'instar d'Attila et de ses Huns, là où passent les fourmis, rien ne pousse. D'abord on s'émerveille devant le spectacle, puis l'interrogation s'impose, même à l'esprit du moins curieux: "pourquoi ?"


La raison de ce trafic est que ces fourmis, aussi appelées coupeuses de feuilles, sont des agricultrices. Elles cultivent un champignon dont elles se nourrissent et, pour le faire pousser, elles utilisent des fragments de feuilles fraîchement découpés comme substrat. Il existe une quarantaine d'espèces de ces fourmis, réparties dans deux genres: les Atta et les Acromyrmex. Ici, on peut supposer (rien n'est moins sûr) qu'il s'agit de Atta texana car nous sommes au Texas.
Ces fourmis ne cultivent pas n'importe quel champignon. Dans le cas des Atta, c'est souvent un basidiomycète du genre leucocoprinus. Elles l'entretiennent soigneusement, n'hésitant pas à changer de substrat végétal quand il ne semble pas convenir à leur cultivar. Elles le défendent aussi contre les maladies en entretenant des bactéries qui leur fournissent des antibiotiques. Cultiver les champignons est un vrai travail de fourmi. Évidemment, lorsqu'une une jeune reine part fonder sa nouvelle colonie, le champignon fait partie de la dote de la mariée.


Ces fourmis vivent sous terre. Toutes ne le font pas; certaines construisent des dômes avec des matériaux ramassés alentours, d'autres vivent dans les arbres et quelques unes comme les fourmis légionnaires s'entassent les unes sur les autres pour abriter la reine. Les attas du Texas, elles, se contentent de rejeter les résidus d'excavation autour du nid, édifiant par là même un ensemble de terrasses imbriquées les unes dans les autres.  

  

 

Sturnelle des prés, Sturnella magna, Eastern meadowlark


Inutile d'aller bien loin pour en voir, quand on habite dans le sud du Québec. Il suffit de s'écarter un peu de la ville et de surveiller les oiseaux perchés sur les fils électriques ou sur les poteaux de clôture au bord des champs. 
Difficile aussi de se tromper dans son identification. La sturnelle des prés ne ressemble à rien d'autre qu'à la sturnelle de l'ouest, qui comme son nom l'indique, vit plus à l'ouest (de l'Ontario jusqu'en Colombie Britannique).
Là où les aires de distribution se chevauchent (le sud de l'Ontario pour le Canada) et où il est possible de rencontrer un égaré (le sud du Québec pour la sturnelle de l'ouest), le chant est un bon moyen de les discriminer, car, comme il se doit, elle ne parle pas la même langue. 
Je vous suggère d'aller les écouter sur xeno-canto, une audiothèque de chants d'oiseaux du monde entier, très bien faite: vous trouverez le chant de la Sturnelle de l'ouest ici (par exemple, le deuxième par Eric DeFonso, XC172625); à comparer avec celui de la sturnelle des prés (par exemple, le troisième par Eric DeFonson, XC172959). 

La danse de l'aigrette


Le bec des oiseaux en dit long sur leur art de se nourrir et leur façon.
Bec fort, effilé et long, chez les hérons, on pêche au harpon.
On n'hésite pas à se mouiller et, les pieds dans l'eau sans bouger,
On surveille du haut de ses échasses qu'une grenouille ou qu'un poisson passe.
Mais l'aigrette roussâtre fait exception; il lui faut de l'action.
Alors, elle court après sa pitance, l'entraîne dans sa danse.
Et juste avant de la cueillir, pour ajuster son tir,
Elle déploie ses ailes en une ombre mortelle.


Mouette atricille, Leucophaeus atricilla, Laughing Gull


Je sais pourquoi les mouettes ont la tête noire. C'est parce que, contrairement aux goélands, elles n'aiment pas se mouiller la tête quand elles plongent pour attraper du poisson. Elles préfèrent enfiler un casque de bain et, même s'il n'est pas très ajusté autour des yeux, il est quand même assorti à leurs palmes. Les mouettes sont coquettes.  

Grue blanche, Grus americana, Whooping Crane

J'ai eu la chance, il y a une quinzaine de jours, de pouvoir observer 10 grues blanches. Chance n'est pas vraiment le mot, car l'endroit est connu des observateurs d'oiseaux pour en abriter et nous nous y rendions dans le but de les voir. Non, je parlerais plutôt de privilège, car il n'en reste plus que 250 environ dans le monde; le monde de cette espèce étant limité au centre de l'Amérique du Nord. 250, c'est peu mais ses effectifs n'ont, parait-il, jamais été très élevés. Cela n'a pas empêché l'humain de la chasser pour la viande et de drainer son habitat pour le cultiver.
Plein d'espoir et d'incertitude, nous nous sommes donc dirigés vers le "Goose Island State Park" à proximité de Rockport (Texas) au bord du Golfe du Mexique. Guider des excursions ornithologiques m'a appris qu'on ne donne pas rendez-vous à la faune et savoir qu'un oiseau a déjà été observé à un endroit ne garantit jamais que l'on pourra l'y observer. Avec la grue, la tache était quand même plus facile:  l'oiseau est gros, il est blanc et il fréquente les milieux marécageux; ce qui laisse moins de place aux arbres. Ce jour-là, la nature était avec nous; nous les avons trouvé rapidement, à proximité d'un point d'eau comme il se doit, suffisamment proches pour pouvoir admirer au télescope les détails de son anatomie.




Hirondelle à front blanc, Petrochelidon pyrrhonota, Cliff Swallow

L'hirondelle à front blanc ressemble à l'hirondelle rustique (ou hirondelle des granges selon à quel moment de la normalisation des noms français on s'est intéressé à elle). Deux détails permettent de les distinguer: la front a le front blanc (évidemment) - celui de sa congénère est plutôt rouge foncé - et sa queue n'est pas fourchue. 
La situation se complique au Mexique et dans une partie du Texas où l'hirondelle à front blanc peut avoir le front rouge comme la rustique et comme une autre espèce du coin, l'hirondelle à front brun (Petrochelidon fulva). Si la queue est fourchue (queue nettement plus longue que les ailes quand l'hirondelle est perchée), c'est une hirondelle rustique, Si elle ne l'est pas, on regarde attentivement la gorge. La "front blanc au front blanc", la "front blanc au front brun" et la "front brun" ont toutes la gorge rose ou rouge. Seule la "front brun" a la gorge uniformément rose (comme on peut le voir dans la deuxième vidéo de très mauvaise qualité ci-dessous); chez les autres, le rouge est bordé de noir dans le bas de la gorge.
Au Québec, la question ne se pose pas. On ne trouve que l'hirondelle rustique et l'hirondelle à front blanc blanc, pas la tex-mex, ni l'hirondelle à front brun...quoiqu'elle ait déjà été rapportée.




Fleur d'oranger

S'asseoir au pied d'un oranger en fleur, s'imprégner de son parfum et guetter l'Ariane du Yucatan...la vie a des bons côtés.

Padre island national seashore

Quelques degrés de latitude plus bas que les jardins du Québec, on retrouve la gaillarde (Gaillardia pulchella) dans son milieu naturel,  les dunes de sable du sud-ouest américain. En arrière-plan, l'oponce de l'est (Opuntia humifosa) ajoute une touche exotique au décor mais il ne faut pas s'y fier car ce cactus pousse dans tout l'est de l'Amérique jusque dans le sud de l'Ontario.

Big Tree

C'est le nom de ce chêne (Quercus virginiana) âgé de 1000 ans et toujours aussi vert. Fidèle au poste, il veille sur la dizaine de grues blanches qui ont trouvé refuge au "goose island stage park"; il ne reste que 200 à 300 individus de cette espèce menacée d'extinction et nous avons eu la chance de les observer. J'espère pouvoir les montrer dans un billet futur.

San Antonio

Le sud du Texas hésite entre l'hiver, le printemps et l'été.