Chou

Photo de Coyau, Wikimedia Commons, via Wikimedia Commons
Brassica oleracea (Brassicacées) est aussi appelée Chou commun ou Chou maraîcher.
Le chou est originaire du sud et de l’ouest de l’Europe. Cultivé depuis l’antiquité, les sélections successives ont produit de nombreuses variétés. Toutefois, on peut encore le trouver à l’état sauvage sur les falaises et dans les dunes littorales.
On utilise les feuilles qui sont antiulcéreuses, antiacides, anti-inflammatoires,  antiphlogistiques et sécrétagogues de la muqueuse gastrique.
Parmi les principes actifs du chou, on trouve :
  • Des glucosinolates (hétérosides soufrés) parmi lesquels la progoitrine, ainsi que leurs dérivés, les isothiocyanates.
  • Des flavonoïdes.
  • Du méthylméthionine sulfonium auquel on attribue les effets anti-ulcéreux et anti-acides; il est thermolabile.
Contre la bronchite, la toux, l’enrouement, la goutte, les rhumatismes, l'anémie, la colite, les brûlures d'estomac, les ulcères du tube digestif et les vers.
Pour prévenir le cancer.
  • Suc à raison de 15 ml, 3 fois par jour (bronchite, toux, ulcère gastroduodénal).
  • Suc à raison 100 ml à jeun le matin (vers).
  • Chou cru (anémie, cancer).
Contre l'amygdalite, les ulcères de la peau, les ampoules, les plaies infectées, l'acné, les croûtes de lait, les douleurs rhumatismales, la sciatique et les névralgies.
  • Cataplasme de feuilles rapidement bouillies.
  • Cataplasme de feuilles fraîches broyées, appliqué pendant 4 heures.
  • Cataplasme de feuilles cuites dans le lait.
  • Feuille fraîche beurrée avec du beurre demi-sel et appliquée sur la gorge (amygdalite).
Le chou, en grande quantité, peut interagir avec les traitements anticoagulants.



Chiendent

Photo de Rasbak
[GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons
Elytrigia repens (Poacées) est aussi appelée Chiendent officinal, Chiendent rampant, Herbe à deux bouts ou Petit Chiendent.
Cette « mauvaise herbe » originaire d’Europe, d’Asie et d’Afrique du Nord est naturalisée en Amérique du Nord. Envahissante, il est très difficile de s’en débarrasser en raison de ses longs rhizomes ramifiés. Le chiendent forme parfois des touffes compactes de 30 à 120 cm de haut. Malgré ses feuilles rugueuses au toucher et ses épis de fleurs espacées et alternées de chaque coté  de la tige, il est facile de le confondre avec d’autres plantes de la même famille.
On utilise le rhizome, qui est antimicrobien, antirhumatismal, antitussif, diurétique, hypoglycémiant et tonique.
Parmi les principes actifs du chiendent, on trouve :
  • La triticine (4 à 8 %), un polysaccharide très proche de l’inuline.
  • La tricine, un flavonoïde.
  • Une huile essentielle (0,01 à 0,05 %) dont le constituant principal serait l’agropyrène (95 %), responsable de l’effet antibiotique. La présence et la concentration de ce composé varient selon les études.
Contre les rhumatismes, la lithiase urinaire, l'inflammation des voies urinaires, la cystite, la rétention d'eau et l'irritation des muqueuses.
  • Suc jusqu'à 100 ml par jour.
  • Infusion de 2 à 4 g dans 150 ml d’eau, plusieurs fois par jour jusqu’à un maximum de 20 g.
  • Rhizome à raison de 6 à 10 g par jour.
  • Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 4 à 8 ml, jusqu’à 4 fois par jour.
  • Teinture (1:5 éthanol à 40 %) à raison de 5 à 15 ml, 3 fois par jour.
  • Décoction de 2 à 4 g de rhizome dans 150 ml d’eau, 2 fois par jour; on peut ajouter des feuilles de mauve et de gaillet en cas de cystite.
Contre les plaies.
  • Compresse avec une décoction de 25 g de feuilles par litre d’eau ou avec le jus de la plante pressée.
La durée d’utilisation est habituellement de 2 à 4 semaines.

Chèvrefeuille

Photo de Aftabbanoori [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons
Lonicera periclymenum (Caprifoliacées) est aussi appelée Chèvrefeuille des bois, Chèvrefeuille périclymène ou Cranquillier. L. caprifolium appelée Chèvrefeuille commun, Chèvrefeuille des jardins ou Barbe de chèvre et L. japonica appelée Chèvrefeuille du Japon ont des propriétés similaires.
Les chèvrefeuilles des bois et des jardins sont des plantes grimpantes arbustives à fleurs tubuleuses odorantes, qui poussent dans tout l’ouest de l’Europe en formant des haies, généralement à la lisière des bois. Originaire du sud de la Chine, de la Corée et du Japon, le chèvrefeuille du Japon a été introduit comme plante ornementale dans de nombreux pays et il s’est naturalisé dans les régions à climat chaud.
On utilise l’écorce qui est diurétique et sudorifique, les feuilles qui sont anti-inflammatoires et astringentes, et les fleurs qui sont anti-inflammatoires et expectorantes. Les fruits sont toxiques.
Parmi les principes actifs du chèvrefeuille, on trouve :
  • L’acide salicylique.
  • Une huile essentielle.
Contre la lithiase rénale, la cystite et la goutte.
  • Infusion de 2 à 4 g d’écorce dans 150 ml d’eau, jusqu’à 4 fois par jour entre les repas.
Contre l’asthme et la congestion des bronches.
  • Infusion de 2 à 4 g de fleurs dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
Contre le mal de gorge et les ulcères de la bouche.
  • Gargarismes ou rince-bouches avec une infusion de 4 g de feuilles dans 150 ml d’eau