Clavalier

Photo de A. Barr
 [GFDL or CC BY-SA 4.0-3.0-2.5-2.0-1.0], via Wikimedia Commons
Zanthoxylum americanum (Rutacées) est aussi appelée Clavalier d’Amérique, Frêne épineux ou Clavalier à feuilles de frêne.
Le clavalier est un petit arbre du nord-est de l’Amérique du Nord, commun dans le sud du Québec, qui pousse à la lisière des forêts. Ses rameaux à feuilles composées et alternes dégagent un parfum de citron lorsqu’ils sont blessés.
On utilise l'écorce et les baies, qui sont antirhumatismales, sialagogues, sudorifiques et vasoprotectrices.
Parmi les principes actifs du Clavalier, on trouve :
  • Des alcaloïdes parmi lesquels la lauriflorine, la nitidine, la candicine, la chélérythrine, la magnoflorine et la tembétarine.
Contre les crampes, la claudication intermittente, le syndrome de Raynaud, l'insuffisance veineuse et les maladies rhumatoïdes chroniques.
  • Baies séchées à raison de 0,5 à 1,5 g par jour.
  • Décoction de 1 à 3 g d’écorce dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
  • Teinture d'écorce (1:5 éthanol à 45 %) à raison de 2 à 5 ml, 3 fois par jour.
  • Extrait liquide d'écorce (1:1 éthanol à 45 %) à raison de 1 à 3 ml, 3 fois par jour.
  • Extrait liquide de baie (1:1 éthanol à 45 %) à raison de 0,5 à 1,5 ml, 3 fois par jour.
Le clavalier est contre-indiqué en cas d’ulcère gastroduodénal et les femmes enceintes ne devraient pas l’utiliser.



Citrouille

photo de Joe Mabel [GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons
Cucurbita pepo var. pepo (Cucurbitacées) est aussi appelée Courge ou Pépon. Cucurbita maxima (Potiron), Cucurbita moschata (Courge musquée) et les autres espèces et variétés cultivées ont les mêmes propriétés.
Probablement originaire d’Amérique Centrale, l’espèce C. pepo a été cultivée et propagée par l’humain qui a également créé de nombreuses variétés aux formes et aux couleurs très différentes les unes des autres. Parmi les plus connues, on trouve la courgette, la courge poivrée et la courge spaghetti.
On utilise les graines et l’huile qu’on en extrait, qui sont anthelminthiques, antiangrogéniques et anti-inflammatoires.
Parmi les principes actifs de la citrouille, on trouve :
  • Des acides gras saturés et insaturés parmi lesquels l’acide linoléique (35 à 68 % de l’huile), un oméga-6.
  • Des stérols (0,5 % de l’huile), parmi lesquels le spinastérol, le clérostérol, le stigmastérol et le campestérol, qui pourraient avoir des effets anti-androgéniques..
  • La cucurbitine (0,4 à 0,8 % de la graine), un acide aminé auquel on attribue l’effet anthelminthique.
Contre les troubles de la miction associés à l'hyperplasie bénigne de la prostate (adénome de la prostate), les irritations de la vessie et les vers intestinaux.
  • Graines écalées et broyées à raison de 5 à 20 g par jour (troubles de la miction).
  • Huile à raison de 1 à 1,5 g, 3 fois par jour.
  • Graines non décortiquées et broyées à raison de 120 g le matin à jeun en 3 fois espacées de 15 minutes; attendre 2 à 3 heures et prendre 40 g d'huile de ricin; recommencer les 2 jours suivants (vermifuge).
Les graines de citrouille décortiquées sont sujettes au rancissement, il faut les conserver au réfrigérateur et consommer de préférence les graines crues et natures. Leur consommation peut provoquer de légers maux de ventre.



Citronnier

Photo de  Petar43, [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons
Citrus limon (Rutacées).
C. aurantifolia appelée Citron vert ou Limette, C. hystrix appelée Combava, C. madurensis appelée Calamondin, C. japonica appelée Kumquat et C. medica appelée Cédrat ont des propriétés similaires.
Le citronnier est un petit arbre à feuillage persistant, dont l’origine est supposée se situer dans le nord de l’Inde ou la Chine. Il est aujourd’hui cultivé dans toutes les régions subtropicales ayant un climat de type méditerranéen.
On utilise le fruit, son jus et son écorce (dont on extrait une huile essentielle), qui sont antibiotiques, antidépressifs, antifongiques, antiscorbutiques, antiviraux, digestifs, stimulants et toniques, ainsi que les graines qui sont antipyrétiques.
Parmi les principes actifs du citronnier, on trouve :
  • Une huile essentielle dans l’écorce du citron, qui est composée de monoterpènes (environ 70 % de limonème, qui est expectorant), d’aldéhydes (géranial, néral et citronnellal) et de furocoumarines (bergaptène et psoralènes).
  • Des flavonoïdes dans l’écorce et la pulpe, parmi lesquels l’hespéridine (anti-inflammatoire et veinotonique), l’hespéritine (anticancéreux, hypotenseur) et la diosmine (veinotonique).
Contre la fièvre, le rhume, le mal de gorge, l'angine, la stomatite, les aphtes, la fatigue mentale, les troubles circulatoires (insuffisance veineuse, varices, coupe-rose, hémorroïdes), les calculs rénaux, les troubles digestifs et la dyspepsie.
  • Jus d’un citron dilué dans l'eau tiède à faire circuler dans la bouche avant de l’avaler.
  • Limonade obtenue en mélangeant 500 ml de jus de citron à 1,5 l d’eau, à boire dans la journée.
  • Huile essentielle à raison d’une goutte sur un sucre ou diluée dans une cuillère d’huile d’olive.
Contre la stomatite et les aphtes.
  • Bain de bouche, plusieurs fois par jour avec un jus de citron dans un verre d'eau tiède.
Contre le saignement de nez.
  • Compresse dans le nez avec un coton-tige.
Contre le rhume, les rhumatismes, les mains abîmées, les ongles cassants, la peau tachée et la peau grasse.
  • Jus de citron appliqué sur les ongles cassants pendant 8 jours.
  • Compresse sur la gorge avec un jus de citron (mal de gorge).
  • Lavage du nez avec un jus de citron dilué dans l’eau et aspiré par le nez (rhume).
  • Friction des parties douloureuses avec un citron coupé en deux.
  • Cataplasme de jus de citron mélangé à l'argile.
  • Lotion pour les mains obtenue en mélangeant en parties égales du jus de citron, de la glycérine et de l'eau de rose; à utiliser chaque soir au coucher et à garder toute la nuit.