Cresson

Photo de Olybrius  [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons
Nasturtium officinale (Brassicacées) est aussi appelée Cresson officinal, Cresson d’eau, Cresson de(s) fontaine(s), Cresson de ruisseau ou Grasson.
Le cresson est une plante amphibie et rampante que l’on trouve au bord des ruisseaux ou d’une source d’eau, à condition que le courant ne soit pas trop fort. Originaire d’Eurasie, elle est cultivée comme plante potagère presque partout dans le monde.
On utilise les parties aériennes, qui sont antiscorbutiques, dépuratives, expectorantes, fortifiantes, hypoglycémiantes, reminéralisantes et toniques. 
Parmi les principes actifs du cresson, on trouve :
  • La vitamine C (jusqu’à 80 mg pour 100 g de feuilles).
  • Des glucosinolates (1 % des parties aériennes) parmi lesquels la gluconasturtine. Lorsque les plantes sont lésées, ces substances sont hydrolysées en isothiocyanates qui ont des propriétés anticancéreuses et hépatoprotectrices.
Contre la fièvre, la fatigue, l'avitaminose, l'anorexie, l'hypersécrétion des voies respiratoires (mucosités) et la bronchite.
  • Plante séchée à raison de 4 à 6 g par jour.
  • Plante fraîche à raison de 20 à 30 g par jour.
  • Jus frais à raison de 60 à 150 ml par jour.
  • Infusion de 1 à 2 g dans 150 ml d’eau, 2 à 3 fois par jour.
Contre les plaies infectées, les abcès (fluxion dentaire), les kystes, les taches de rousseur, l'adénite, la pelade, la séborrhée et l'alopécie. 
  • Compresse de suc frais.
  • Cataplasme de feuilles broyées.
La consommation de grandes quantités de cresson est contre-indiquée en cas d'ulcère gastroduodénal, de problème rénal ou de trouble du système urinaire. Il peut provoquer des malaises gastro-intestinaux. Par ailleurs, il n’est pas conseillé de ramasser le cresson sauvage qui peut être contaminé par la grande douve du foie, un parasite fréquent dans les régions d’élevage.

Coriandre

Photo de Bierfaß  [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons
Coriandrum sativum (Apiacées) est aussi appelée Coriandre cultivée, Persil chinois ou Persil arabe.
La coriandre est une plante aromatique annuelle qui pousse à l’état sauvage au Proche-Orient et dans le sud de l’Europe et qui est cultivée dans de nombreuses régions à climat tempéré. Dans les pays où elle est spontanée, il faut faire attention à ne pas la confondre avec d’autres plantes toxiques de la même famille.
On utilise les graines, qui sont analgésiques, antidiarrhéiques, antispasmodiques, anxiolytiques, apéritives, carminatives, digestives, stimulantes et stomachiques.
Parmi les principes actifs de la coriandre, on trouve :
  • Une huile essentielle (0,1 à 2 % de la graine) dont l’un des principaux constituants est le coriandrol, ou d-linalol (10 à 75 % selon la maturité de la graine), qui serait en partie responsable des effets antispasmodiques et anxiolytiques.
Contre l'asthénie, l'intoxication alimentaire, le manque d'appétit, la dyspepsie, la diarrhée, les flatulences et les ballonnements.
  • Graines broyées à raison de 3 g par jour.
  • Infusion de 3 g de graines broyées dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour. 
  • Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 3 ml par jour.
  • Teinture (1:5 éthanol à 40 %) à raison de 15 ml par jour.
Contre les rhumatisme et les douleurs articulaires.
  • Cataplasme avec les graines broyées.
  • Compresse avec quelques gouttes d'huile essentielle diluée. 
    L’huile essentielle purifiée est toxique et ne devrait pas être utilisée par voie interne. Les femmes enceintes ou qui allaitent ne doivent pas l’utiliser.

    Coquelicot

    Papaver rhoeas (Papaveracées) est aussi appelée Ponceau, Coquelourde, Pavot coquelicot ou Pavot rouge.
    Le coquelicot est une annuelle originaire d’Europe, d’Afrique du Nord et de l’ouest de l’Asie. Cette plante messicole affectionne les terres fraîchement remuées et ensoleillées. On ne la trouve pas à l’état sauvage au Québec. 
    On utilise les pétales, qui sont antitussifs et sédatifs.
    Parmi les principes actifs du coquelicot, on trouve : 
    • Des alcaloïdes, notamment la rhéadine, l’isorhéadine et la rhéagénine, qui ressemblent à ceux du pavot somnifère sans en avoir la puissance. 
    • Des anthocyanosides responsables de la couleur rouge des pétales.
    Contre la toux (la bronchite, la coqueluche), la dyspnée causée par l'asthme, la nervosité, le stress et l'insomnie. 
    • Infusion de 3 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
    • Sirop (100 %) à partir d’une infusion (12 heures) de 40 g de pétales par 100 ml d’eau, à raison d’une cuillère à café jusqu'à 3 fois par jour.
    Contre la peau sèche. 
    • Compresse à partir d’une infusion de 400 g par litre d’eau.