C'était l'heure à laquelle les lève-tôt croisent les couche-tard et ça ressemblait encore à l'hiver.
Parc écoforestier de Johnville
Aujourd'hui, je suis en manque de vert, en manque de bruissement de feuilles dans le vent, en manque de gazouillis d'oiseaux, en manque de bourdonnement d'insectes, en manque de beaux jours. Alors, je suis retourné faire un tour au parc écoforestier de Johnville, un nom dénué de charme pour un lieu qui en est rempli.
C'était au mois de juin dernier, à quelques kilomètres de Sherbrooke (Québec) et les Sabots de la Vierge étaient en fleur; je n'en avais jamais vu autant.
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Mousses, fougères, conifères, rien n'a vraiment changé depuis le retrait des glaces, il y a 10000 ans. |
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Pour profiter de la floraison de la tourbière, la meilleure époque est sans conteste le mois de juin. |
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Et en se laissant guider par ses oreilles, on peut avoir la chance d'observer la reine des tourbières; j'ai nommé la paruline à couronne rousse. |
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Pour ceux qui douteraient qu'ils marchent sur une dune préhistorique, les exploitants de sable ont mis à nu l'esker à certains endroits. Autant profiter des dégâts pour constater. |
Un 5 février sur l'île Saint-Bernard
Ce matin à Châteauguay, il ne faisait pas bon avoir les pieds pendants au bout du quai. Jésus de Montréal aurait pu marcher sur les eaux du Saint-Laurent pour aller prêcher à la paroisse de Saint-Joachin de Pointe-Claire de l'autre côté. Moi, après que le blizzard ait tenté de s'introduire dans mon manteau, j'ai préféré me tenir à l'écart de la rive.
Côté marais, la faune, moins stupide que nous, s'était mise à l'abri.
Côté marais, la faune, moins stupide que nous, s'était mise à l'abri.
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