Mélisse officinale


Ses fleurs sont insignifiantes, sa taille n'a rien pour impressionner, ses feuilles ont un petit air de menthe, sa tige est quadrangulaire comme toutes les lamiacées. Bref, elle n'a l'air de rien. Il faut la froisser ou la croquer pour l'apprécier. Tout alors s'éclaircit et le calme nous envahit.  


Fausse joie

La découverte de cet amphibien dans le bassin a fait naître l'espoir d'accroître la biodiversité du jardin. La taille dans la dizaine de centimètres, la couleur verte du dos et jaune de la gorge, le tympan plus grand que l'oeil suggéraient un ouaouaron (Rana Catesbeiana). Un doute, cependant, subsistait: l'habitat. En effet, ce gros anoure, le plus gros au Québec, est extrêmement territorial et peut occuper une longueur de rive de 35 mètres, ce que le bassin est loin de lui fournir. 


Après vérification des critères d'identification dans l'excellent guide "Amphibiens et Reptiles du Québec et des Maritimes, Jean-François Desroches et David Rodrigue, Éditions Michel Quintin", la présence de deux plis dorsaux longitudinaux a infirmé l'identité et a indiqué qu'il s'agissait plutôt d'un gros spécimen de grenouille verte. Les mâles de cet espèce ont, en outre, la gorge jaune.




D'est en ouest

En route vers l'Alberta, deux choses sautent aux yeux en survolant les plaines: l'absence d'arbres et l'ominprésence de l'eau, qu'elle court à travers la prairie ou qu'elle s'enferme dans ses dépressions.
L'arrivée à Calgary ressemble à n'importe quelle arrivée dans une ville nord-américaine. Au centre, les temples de l'économie libérale ont remplacé les églises de l'ancien monde. Autour, les banlieues sur lesquelles ces nouvelles tours de Babel appuient leur vaine tentative de gratter le ciel.