Après le scarabée japonais, la psylle du micocoulier s'installe dans le jardin. L'insecte adulte ressemble à une mini-cigale. Au Québec, il n'y a qu'une génération par an mais la femelle pond plusieurs centaines d’œufs et les larves se développent dans des galles sur la face inférieure des feuilles de l'hôte. L'arbre n'en meurt pas, mais l'adulte peut causer des nuisances s'il s'invite en nombre à la maison en automne. Ça dure une quinzaine de jours, c'est sans danger pour l'humain, beaucoup moins que la coccinelle asiatique qui peut causer des allergies parfois, mais comme la psylle ne paye pas son loyer, il n'y a aucune raison de l'héberger.
Nous verrons bien et nous aviserons ensuite. Je n'aimerais pas me débarrasser de mon micocoulier. Fruit cueilli au boisé Papineau à Laval, semé à Montréal, transplanté à Longueuil, il nous a suivi partout. Et avec ses 10 ou 12 ans, il commence à voir l'allure d'un arbre.