Parc national des Îles-de-Boucherville


Contrat d'écriture, projet personnel, spleen saisonnier font en sorte que j'ai moins le temps et l'envie d'alimenter ce carnet. Cela ne m'empêche pas de faire l'école buissonnière. Et puisqu'El Nino retient l'hiver quelque part, je serais fou de ne pas en profiter. En cette saison, la faune se fait plus rare, mais elle est plus amicale; surtout si on prend soin d'emporter quelques graines de tournesol noires. 

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Boswellie

Photo de Dinesh Valke,
de Thane, India (Kungilyam (Malayalam))
[CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons
Boswellia serrata (Burséracées) est aussi appelée Encens indien, Encens d’Inde ou Boswellia.
Le boswellie est un arbre originaire des régions arides de l’Inde, qui a été introduit en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Il se caractérise par des feuilles composées formant des «plumeaux» à l’extrémité des rameaux, par des grappes de petites fleurs blanches et par une exfoliation spontanée de l’écorce des jeunes rameaux.
On utilise la résine, recueillie en entaillant l’écorce, qui est anti-inflammatoire et immunostimulante.
Parmi les principes actifs du boswellie, on trouve:
  • Des acides boswelliques, qui sont des triterpènes auxquels on attribue les effets anti-inflammatoires.
  • Une huile essentielle (5 à 9 %) à α-thuyène (50 à 60 %)
Contre les maladies inflammatoires pulmonaires (asthme, bronchite, broncho-pneumopathie obstructive), les inflammations du système digestif (maladie de Crohn, colite ulcéreuse), la diarrhée, l’inflammation des articulations (arthrite, arthrose, bursite, tendinite).
  • Extrait normalisé à 37,5 % d’acides boswelliques, à raison de 300 à 500 mg, 3 fois par jour.
Contre les douleurs articulaires, les ecchymoses, l’acné, les furoncles et les infections fongiques.
  • Résine appliquée sur la peau.
En l’absence de données toxicologiques, les femmes enceintes et celles qui allaitent ne devraient pas utiliser le boswellie.