Un 27 septembre à Montréal



Dure journée pour les plantains du parc du Mont-Royal, mais c'était pour une bonne cause et ce n'est pas tous les jours que 300000 à 500000 personnes décident de se réunir pour manifester leur inquiétude pour l'avenir. 

Un 25 septembre dans le boisé du Tremblay

Profitant de la floraison des asters, je suis parti herboriser dans le boisé du Tremblay. Je suis revenu avec cinq espèces, mais cela n'a pas été facile, car la nomenclature a beaucoup changé depuis que la dernière flore a été publiée. Des nouveaux genres sont apparus, des espèces ont été regroupées et plus rien de disponible en papier n'en rend compte.
Un lectorat francophone en voie d'assimilation, un désintérêt général pour la nature qui ne s'affiche pas sur un écran et l'absence d'une perspective de profit pour les éditeurs locaux font en sorte que le nom des fleurs ne sera bientôt plus prononcé que par une élite diplômée. Dommage !
Que veut-on exactement préserver du réchauffement climatique ? Comment peut-on avoir envie de protéger ce dont on ignore l'existence ?

Aster à ombelles
Aster lancéolé
Aster à feuilles cordées
Aster de Nouvelle-Angleterre
Aster calicot

Un 22 septembre au parc Michel Chartrand (Longueuil, QC)



L'avantage des grands rassemblements populaires festifs ou sportifs comme le marathon de Montréal est qu'ils vident les lieux publics. Ce matin, il n'y avait que nous dans ce parc municipal de Longueuil habituellement très parcouru.
Nous nous sommes donc promenés dans un sous-bois aménagé par les cerfs de Virginie, enveloppés par la stridulation des grillons et le bourdonnement sourd de la circulation que certains, habitués, appellent le silence.
À propos de grillons, en cherchant des infos sur ceux du Québec, je suis tombé sur le site d'un exterminateur qui en parlait justement; le propos étant bien sûr de se débarrasser de ces insectes "envahissants par leur bruit" et de les "empêcher de venir nous assaillir." Au cas où, sachez que: "l’invasion des grillons n’est dommageable que s’ils sont en grand nombre. Là, ils peuvent détruire nos tissus et nos vêtements. Au Québec, on ne connaît pas les nuées de sauterelles comme en Australie."
Puisque je cite des extraits du site, l’honnêteté m'oblige à donner la référence (Alerte Animal, Montréal), mais je ne pousserai pas le compliment jusqu'à fournir un lien.
En cet fin d'été, les nuits commencent à se rafraîchir et nous en sommes à expulser notre troisième grillon de la maison. La raison pour laquelle nous les raccompagnons dehors est qu'aucun n'a encore voulu chanter. Si j'avais su que nos tissus étaient en danger...