Une autre bonne nouvelle



Après le tamia (voir les deux billets précédents), aujourd'hui nous réservait une autre belle surprise...attendue celle-là. 
Le printemps dernier, nous nous étions liés d'amitié avec un couple de colverts qui avaient élu domicile dans notre bassin. Nous nous attendions à ce qu'ils reviennent cette année, car, pour avoir fait un peu de bagage au printemps, il n'est pas rare de reprendre les oiseaux bagués l'année précédente, au même endroit. Les oiseaux sont assez fidèles à leur territoire de nidification. 
À vrai dire, nous nous inquiétions plutôt du voyage et des accidents de parcours: chasseurs, collision avec les tours à bureaux éclairées la nuit ou les lignes à haute tension (vous seriez surpris du nombre de cadavres d'oiseaux de toutes les espèces que l'on peut ramasser au pied des tours des centre-villes ou des lignes électriques) ou que-sais-je encore.
À notre plus grande joie, ils sont passés au travers et sont de retour pour une seconde année. Dès que nous nous sommes vus, nous nous sommes précipités les uns vers les autres et avons célébré nos retrouvailles autour de quelques graines. Cette année, ils sont en avance d'une dizaine de jours et le bassin n'est pas encore complètement dégelé.



Retour sur le tamia

Hier, j'évoquais la réintroduction spontanée du tamia rayé au jardin, après 20 ans d'absence. Aujourd'hui, j'ai réussi à la surprendre sur le bac à fleurs que j'ai mis à sa disposition.



Le cabanon, un refuge de la biodiversité

Un petit mot écrit en pensant à mon amie Huguette qui ne peut courir ni la planète ni la nature en raison du confinement et qui va avoir le temps de me lire.
Aujourd'hui, il sera question de notre cabanon de jardin dont le sous-sol s'est avéré au fil des années être un refuge pour toutes sortes d'espèces animales; certaines bienvenues, d'autres moins. Ainsi, nous avons déjà eu une colonie de guêpes communes, une colonie de bourdons, des couleuvres rayées, des souris à pattes blanches, des musaraignes, des campagnols, un ou des rats, une hermine, des lapins à queue blanche et des marmottes. Il n' y a que la moufette rayée, tant espérée, qui refuse toujours d'honorer notre cabanonde sa présence; je l'ai pourtant croisée plusieurs fois.
Un jeune représentant des lapins à queue blanche
Une des 8 marmottes que j'ai déménagées de mon jardin

Cette année, c'est l'émoi à la maison. Depuis le confinement de ma blonde et le télétravail avec vue sur le jardin, nous voyons au moins une fois par jour un tamia rayé sillonné le jardin à la recherche de nourriture. Cela fait au moins une vingtaine d'années que nous n'en avions pas vu, depuis que nos deux chats et nous sommes devenus propriétaires de la maison. À notre arrivée, il y en avait au moins trois; un an après, les chats avaient fait le ménage. Puis les chats sont morts, il y a une couple d'années, et l'espoir est revenu l'année dernière avec un tamia, vu une fois sous une mangeoire pour oiseaux.


Comme l'espèce est menacée d'extinction dans le jardin, mais désirée, je suis allé disperser quelques abris et tas de graines pour protéger le parcours de notre survivant, quelques vieux bacs à fleurs en bois vermoulu que j'ai retournés et percés aux extrémités. Ça et quelques tas de graines devraient l'encourager à s'installer, malgré notre présence qui va se faire plus fréquente avec la COVID et les beaux jours.