Un 11 mai à Longueuil

Aujourd'hui, ménage du cabanon de jardin sous la supervision attentive du tamia rayé au cas où les souris auraient laissé traîner une graine.

Au jardin, si ce n'était les sanguinaires défleuries, on pourrait presque se croire en France, avec un mois de retard tout de même.

Un 5 mai à Longueuil

De retour de Pointe-Pelée en fin de journée, la première chose que nous avons faite avant même d'ouvrir la porte est un tour de jardin rapide pour voir comment il a évolué en une semaine et si le couple de colverts nous attendait en compagnie du tamia.

À notre grande déception, aucun canard n'était là. Par contre, le tamia a rappliqué dès qu'il nous a entendus. La mangeoire des colibris normalement suspendue à la corde à linge était à terre et la corde enroulée sur elle-même, probablement un coup de l'écureuil gris que je n'ai pas encore réussi à attraper. 

Ce n'est que ce matin, en faisant un tour plus approfondi, que j'ai eu la surprise de trouver au milieu de ce qui aurait dû être du persil, dans une dépression aménagée dans le sol, un œuf blanc, seul et apparemment abandonné. Ainsi donc, l'heureux événement que nous attendions depuis une couple d'année s'était produit pendant que nous étions partis accueillir les migrateurs du sud; la cane avait commencé à couver. 

Toutefois, son absence depuis hier soir et l'épisode de la mangeoire tombée à proximité du nid suggère qu'un "drame" pourrait s'être joué: soit la cane a été dérangée et a secoué la corde à linge en s'envolant, soit l'écureuil gris a fait tomber la mangeoire à côté de la cane qui a pris peur. Ne l'ayant pas vu de la journée, elle est probablement aller nicher ailleurs.   

Un 3 mai à Pointe-Pelée

Pluie battante aujourd'hui, mais nous avons tenu jusqu'à midi et demie pour finir notre séjour par une paruline à capuchon, un couple de tohis à flancs roux, une paruline hoche-queue et un pic à tête rouge.