Dans le bas du fleuve, passé les battures de Kamouraska, au delà de Rivière-du-Loup, exactement en face de Trois-Pistoles, il y a une île.
Elle a émergé du Saint-Laurent il y 8500 ans environ. Sauvage et sans artifice, elle est invisible à ceux qui s'arrêtent aux apparences. Les autres, qu'ils soient chasseurs-cueilleurs amérindiens, baleiniers basques ou naturalistes, y trouvent un refuge temporaire contre les intempéries ou leur époque.
Vu de la côte, quelque chose de mystérieux émane de l'île; quelque chose d'indéfinissable, de subtil, mais que l'on perçoit inévitablement. En s'approchant en embarcation, la première impression ne fait que se renforcer. Plusieurs hésitent d'ailleurs à poser le pied sur l'île. Ceux-là ne connaîtront pas son secret.
Car pour percer le mystère, il faut y séjourner. Évidemment, comme tous ceux qui en sont revenus, je n'ai ni le droit, ni l'envie de vous en parler. Sachez seulement que cela a à voir avec le cours du temps et qu'à la tombée de la nuit, il n'est pas rare d'entendre des rires d'enfants portés par le vent dans le pré de la vieille maison ou d'apercevoir une silhouette évanescente du côté de la butte à l'indienne.
Car pour percer le mystère, il faut y séjourner. Évidemment, comme tous ceux qui en sont revenus, je n'ai ni le droit, ni l'envie de vous en parler. Sachez seulement que cela a à voir avec le cours du temps et qu'à la tombée de la nuit, il n'est pas rare d'entendre des rires d'enfants portés par le vent dans le pré de la vieille maison ou d'apercevoir une silhouette évanescente du côté de la butte à l'indienne.
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