Marais de Cooper

En prenant la route de Toronto à partir de Montréal, peu après qu'on soit entré en Ontario et que la 20 devienne la 401, on traverse Lancaster, une charmante petite ville que même mon GPS ne situe pas sur la carte.
Il y a pourtant deux bonnes raisons de s'y arrêter. Premièrement, c'est la Liquor Control Board of Ontario la plus proche de chez moi et l'unique moyen de me ravitailler en Glayva, une liqueur de whisky importée d'Écosse que l'on ne trouve que dans les LCBO. La deuxième raison, c'est le marais de Cooper, une excellente place pour observer les oiseaux.


Beau temps, mauvais temps, nous y allons au moins une fois par an...quand la bouteille est vide. Nous ne sommes jamais déçu. Hier encore, malgré la pluie et le froid, l'endroit nous réservait de belles surprises parmi lesquelles trois grues du Canada, un ballet aérien et sonore de bécassines de Wilson en pleine pariade, un balbuzard pêcheur sur sa plate-forme et des callas des marais que je n'avais pas vus en fleur depuis longtemps.   

Les chemins ombragés sont rares, mais habités par une faune sonore 
Pour une partie de cache-cache avec les oiseaux
De l'eau dans du vert




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