Dommage collatéral

Je ne sais pas ce qu'avaient les couleuvres hier, mais nous en avons croisé quelques unes, des "rayées" et des "à ventre rouge", en pleine traversée de ce désert que représente pour elles le chemin de gravelle. Peut-être profitaient-elles comme nous de la douceur exceptionnelle de ce début d'automne pour aller faire un dernier tour avant de rejoindre leur hibernacle.

Le hasard ne faisant pas toujours bien les choses, c'est cette journée qu'ont choisi les cantonniers pour faucher les bas-côtés et tout ce qui s'y trouvait.

2 commentaires:

  1. Désolant. Affreux. Je les ai vues en grand nombre aussi le 13 octobre, et j'ai pu comprendre qu'elles suivent des traces de phéromones pour trouver des "hibernaculum" pour passer l'hiver en bonne compagnie. En fait, j'avais répéré un des ces sites et c'était fascinant de voir les couleuvres y entrer l'une après l'autre.

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    1. Chanceux, je n'ai jamais eu l'occasion d'assister à ce genre de spectacle, ni en automne, ni au printemps à leur sortie. En ce qui concerne la fauche, peut-être suffirait-il de couper un peu plus haut pour limiter les dégâts.

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