Une histoire du boisé du Tremblay: les années 2000

Le roman-photo d'une friche agricole qui rêvait de devenir un refuge faunique et ne deviendra qu'un parc municipal, par quelqu'un qui aime la nature pour ce qu'elle est.

Les belles années

Les saisons passaient sur ces terres agricoles retournées à la sauvagerie. En une cinquantaine d'années, aubépines, chèvrefeuilles et cornouillers avaient pavé la voie aux peupliers et aux bouleaux venus combler l'espace entre quelques vieux frênes-jalons de rangs et les reliques de l'érablière à caryer et à sucre.

Le relooking

De l'avis des développeurs de l'économie à courte vue, cet abandon n'était ni tolérable ni rentable et il fallait absolument trouver un moyen de refaire du blé avec ces terres; c'est-à-dire asphalter, bétonner, vendre, louer et faire payer des taxes. Heureusement, la forêt pouvait compter sur Tommy Montpetit, un enfant qu'elle avait vu grandir et qui réussit, après de nombreuses années de lutte, à convaincre la ville qu'il fallait protéger le lieu et les créatures extraordinaires qui l'habitaient.  


Le retour de l'humanité

Pourquoi se contenter de protéger et de regarder pousser ? Think big et valorise. Ainsi fut-il et nous eûmes ce que nous méritions: des pistes multifonctionnelles, des bancs, de la compensation carbone (plus valorisant que de replanter des arbres qu'on a coupé), des chiens, des vélos, des joggeurs et des stationnements pour les accueillir.

  

Aucun commentaire:

Publier un commentaire