Un 9 décembre au pied du Mont Saint-Bruno

Une bande de mésanges de grand chemin nous attendait au détour du sentier pour nous dérober nos graines de tournesol noires.


Un 28 avril dans les dunes de Tarifa

Tarifa est la ville la plus méridionale d'Espagne et de l'Europe continentale. Du bord du quai d'embarquement pour le ferry qui mène à Tanger, on peut voir les côtes africaines à une trentaine de kilomètres seulement.

En longeant la plage de Tarifa vers l'ouest, on arrive à la dune et au parc naturel de Valdevaqueros (la tache pâle à gauche)

Exposées au vent qui souffle tantôt de la Méditerranée (le levante), tantôt de l'Atlantique (le poniente), les plages de Tarifa sont un haut-lieu de la planche à voile et du kite surf. Ajoutez à cela, la horde des Européens du Nord, qui se rue vers le soleil et les plages en saison estivale, et on perçoit immédiatement la menace qui pèse sur ce qu'il reste de cet écosystème littoral déjà bien entamé par l'immobilier.
Heureusement, il y a des zones protégées où l'accès au bord de la mer se fait encore de façon naturelle, c'est-à-dire à pied, par des sentiers balisés et à travers une succession végétale caractéristique des littoraux sableux. Ainsi, après avoir traversé la pinède dominée ici par le pin parasol (Pinus pinea), on parvient à la zone herbacée (et extraordinairement fleurie en avril) de la dune avant d'atteindre la plage proprement dite.    


Un 23 avril dans le parc naturel de la Sierra de Hornachuelos

Chênes-lièges et cistes

Dans le nord de l'Andalousie, la Sierra de Hornachuelos est un sous-ensemble d'une chaîne de moyenne montagne plus importante, la Sierra Morena, qui longe la vallée du guadalquivir d'est en ouest sur environ 450 kilomètres. Moins élevée que la cordillère bétique au sud, la Sierra Morena est pourtant une région relativement isolée. Moins densément peuplée, elle a conservé un caractère plus sauvage.
Le paysage y est celui du matorral, la version espagnole de la garrigue et du maquis avec un couvert forestier peu dense constitué de plantes méditerranéennes typiques dont le chêne-liège, l'azérolier, les lavandes, le romarin et les cistes. 

Les chênes (Quercus suber) sont écorcés tous les 9 ans; c'est le temps nécessaire pour que le liège se reconstitue
l'azérolier (Crataegus azarolus) ou Épine d'Espagne, une aubépine méditerranéenne
Romarin (Rosmarinus officinalis)
Lavande papillon (Lavandula stoechas)
Ciste cotonneux (Cistus albidus)
Ciste à feuilles de sauge (Cistus salviifolius)
Glaïeul des moissons (Gladiolus italicus)
Muscari à toupet (Leopoldia comosa)
Gesse (Lathyrus sp)
Psammodrome algire (Psammodromus algirus)