Un 25 mai dans le boisé du Tremblay

Hirondelle bicolore

Ce matin, j'étais d'humeur paresseuse et c'est ma blonde qui m'a tiré par la main dans le boisé. Elle a bien fait, car il y avait une belle lumière, une température  suffisamment fraîche pour que les moustiques restent couchés et le paysage sonore était très agréable. 

C'est drôle comme chaque printemps a sa propre signature sonore, dessinée par les cycles naturels et les perturbations humaines. En 2020 par exemple, on ne pouvait pas se promener dans le boisé du Tremblay sans entendre la paruline flamboyante, le bruant des marais, la grive solitaire, le moucherolle tchébec (qu'on n'entendait presque pas en 2019) et le cardinal à poitrine rose.

En 2021, la grive des bois a remplacé la solitaire, les cardinaux à poitrine rose et les bruants des marais ont presque disparu. Les parulines à croupion jaune qui sont d'habitude très communes se font discrètes, tout comme les flamboyantes. Quant au moucherolle tchébec, il continue sur sa lancée et a entrainé avec lui le viréo mélodieux, très présent cette année.  

J'ai voulu faire mon "Roger Latour", en beaucoup moins de talent avec ces feuilles de cerisier de Virginie (à gauche) et d'érable rouge (à droite)
Moqueur chat
Trois grammes de colibri à gorge rubis sortaient de leur torpeur nocturne en se faisant chauffer au soleil.

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