Une grive vraiment solitaire

Depuis une semaine, chaque fois que j'ouvre la porte d'entrée, je fais fuir une grive solitaire (Catharus guttatus). Elle tourne le coin de la maison et va se réfugier dans le sureau ou sous le patio. 

Elle devrait déjà être dans le sud des États-Unis. A-t-elle raté le train, perdu le sud ou trouvé dans notre vigne vierge suffisamment de raisins pour passer l'hiver ? Espérons que les -15° C de ce matin vont réétalonner ses instruments de navigation. 

Le régime de la grive se limite à des raisins secs et à de la neige.
En été, Parthenocissus tricuspidata fait de l'ombre à la maison et bourdonne de guêpes et d'abeilles de toutes espèces qui viennent y butiner. En automne, elle nourrit les grives de passage puis ce qu'il reste de raisins fait le bonheur des souris en hiver.

2 commentaires:

  1. une panne surprenante en effet ! Je profite de l'occasion pour vous souhaitez de très bonnes fêtes de fin d'année Jean-François. Bien à vous JP

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  2. Merci Jean-Paul. Je ne peux que vous renvoyer la pareille.
    En passant, j'ai lu votre article sur le lierre et je lui ajouterais un autre avantage: c'est la couleur verte qu'il donne aux paysages d'hiver que j'aime retrouver chaque fois que je passe en Touraine.

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