Serre des ptéridophytes |
Si vous voulez goûter au fruit du Jacquier, vous pouvez en trouver dans une épicerie asiatique; ça vaut le détour |
Fougère arborescente |
Serre des xérophytes |
Serre des ptéridophytes |
Si vous voulez goûter au fruit du Jacquier, vous pouvez en trouver dans une épicerie asiatique; ça vaut le détour |
Fougère arborescente |
Serre des xérophytes |
Asclépiade commune |
Pas de malaise, c'est un mélèze laricin qui se prépare à l'hiver |
Monsieur Sympétrum tardif |
Du sommet du mont Saint Hilaire, on aperçoit le centre-ville de Montréal adossé au Mont-Royal et, entre les deux, le mont Saint-Bruno. |
Ouaouaron attendant un baiser |
Ancolie du Canada |
Crataegus flabellata |
Crataegus flabellata |
Merle d'Amérique sur son nid |
Bihoreau gris |
Violette lancéolée |
Prêle d'hiver |
Marmotte du Canada |
Urubus à tête rouge |
Étourneau sansonnet |
Merlebleu de l'Est |
Hier c'était l'anniversaire de ma blonde, c'était aussi la première journée du printemps. À ce propos, je propose que la première journée ensoleillée de l'année atteignant les 15°C soit décrétée journée officielle du printemps québécois et qu'en tant que telle, elle puisse faire l'objet d'un absentéisme en toute impunité. Et en attendant que cette proposition fasse son chemin jusqu'à l'Assemblée, je suis allé kidnapper ma compagne sur son lieu de travail pour aller honorer l'événement sur le mont Saint-Bruno.
En faisant un détour par la carrière abandonnée pour vérifier si les corbeaux qui traînent parfois par là n'avaient pas fait leur nid dans la falaise, nous avons été accueillis par un concert de grenouille des bois. Assis dans l’amphithéâtre pour profiter du moment, chauffés par le soleil, nous aurions pu facilement prendre racine si des fourmis dans nos pieds ne nous avaient pas encouragés à poursuivre le chemin. Ce fut un mal pour un bien, car plus loin, deux primeurs nous attendaient: une gélinotte huppée dont nous ne soupçonnions même pas l'existence dans ce parc et notre premier bruant familier de l'année.
Une promenade dominicale à la Saulaie et à l'arboretum Stephen-Langevin (Boucherville) nous a permis de constater que les migrations suivaient leur cours. De grands radeaux de canards plongeurs composés principalement de grands harles et de garrots à œil d'or se laissaient dériver sur le fleuve, accompagnés de quelques goélands à bec cerclé et de nombreuses bernaches du Canada, très en voix.
Sur la rive, le bruant chanteur, à peine arrivé, commençait à prospecter son territoire et quelques tamias rayés faisaient le plein de vitamines sous l’œil intéressé d'une petite nyctale, qui ne déteste pas à l'occasion un tamia farci aux pommettes .
Cela faisait longtemps que je n'étais pas sorti. Je sais pourquoi. C'est toujours l'hiver et je suis tanné. Mais bon, si on ne se force pas, on ne fait rien. Et les récompenses nous attendaient au détour du chemin.
Chaque fois que je prends ce chemin, mon regard est accroché par la symétrie parfaite de ce bouleau; chaque fois, je le prends en photo, et chaque fois, je suis déçu par le résultat. |
Dans le sentier du Grand-duc, au pied du Mont Saint-Bruno, il y a un poste de douane tenu par des mésanges à tête noire. Aujourd'hui, alors que nous étions prêts à nous acquitter de notre dû, rien, elles brillaient par leur absence. Nous nous sommes signalés en vain et ce n'est que quelques pas plus loin que nous avons compris qu'elles avaient une autre priorité, en l'occurence celle de déloger une chouette rayée de leur territoire.
Un trois pour un: ma blonde qui aime les mésanges, la mésange qui aime les pompons et la chouette qui aiment les mésanges. |
Bon je vous passe les cerfs de Virginie et les pie-grièches, mais pas le harfang, ni les renards. Demain, ce sera safari aux dindons sauvages, le long des lignes américaines (avis aux douaniers états-uniens: ne tirez pas, nous ne sommes jamais armés).
L'hibernation est réservée aux petits animaux. Pour les autres, il y a l'hivernation qui oblige ceux ayant le moins de réserves comme le raton laveur et le porc-épic à sortir de leur tanière de temps en temps pour se ravitailler. Et puis, il y en a pour qui l'hiver est une saison comme les autres. C'est par exemple le cas du vison d'Amérique, mais aussi du "fatbiker" dont le cri territorial résonne à travers bois: "Attention, Excusez, Merci".