D'abord, nos trois colibris sont enfin arrivés. Nous étions un peu inquiets; quand on pèse 3 grammes, la traversée du golfe du Mexique du sud au nord n'est pas de tout repos, même si les plateformes pétrolières peuvent vous fournir une halte si les vents tournent.
Le Tyran huppé est arrivé lui aussi; à la même date que l'année dernière. Et puis, trois orioles de Baltimore, deux cardinaux à poitrine rose, une paruline à joues grises, les parulines à croupion jaune, une paruline à tête cendrée, une paruline noir et blanc, la paruline couronnée que nous n'avons pas vu mais dont le chant est si caractéristique (tipié, tipié, tipié) qu'on ne peut se tromper. Nous avons aussi entendu à plusieurs reprises le bourdonnement de la paruline bleue (zeur zeur zeur zriiii). Mais surtout, nous avons eu la visite de la paruline à calotte noire. Magnifique ! C'est une régulière, mais nous ne l'avions pas vu depuis 2 ou 3 ans.
Enfin, nous avons la chance d'habiter sur la route qu'empruntent les grandes aigrettes pour se rendre de leur colonie des rapides de Lachine à une aire d'alimentation pas très loin de chez nous; ce qui fait que tous les matins et tous les soirs en sens inverse, nous en voyons passer au-dessus de la maison...quand elles sont de retour évidemment. Et elles sont de retour.