Sittelles et mésanges

La communauté urbaine de Montréal possède quelques beaux parcs; celui de Pointe-aux-Prairies dans l'est de l'île en est un. Une voie ferrée et une autoroute divise, sans les isoler, le parc en trois secteurs: deux boisés qui abritent le Grand-duc d'Amérique et un marais intéressant l'été pour les anatidés et les ardéidés et l'hiver pour les strigidés.
Évidemment, on ne peut pas éviter les mésanges à tête noire dont la proximité n'a d'égal que la fréquentation de l'endroit par l'humain. Curieuses et intrépides, elles viennent percevoir les droits de passage sur leur territoire et nous font croire un bref instant que nous pourrions être amis.
La sittelle à poitrine blanche, voyant le trafic (pour ne pas parler de collusion), a elle aussi franchi le pas. Craintive mais astucieuse, elle finit toujours par surmonter ses appréhensions. Ne s'est-elle pas affranchie de la peur que le ciel lui tombe sur la tête en marchant les pieds au plafond ? 

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